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 Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]

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Owen Jensen

Owen Jensen


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MessageSujet: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyJeu 24 Déc - 13:54

[Suite de Délai supplémentaire et Bureau à Deux]

Rappelez vous de l'épisode précédent: Notre professeur de Botanique recevait dans son bureau Miss Blacksnow. Cette dernière était chargée de récupérer toutes les copies de sa maison pour un devoir. C'était à ce moment là que le ventre du professseur avait décidé de se faire entendre et ainsi un pic-nique improvisé commença dans les lieux. Pourtant tout fut rompu par l'arrivée d'une lettre pour l'enseignant.

Reprenons à ce moment-là: Owen sortit à grands pas du bureau suivi de son élève aux talons hauts. Ils parcoururent quelques mètres jusqu'au bout du cinquième étage en direction des appartements du directeurs de Poufsouffle.

Depuis la mort de sa femme, le quadragénaire avait décidé d'habiter, en accord avec la directrice de l'établissement, dans le chateau pour conserver un maximum de temps avec ses enfants sans en empatir sur son travail. Et puis financièrement parlant, cela arrangeait vraiment Mr Jensen qui n'avait plus qu'un salaire pour assurer une vie confortable à sa tribu.

Et c'est pour elle qu'il était furieux ainsi. La nourrice agréée avait décidé qu'elle avait fini son temps de travail et allait donner la garde des deux plus petits à Xavier qui n'avait que onze ans. Pour l'homme c'était inadmissible que cela puisse continuer ainsi, et il se devait de réagir immédiatement. Ouvrant à la volée la porte de son antre, il fusilla du regard la trentenaire qui servait de baby-sitter. Celle-ci avait déjà vêtu son manteau et expliquait les dernières recommandations à l'ainé des enfants.

Xavier tu peux aller te coucher. dit-Owen d'un ton doux et paternel, son regard ne déviant pas d'un pouce de la femme hautaine et culottée.

L'enfant vint embrasser son père, remaquant largement qu'il ne valait mieux pas discuter. Peu de fois, ce dernier avait assisté à une tempête paternelle pour désobéissance et il avait très bien retenu qu'il était préférable de les éviter au maximum. Ainsi le garçon fila rapidement dans sa chambre tandis que le combat s'annonçait rude pour la jeune femme en tous les cas.

Comment osez-vous vous en aller en plein milieu de votre travail?


Ma journée est finie, j'ai fait le nombre d'heures. Vous m'auriez prévenu que vous finiriez tard, je me serais organisée...

Si je vous ai choisi, c'est parce que vous n'avez ni famille ni obligations envers d'autres familles. Mais je comprends désormais pourquoi personne ne veut de vos services.

Je ne vous permets pas de m'isnulter ....

Je ne vous insulte pas, je constate vos incapacités. Dans le contrat, il était clairement stipulé que les horaires étaient variables selon ma charge de travail. Vous vous en êtes pas plein depuis le début, vous êtes plutot bien payés il me semble.

....

Vous n'avez pas de chance, je m'entends très bien avec mes enfants et il a suffit un mot de ceux ci pour que je sache votre plan pour vous en aller et avoir plus d'argent. Maintenant, vous êtes renvoyé.

Vosu ne pouvez pas me virer ainsi.

Vous croyez;, faute grave. Vous ne devez pas laisser des mineurs seuls. Maintenant sortez d'ici le plus rapidement à moins que j'en réfère aux autorités pour risque de maltraitance.

Mr Jensen n'était pas du tout commode quand il s'agissait de ses enfants. Comme vous avez pu le constater, il ne mache pas ses mots. Lorsque la trentenaire fut sorti, il se tourna pour voir si son élève était toujours là.

Miss Blacksnow, je me vois navré de vous avoir fait subir une colère de ma part.Si vous voulez la bibliothèque est ici!

(Dis moi si cela te dérange mon interaction, mais je voulais que tu puisses entrer dans la scène. MP moi et je changerais!)
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Lily-Rose-Alix Blacksnow
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 28 Déc - 1:05

Lily-Rose-Alix n'eut pas beaucoup de marche à faire avant de parvenir aux appartements de son responsable de maison. Une chance pour elle, car l'homme faisait des grands pas et était propulsé en avant par la colère. La jeune fille était plus petite, dans une jupe étroite et sur des talons hauts, ce qui l'empêchait d'aller à la même allure que son professeur. Cela ne l'empêcha pas d'être sur le point de le percuter quand il s'arrête net après avoir ouvert la porte de ses appartements. Si l'appartement c'était trouvé beaucoup plus loin, elle l'aurait probablement perdu entre temps.

Elle ne mit pas longtemps à comprendre le cœur du problème. Le comportement de la nourrice n'était pas des plus correct. Et la demoiselle trouvait le comportement de son professeur tout à fait correct vis-à-vis de la nourrice. *Je ferais probablement la même chose s'il s'agissait de mes enfants. Non, j'aurais déjà fait pire. Je ne peut qu'espérer un père comme ça pour mes enfants à défaut d'amour. ... Ce n'est pas mon père qui m'aurait protégé comme cela. Arg,....Quand cesserais-je de me faire du mal toute seule!!!* Elle secoua la tête pour chasser ses tristes pensées, mais personne ne le remarqua. Xavier, le fils ainé du professeur avait quitté la pièce dès que celui-ci lui avait demandé, le professeur et la nurse quadragénaire étaient trop occupé l'un avec l'autre pour se soucier de la spectatrice.

Elle avait vu trop souvent des domestiques se faire virer par son père pour s'émouvoir. Son père avait une tendance facile à s'emporter. Et à virer les domestiques qu'il jugeait incompétent. Et soyons franc, elle n'avait jamais vu un domestique répondre à son père. Personne n'avait jamais oser tenter de dialoguer avec son père, si ce n'est les autres hommes d'affaires. Et bien que la méthode soit différente, le résultat fut le même. La nurse fut renvoyé. Alors que la nounou viré passait près d'elle, des souvenirs flous remontèrent à la surface. Mais la jeune fille les maintien en laisse, elle ne voulait pas se souvenir de cette époque. Et encore moins savoir si c'était une de ses anciennes nurses ou pas. La femme avait l'air acariâtre et frustré. Il était certain qu'avec un tel caractère, peu d'homme devait avoir envie de partager plus qu'un repas, et encore moins un lit.

Alors qu'elle partait, elle voulu toiser la demoiselle qui avait assister au spectacle. Mal lui en pris : Lily-Rose-Alix s'écarta de la porte avec la grâce que la nurse n'avait jamais eu, avec une prestance écrasante de supériorité, avec un regard à glacer le sang des hommes les plus robustes, la mâchoire légèrement relevé pour mieux toisé le moucheron insignifiant qui quittait la pièce. En cet instant elle n'était plus l'élève, mais la fille de haute naissance Blacksnow. Certain pense que ce son ne leur revenait pas par hasard. Et bien qu'ayant le pureté de la neige, la jeune femme avait l'éclat de l'ébène : froid et noir. La vieille fille solitaire quitta les appartements sans demander son reste. Ce qui valait mieux pour elle d'ailleurs, car la Blacksnow devait être encore plus énervé que son professeur.

Une fois la porte close, ses épaules se détendirent, ses yeux reflétaient une certaine fatigue, mais également de la tristesse :
"Ne vous excusez pas professeur, j'aurais réagi aussi vivement que vous s'il s'agissait de la sécurité et du bien être de mes enfants. Je l'aurait même renvoyé plus vite que vous ne l'avez fait!" Elle hocha la tête lorsqu'il parla de la bibliothèque. Il devait vouloir parler à ses enfants, ce que la demoiselle trouva normal.

Suivant les indications de son professeur, elle trouva la bibliothèque, ce qui n'avait rien de surprenant. Ce qui était surprenant c'était la bibliothèque en elle même. Elle devait faire deux fois la chambre de Lily-Rose-Alix, et celle ci était au moins deux fois et demi plus grande que le dortoir qu'elle occupait avec ses camarades de chambrés. Un coin de la pièce semblait destiné à la lecture en elle même, une grande cheminé, des fauteuils confortables, une table basse et une grande fenêtre qui devait laissé la lumière du jour. Le reste de la pièce était occupé par des bibliothèques (le meuble) du sol au plafond. Des échelles étaient incorporées aux meubles, coulissant sur des rails et permettant d'atteindre les volumes rangés en hauteur. De temps à autre, une fenêtre haute mais étroite permettait de laissé passer la lumière du jour sans perdre trop de place.

Ne sachant par où commencer, elle ferma la porte et se dirigea vers la bibliothèque la plus proche. Elle repoussa un peu l'échelle, qui bougea sans émettre de grincement de protestation, sans que la jeune fille n'eut recourt à la force. Les rails et échelle étaient si bien accordé que l'échelle ne poursuivi pas sa course après que la jeune fille l'eut lâcher. Elle apprécia cela. De nombreux accidents avait lieu à cause de ce genre d'échelle qui coulissaient trop facilement. Commençant par l'étagère qui était au niveau de son regard, la sous-préfète n'eut pas à chercher longtemps avant de trouver un ouvrage intéressant, puis un second, puis encore un autre,... Elle n'avait pas encore fini la rangé qu'elle avait déjà sortie une demi douzaine d'ouvrages de leur emplacement. Après quoi elle se contenta de les avancer par rapport aux autres. Il lui faudrait faire un choix, car elle ne pouvait décemment pas lui emprunter la moitié de sa bibliothèque privée. Il était déjà bien gentil de lui prêter un ou deux ouvrages.

Le loquet de la porte se souleva, mais au lieu d'entendre la voix grave de son professeur, ce fut une voix de fillette qui lui demanda :
"Qui êtes vous?" La fillette était aussi rousse de lily-Rose-Alix était brune, dans une chemise de nuit à fanfreluche rose - très princesse - pieds nus. Dans ses bras, ce qui semblait être un lapin en peluche rose, avec des oreilles pareilles Lily-Rose-Alix ne voyait pas qu'elle autre type d'animal cela pourrait être. Une chose était sûre, elle était bien élevé. *Pourvu que j'arrive à éduquer mes enfant aussi bien qu'elle l'a été!*C'était l'une de ses plus grandes craintes. Mais ce qui interpela le plus la jeune femme, ce fut les yeux bleue de la gamine. Captivant. Il ne faisait aucun doute qu'elle serait d'une beauté rare quand elle aurait des formes et un corps d'adulte. Pour l'heure, elle était une enfant frêle pieds nus sur les dalles en pierre glaciale du château. D'ailleurs la petite dansait d'un pieds sur l'autre pour avoir moins froid. Ce qui ne semblait pas fonctionner.
"Je me nomme Lily-Rose-Alix, je suis une élève de ton papa. Je crois qu'on ferait bien de le chercher toute les deux, viens que je te porte, il ne faudrait pas que tu attrapes froid."

La fillette eut d'abord un air soupçonneux, mais elle devait savoir que son père ne laisserait pas entrer n'importe qui chez eux, soit elle avait reconnu l'insigne de sous préfète sur le chemisier beige, ou bien décida qu'elle aimait bien la jeune fille. Toujours est-il qu'elle s'approcha de Lily-Rose-Alix et grimpa dans ses bras. La petite était légère pour son poids, mais elle restait tout de même lourde pour l'adolescente qui n'était elle même pas bien épaisse. Assise sur sa hanche droite, la petite s'accrocha au cou de blanc de l'élève de son père, ses mains étaient glaciales et elle s'accrochait au cou de Lily-Rose-Alix comme si sa vie en dépendait. Le lapin rose, tenu par les oreilles, pendait sur la poitrine de l'adolescente. Il y avait un manque affectif féminin dans la vie de la petite, malgré la présence de nurse, dont on ne peut acheter l'amour. Les talons hauts et sa tenue n'avaient rien de pratique pour porter un enfant, mais il était trop tard pour reculer.

"Tu es bien accroché?- l'enfant acquiesça d'un signe de tête - Sais-tu où l'on peut trouver ton papa?" Cette fois la fillette fit non de la tête. Et bien que cela n'enchante pas Lily-Rose-Alix, elle se prépara à pénétrer un peu plus l'intimité de son professeur. Maintenant la petite contre elle de la main droite, elle ouvrit la poignée de la gauche, referma soigneusement la porte de la bibliothèque derrière elle et repris le couloir en sens inverse pour revenir devant la porte d'entré. Elle caressait le dos de la fillette de sa main gauche, de sorte à lui transmettre un peu de chaleur, mais aussi un peu d'amour. La petite l'avait attendrit bien plus qu'elle ne l'avait souhaité. Mais qu'avait-elle souhaité?

"Et maintenant?"Demanda-t-elle à la gamine accroché à son cou.

Son cœur battait plus vite de songer que la personne qui occupait ses pensées jours et nuit vivait ici. Mais elle refusa de se laisser dominer par ses émotions comme lorsque leurs mains s'étaient frôlées à peine une dizaine de minutes auparavant. Elle ne ferait que l'embarrasser et il ne devait pas avoir besoin de cela. Il avait une famille et des responsabilités. Elle ne devait pas le gêner avec des sentiments qui ne pourraient de toute façon être mener au bout d'une histoire. De plus, elle avait elle même ses propres responsabilités et ne pouvait pas se permettre de décevoir son père,...

[HJ : J'ai pris quelques libertés avec la bibli et la fillette, j'espère que ça te convient quand même XD. Désolé pour les fautes l'es minuit passé et j'ai perdu mon post alors que j'arrivais à la fin]
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Owen Jensen

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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 28 Déc - 23:11

L'homme regarda la nourrice s'en allait, toisant au passage son élève. Mais comme s'en doutait Owen, cette dernière eut le dernier "mot" et ridiculisa complètement la trentenaire qui partait dépitée tout en restant hautaine et espiègle. Comment avait-ils pu confier la chaire de sa chaire à cette mégère? Mais ne voulant se fusiller mentalement devant sa préfète, il se resaisit et lui indiqua la bibliothèque. Ainsi il lui demandait implicitement un peu de temps sans elle, non par impolitesse mais au moins pour finir de régler le problème.

Lorsque Miss Blacksnow fut dans la bibliothèque, le père de famille qu'il était partit voir Xavier dans sa chambre. Ce dernier avait attendu sagement dans la chambre, connaissant parfaitement la situation. L'homme frappa doucement à la porte et pénétra dans le sanctuaire de l'adolescent, plus ou moins bien rangé mais très personnalisé. Des posters de groupe sur les murs, des étagères remplies de trophées de conquètes féminines et autres objets remplissaient la pièce. L'homme regarda son fils avec une lueur de fierté dans l'oeil.

Merci de m'avoir averti de ce qu'elle allait faire.

Je t'en prie papa. En plus je l'aimais pas. Elle se prenait pour la chef et faisait rien de la journée.

Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé plus tôt?

Pour pas que tu sois de nouveau obligé d'en rechercher une autre.

Je préfère en trouver mille mais pouvoir être sûr que vous allez bien. Bref, je te remercie. Maintenant tu peux te coucher. Bonne nuit mon fils.

Il se leva du lit où il s'était assis pour parler. Embrasser son fils, puis sorti de la chambre. Se dirigeant dans le salon, Owen prit du parchemin et ridigea en urgence une dizaine de lettre pour demander à des agences de nourrices de bien lui vouloir lui en trouver une autre avec les critères qu'il demandait. Désormais l'homme serait réputé pour difficile, mais le salaire qu'il versait autant aux agences qu'à la nourrice rendait les postulations plus pointues et plus proches de ce qu'il souhaitait.

Ayant effectué tout ceci, il était désormais disponible et pouvait vérifier que tout allait bien dans la maisonnée. Il ouvrit la porte doucement de la porte de la chambre de son second fils, Sebastian qui dormait paisiblement. S'approchant, l'homme déposa un baiser sur le front de son cadet. Se dirigeant dans le chateau imaginaire de sa dernière, le directeur de Poufsouffle s'aperçut que la porte était ouverte, qu'une bougie était allumée et que l'enfant ne logeait pas le lit bien chaud. Commençant à s'inquièter, Monsieur Jensen se mit à arpenter chaque pièce à la recherche de sa fille.

C'était dans le couloir menant à la biblothèque, qu'il faillit renverser Lily-Rose -Alix portant la petite dernière, en pyjama avec son doudou préféré, un lapin rose.

Et bien Audrey, tu as rencontré Lily alors que tu devrais être au lit.

Il tendit ses bras pour que celle-ci puisse être dans ses bras. Il murmura à l'encontre de son élève "Désolée, mais je ne suis pas protocolaire avec mes enfants." Puis ils se dirigèrent de nouveau vers le paradis de la princesse.

Pénétrant la pièce, avec la bougie éclairant les murs, chacun put aprecevoir le monde féerique qui y régnait. Des jouets, des dessins aux murs,du rose et du blanc, des baldaquins autour du lit et une petite coiffeuse remplissaient la petite pièce. C'était ce qui marquait le plus la pièce, mais si on regardait de plus près, on pouvait remarquer une armoire, un bureau, des livres sur une étagère et ainsi de suite. Une véritable caverne d'Alibaba. Toujours dans ses bras, la jeune fille se laissa doucement glisser dans ses draps.

Bonne nuit ma chérie, dors bien et fait de beaux rêves.

L'homme pensa qu'heureusent le lendemain il n'avait pas de cours le matin et pouvait ainsi garder son enfant, le temps de trouver une suppléante de taille. Il sortit en déposant un bisous sur le front, comme il avait fait avec ses frères et en éteignant la bougie.

Désormais, la colère passait et les choses revenues dans le bon ordre, il pouvait de nouveau se concentrer sur son élève. Justement à ses côtés dans le couloir, il la regarda, plus adulte que jamais. Il fut surpris de constater que la nuit vieillissait encore un peu plus miss Blacksnow qui faisait au moins la vingtaine. Troublé par ses pensées, il contourna la situation en s'avançant dans le couloir tout en murmurant.


Si vous voulez bien me suivre, nous allons pouvoir rejoindre la bibliothèque. Je ne sais pas si vous avez pu trouver quelque chose d'intéressant?

Owen parcourait légèrement l'espace qui les séparait de l'antre des livres, premièrement pour ne pas réveiller sa tribu secondairement car c'était sa manière de se déplacer. Il n'aimait pas faire beaucoup de bruit. C'est atout ou plutot comportement faisait souvent sursauter les personnes de son entourage.
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Lily-Rose-Alix Blacksnow
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMer 30 Déc - 16:32

Par chance, Lily-Rose-Alix n'eut pas à chercher longtemps son professeur. On pourrait modifier le dicton en : Si tu ne vas pas à ton professeur, ton professeur ira à toi, car son professeur les croisa, ce qui évita à la sous-préfète de devoir visiter les appartements de son professeur, sa fille cadette dans les bras, afin de le trouver. Il tendit les bras pour permettre à sa fille de changer de main (façon de parler bien sur). Il s’adressa d’abord à son enfant, et la remarque, car c’était bien loin d’une remontrance, fit sourire l’adolescente. Il est évident que c’était loin d’être une mauvaise rencontre, mais à cette heure la petite aurait du dormir depuis longtemps. Très vite l’enfant fut calé dans les bras de son père, ce qui soulagea beaucoup Lily-Rose-Alix, car l’enfant, bien que légère, pesait sur les bras, peu musclé il faut bien l’admettre, de la sous-préfète. Et elle n’avait pas l’habitude de porter des enfants. Mais pour une première expérience, elle s’en sortait plutôt bien. Enfin c'était son avis.

Enfin, son professeur se tourna vers elle, s’excusant – encore – du fait de ne pas être protocolaire avec ses enfants. Ce n’est pas Miss Blacksnow qui pourrait l’en blâmer : « Ne vous excusez pas. Imposer le protocole à ses enfants n’est pas forcément une bonne chose » En fait, elle était ravie de voir l’exemple contraire. Car sans qu’il semble leur fixer des règles strictes et nombreuses, à contrario de Papa Blacksnow, et cela n’empêchait pas les enfants Jensen d’être bien élevés et poli. *J'aurais tellement aimé avoir un père si affectueux et aimant. Car, malgré ce qu'en pense les autres, aucune robe, ni aucun bijou ne saurait combler ce vide dans ma poitrine. Pas même vous!*

Portant l’enfant dans ses bras, il l’a ramena à sa chambre. Ne sachant que faire, et rester planter au milieu du couloir n’étant pas une solution acceptable, elle le suivit. La chambre de la petite correspondait à tout ce qu’elle avait souhaité étant enfant. Sa propre chambre était également en rose et blanc – bien que maintenant elle aurait souhaité y voir d’autre couleur, mais son père n’avait pas souhaité accéder à sa requête. La différence, considérable, était que la chambre de la petite Audrey était vivante. La sienne était comme figée, un peu à l’exemple des chambres de personnages important que l’on peut voir dans les vieux châteaux. Ici régnait un joyeux bazar organisé, tandis que sa chambre était rangé, chaque poupée avait sa place, chaque livre était aligné à ses voisins, jusqu’aux crayons de couleurs rangés soigneusement dans une boite en fer. Elle n’aimait pas sa chambre ! Même son dortoir partagé lui était moins étranger.

Elle voyait la scène qu’elle avait espéré vivre des centaines, que dis-je, des milliers, voir même des millions de fois, l’épaule appuyé au chambranle de la porte : Le père souhaitant bonne nuit à son enfant. Il lui fait un baiser sur le front, souffla la chandelle et la rejoignit alors qu’elle avait reculé dans le couloir, les yeux voilés par une tristesse insondable.

Quelques chandelles éclairaient le couloir alors que son professeur reportait son attention sur son élève. Par chance, avec la pénombre, il ne pas voir la rougeur qui avait embrasé ses joues. Ils reprirent ensemble le couloir vers la bibliothèque, il marchait en faisait très peu de bruit, et Lily-Rose-Alix en faisait de même en marchant sur les épais tapis qui jonchait le sol. Seul le froissement des vêtements et leurs ombres projetées au sol et aux murs prouvaient à la jeune femme qu’elle n’était pas seule.

Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et elle avait l’impression de n’entendre que les battements de son propre cœur, comme s’ils résonnaient dans le couloir. Il rompit le silence et cela troubla encore plus la jeune amoureuse, comme si le charme présent un instant plus tôt était rompu. Elle n’entendait plus aussi fort les battements de son cœur, mais n’en était pas soulagé pour autant. Pourtant elle se résolu à répondre à la question qu’il avait posé :
« Si j’ai trouvé quelque chose ? Rien que sur la première étagère que j’ai regardé, j’en envie d’en lire au moins la moitié. Et je n’avais pas encore trouvé d’ouvrage sur les phénix ! Vous avez une bibliothèque fort bien fournit que je vous envie. » Le ton était mi-sérieux, mi-plaisanterie. Elle serait capable de rester des journées complètes de cette bibliothèque. Mais elle avait trop conscience de son rôle d’élève pour oser demander à pouvoir venir régulièrement. Et puis il avait sa vie à vivre. Une élève sur le dos n’était pas forcément ce dont il avait envie. Et encore moins une élève amouraché de son professeur.

Ils arrivèrent à la porte de la bibliothèque et Lily-Rose-Alix l’ouvrit avant de se glisser dans la pièce. Elle laissait au soin de son professeur de la refermer derrière eux. Elle alla prendre la pile de livres qu’elle avait sortit de leurs emplacements et se retourna pour les lui montrer. Sauf qu’il était bien plus près qu’elle ne pensait et qu’elle le percuta – encore – faisant choir les livres à terre. La scène avait un air de déjà vue. Tous les ingrédients y étaient, la bibliothèque, le choc, les livres au sol, la rougeur sur ses propres joues. Elle ne put que balbutier :
« Excusez moi, … Je n’avais pas vu que vous étiez si près,… Ce que je peux être maladroite parfois. » Dit-elle en n’osant le regarder en face. *Surtout quand vous êtes là d’ailleurs ! Encore un truc de fille amoureuse, mais j’ai rien demandé moi, bordel, comme si ma vie n’était pas assez compliqué, en plus ca me rend balourde et incapable. Misère.* Son cœur battait de nouveau à vive allure dans sa poitrine. Et elle chercha sa baguette dans sa poche de jupe avec autant de maladresse qu’un jeune enfant, ce qui ne fit qu’augmenter la rougeur de ses joues. Ses mains tremblait et elle avait du mal à ordonner ses penser. * Alors ça c’est le pompon* Elle en avait les larmes aux yeux.

Qu’avait-elle fait pour subir une humiliation de la sorte ? Elle s’était toujours plié aux exigences paternelles, jouait à merveille son rôle de bonne élève et de sous-préfète. Mais elle n’était que l’ombre d’elle-même. Peut être lui faisait-on payer les mensonges qu’elle s’était inventé et auxquelles elle s’efforçait de croire. Qu’elle n’agissait que pour le bien de sa famille. Mais sa famille survivrait même si elle épousait un paysan, moins riche que si elle épousait le fils d’une autre riche famille. Mais était-ce grave ? Cela empêcherait-il sa famille de perdurer ? Après tout, elle était une fille, son nom de famille disparaîtrait en même temps que son père, sa mère et elle même. Dernière héritière d’une longue ligné. Qu’adviendrait-il du château familiale ? Elle était destiné à vivre avec un époux et serait dépendante de son bon vouloir, le château serait-il transformé en résidence secondaire ou laissé à l’abandon ? Autant de questions qui tourbillonnaient dans sa tête. Questions sans réponse. Seul le temps y répondrait. Mais pouvait –elle changer sa destiné et celle de sa famille ? Question qui la tourmentait le plus. Introduisant le doute dans ses actions, ses sentiments, ses envie, décuplant ses peurs et ses angoisses. Une larme coula, douloureuse et solitaire sur sa joue, brillante à la lumière d’une chandelle, proclamant sa douleur au monde. Monde qui se réduisait chaque jour un peu plus à une seule et même personne. Personne présente en face d’elle. Enfin, elle osa lever les yeux vers lui.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMer 30 Déc - 17:08

Avançant lentement dans le couloir pour éviter de faire du bruits et donc de réveiller les enfants, les deux Poufsouffles (il n'est pas directeur pour rien de cette maison) ne parlaient pas. Enfin, Monsieur Jensen préférait s'écarter des chambres pour pouvoir ouvrir doucement et effectuer quelques sons discrets de la bouche, des sons formant une phrase. Cette phrase était de surcroit une question.

Un silence s'en suivit, puis enfin le petit rossignol qui l'accompagnait murmura à son encontre une réponse digne de ce nom. Ce silence était bizarre, de l'électricité se dégageait de leurs personnes. Une tension effleurait la peau de chacun, comme si il fallait comprendre quelque chose. Mais vous savez, Owen n'a pas fait la cours depuis plus de vingt-cinq ans, et a perdu le sens de ce genre de situation. Un peu enfermé dans son cocon, la mort de sa femme l'en a sortit, si brutalement qu'il lui a fallut neuf mois pour pouvoir recevoir une personne dans son antre, auprès de ses enfants. Et imaginez que celle-ci n'était autre que Lily-Rose-Alix. Il n'avait aucune arrière pensée, juste celle de prêter des livres à son élève pour qu'elle voyage un peu, par delà son quotidien. Et maintenant qu'ils étaient dans le couloir, l'homme se posait mille questions, pourquoi avait-il autorisé son élève à venir? Pourquoi se sentait-il si bien avec elle? Pourquoi il agissait si naturellement? Pourquoi ne se protégeait-il pas? Pourquoi ne pouvait-il pas agir comme avec les autres élève avec sa sous-préfète?

Bref tout son interrogatoire les avait conduit devant la porte sans avoir lui même remercier son élève pour le compliment sur sa bibliothèque.

Il m'a fallut la commencer quand j'étais élève. Merci d'avoir remarqué les efforts nécessaires à sa construction.

Le quadragénaire attendit que l'élève passa la porte.

Vous pourrez m'en emprunter régulièrement. Je peux dors et déjà vous trouver ceux concernant les phénix.

L'homme referma la porte derrière lui, claqua des doigts pour que les bougies rayonnent plus afin d'avoir assez de lumière. Enfin il avança vers l'étagère à côté de miss Blacksnow où il savait avoir un livre sur l'animal étudié par son élève. Mais à ce moment la demoiselle se retourna vivement avec les livres qu'elle avait repéré. Ce ne fut pas une première pour tous les deux, les livres chutèrent et leur gêne mutuelle apparut sur leurs joues. Un joli rouge pétant éclata sur les pommettes des deux protagonistes. La demoiselle bredouilla des excuses tandis qu'elle cherchait sa baguette. Owen sortit la sienne et ramena les livres dans les airs et les attrapa, toujours de la couleur d'une tomate.

Hum...j'aurais du vous prévcenir que j'allais sur l'étagère à côté...mais vous n'êtes pas maladroite......je ne vous aide pas....

Il venait de refaire tomber les livres en voulant les déposer sur l'étagère juste derrière la jeune femme. S'empressant de les ramasser, pour ne pas à avoir à relerver le bout de son nez et faire face à son élève. Il fallait qu'il se sorte de la situation. Mais il s'étonnait de voir qu'il pouvait encore plaire. Enfin c'était une jeune femme à peine à l'horizon de la vie d'adulte, enfin si bien ancrée dedans à cause des rudesses de l'aristocratie. En parlant de celle-ci, ce n'était pas mal vue, qu'un "vieux" se marrie avec une jeune femme mais...non pourquoi penser au mariage...mais non il était marié...rectification il avait été marié. Mais sa femme, sa mémoire.....mais ca fait déjà neuf mois.... RESAISIT TOI.

Inspirant à fond, tout en posant définitivement les livres sur l'étagère de la bibliothèque, Owen leva la tête et fit face à son élève qui...qui ...qui pleurait. Mais que se passait-il? Ca y était il était complètement perdu. que devait-il faire? Pouvait-il faire quelque chose pour que ca aille mieux? Avait-il fait quelque chose de travers?

Ne sachant que faire, il leva une main pour essuyer la larme qui coulait lentement sur la joue de Lily-Rose-Alix, affrontant son regard plein de tristesse. Le sien ne devait être mieux, remplis de questions et de doute. C'était la période post-deuil. Il fallait faire face au monde.


Hum... heu...que se passe -t-il?

La phrase peut élégante avait l'avantage d'être franche. L'homme recula juste d'un pas, ne sachant comment agir.

Il aimerait lui dire, qu'il connaissait les duretés de l'aristocratie et de l'obligation de bienséance. Le directeur de Poufsouffle aimerait lui relater son enfance et son adolescence au milieu des siens, sa famille qui s'est éloignée des problèmes familiaux, enfin de son côté. Ses freres et soeurs partisans d'un camp ou d'un autre montaient toujours dans les colères dans les réunions Jensen. Ses parents avaient décidés de s'isoler pour assumer leur amour, mais du coup ils étaient les reclus de l'aristocratie. Enfin Owen ne souffrait plus de ce reagrd depuis qu'il avait épousé Laureen, son blason était redoré. C'était même avec la famille de cette dernière qu'il accédait aux récéptions. Sa belle-mère s'était proclamée garante et lui cherchait une épouse capable de s'occuper de sa tribu. Tellement de jeunes femmes s'étient présentées, aucune ne correspondait. Trop tot pour choisir. Et si c'était le moment? Son regard se posa de nouveau sur la jeune femme à ce moment-là.
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Lily-Rose-Alix Blacksnow
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMer 30 Déc - 20:51

Comme de bien entendu, elle réussit à extraire sa baguette de sa poche bien longtemps après qu’il eut ramassé les livres une première fois. Au moins n’était-elle pas la seule à bafouiller. Elle se sentait déjà un peu moins ridicule. Pas beaucoup, certes, mais un peu moins. Ce qui était déjà pas mal, si vous me passez l’expression. Il faut croire que les ouvrages n’avaient pas beaucoup de chance non plus, car ils chutèrent une seconde fois, en l’espace que quelques minutes, cela relevait presque de l’exploit. Exploit négatif bien sur. Car vu la qualité des ouvrages, ils méritaient d’être traité avec respect et délicatesse. Et donc avec un peu plus d’attention de la part de nos deux protagonistes.

Ça dernière remarque fit apparaître un mince sourire sur les lèvres de la demoiselle * Ne nous voilons pas la face, nous ne nous aidons pas mutuellement, car nous redoublons de maladresse lors que nous sommes ensemble. Mais est-ce pour la même raison ? Ça je l’ignore.* Il s’empressa de ramasser les livres, après avoir pris une inspiration comme pour se donner du courage, et de les poser sur un endroit stable d’où ils ne chuteraient pas. Sauf en cas de tremblement de terre, mais on ne peut pas tout prévoir !

Il avait levé les yeux quelques secondes après la jeune femme et fut totalement désemparé devant cette unique larme. Il essuya cette perle translucide, cette preuve de souffrance physique et morale. Comme par réflexe, et Lily-Rose-Alix éprouva une gêne intense de ce geste instinctif, elle attrapa la main de son enseignant pour la maintenir contre sa joue. Elle la relâcha presque aussitôt. Qu’aurait-elle put faire d’autre ?

*Nan mais qu’elle idiote ! J’me bafferais si je pouvais ! Alors là je suis mûre pour l’asile. Mais qu’est ce qui m’a pris enfin. Des années que je me maîtrise, chaque jour à chaque seconde, aucun geste d’humeur. Et là… Les deux pieds dans le plat. Avec un homme en deuil par-dessus le marché. … *
Et son cauchemar éveillé n’était pas fini, car en plus il lui demanda ce qui n’allait pas. Pouvait-elle lui en parler ? Son cœur hurlait « oui », sa tête clamait « non ». Comme une noyée en mer, balloté au rythme des vagues, sans espoir de secours extérieur immédiat. Torturée, marqué au fer par des obligations, ployant sous sa charge, ses épaules frêles écrasées par les responsabilités que la plupart des mortels ne connaitraient jamais. Les épaules tremblantes, les poings fermé à s’en rentrer les ongles dans les paumes et au poing de s’en faire blanchir les phalanges, la vision obscurcit par les larmes qui refusait de ruisseler de son visage, ou plutôt qu’elle refusait de laisser couler sur son visage et pourtant si droite. Faible et forte à la fois. Femme et enfant. Elève. Professeur parfois pour ses camarades. Mère dans un futur à la fois proche et lointain. Un être de chair et d’os. Une voix unique et sublime.
Enfin, ses épaules cessèrent de s’agiter, ses mains se décrispèrent, les larmes jaillirent de ses yeux rouge, mais dont la vision était de nouveau net. Sur son visage, la détermination. Elle était de nouveau mettre de ses émotions, de son corps. Elle avait fait son choix.

« Vous voulez vraiment savoir ? C’était une question rhétorique qui n’attendait pas de réponse, aussi continua-t-elle de parler, d’une voix presque neutre, comme si elle n’était pas concerné de manière directe : « Je suis épuisé. … Toujours tenir le rôle qu’on attend de moi. Mon père, d’abord qui m’a engagé dans un mariage arrangé. Ma mère qui veut que je sois une ‘Bonne fille’ et que je fasse plaisir à mon père. Les professeurs qui attendent de moi autant de perfection que je peux leur en apporter. Les élèves qui attendent que je fasse des miracles pour retarder les échéances des devoirs à rendre. Fatigué de ne vivre que pour les autres. De n’être qu’une poupée de porcelaine destinée à passé de la cheminée paternelle à la cheminée nuptiale avec un homme que je ne connaispas. Exténué de me cacher à moi-même les sentiments que j’éprouve pour une personne qui m’es inaccessible. Meurtri de ne pouvoir faire ce que je veux de ma vie. Trop faible pour fuir cette vie que j’abhorre. Incapable de vivre comme un animal traqué, ce qui m’arrivera par ailleurs si je fuis. Seule de ne pouvoir me confier à quiconque. Incomprise par mes camarades qui ne peuvent comprendre que je n’ai pas le choix. Incapable de profiter de ma jeunesse par peur du tourbillon qui m’entraine un peu plus vers une vie de poule pondeuse destinée à mettre au monde un Héritier mot qu’elle avait plus craché que prononcé tant cette idée la rebutait et ce n’est pas que je ne veuille pas d’enfant. Je ne suis que l’ombre de moi-même, ce que j’ai toujours été et que je serais jusqu’à ma mort car c’est ainsi que ma vie à été programmé du berceau à la tombe. Sa voix avait faibli lors des derniers mots et à présent n’était que murmure Alors voir tout ce que j’ai pu souhaiter pour mon passé, mon présent et mon futur à la fois si près et si loin, c’est trop … dur!» La tirade avait été prononcé d’un trait et la jeune femme se sentait vidé, pourtant elle garda les yeux rivés dans ceux de son mentor. Soudain, ses jambes vacillèrent et elle chercha à attraper l’étagère afin de ne pas tomber. Ce faisant, elle fit de nouveau dégringoler les livres à terre. *A l'avenir il faudra que je pense à ne pas sauter de repas.* C'est ce qu'elle pensa avant de perdre connaissance.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyDim 3 Jan - 2:34

(Revu et corrigé, ou plutot ce que j'ai pu remarqué. Dis moi si cela te convient)
Devant la détresse, peu de gens arrivent à résister. Vous allez me dire pourquoi? Simplement pour maintenir nos défenses personnelles contre la douleur, le danger et l'insécurité et continuer à se méfier des uns et des autres. Pourtant comment réagiriez-vous, vous, en apercevant une femme avec un enfant mort dans les bras, un massacre dans un village, une veuve devant le cercueil de son mari ou plus courrament une personne qui pleure juste en face de vous? Pour connaitre la situation, je peux vous dire que je ne sais pas quoi faire. Et pourtant Owen a réagit dans une scène de la vie similaire. Là c'était déjà un exploit de prendre une décision. Mais en plus sa réaction n'attira ni incompréhension, ni rencoeur, mais bien de la sympathie et une entente mutuelle. Ou plutôt cela réalisa un fantasme, inattendu, de la jeune femme. Sa main délicate se déposa sur la sienne et s'envola aussi vite que l'ombre devant la lumière. Une étincelle s'alluma dans les yeux du professeur, celle qui fait douter, celle qui fait espérait, celle qui fait mal, celle qui prend le coeur, celle qui pose des questions.

Voulant tout de même comprendre le rapport entre la gêne auparavant et les larmes, l'homme murmura une interrogation. L'hésitation se révéla dans les yeux de la cinquième année. Le directeur des Poufsouffles avait l'impression qu'elle retenait un fleau de se déverser. Ses poings se serrèrent (non remarqué par le professeur) et ses épaules tremblèrent. Quelques secondes suffirent à la demoiselle pour se décider. Ces secondes devaient ressembler à une éternité pour celle-ci, et le fut pour le quadragénaire, qui avait l'impression que le temps s'était arrêté, soudain, noyé dans les yeux verts intenses de sa partenaire.

La réponse s'annonça.Ses épaules ne tremblèrent plus. Les eaux jaillirent de ses yeux magnifiques, qui ne vacillèrent pas. . Ils restèrent planter dans ceux de l'homme, affaibli par la vie, déstabilisé en une seconde. Les siens ne fuyèrent pas non plus, cherchant à aider, cherchant à soutenir, cherchant aussi la vérité et la voie pour son propre avenir.

La tirade, incroyablement longue, incroyablement remplie en émotions, toucha de plein fouet le coeur et la tête de l'homme qu'il était. Oui, il connaissait la situation, il l'avait vécu, il l'avait surmonté. Maintenant les rôles étaient échangés. La différence d'âge était la seule différence avec le passé. Il se rappela son amour pour Laureen, prise au piège dans un mariage arrangé, lui fiancé à une intrangère fortunée. Les premiers mois furent épouvantables, déchirés par les familles et les sentiments. Mis à part de ses souvenirs, Monsieur Jensen, conserva les yeux plantés dans ceux de la jeune femme. Il hésitait à agir plus: la prendre dans ses bras, juste lui tenir la main, conserver les yeux dans les siens, ou fuire de la tête.Chaque acte signifierait quelque chose. La situation en elle-même correspondait déjà à un changement.
Les révélations de Miss Blacksnow finirent de décomposer l'être humain que l'ex-Poufsouffle était. Les paroles sortirent, violentes et sans retenues. Rien de plus étonnant que de lacher prise à la réalité, et de déballer la vérité. Et c'était dit en un souffle, celui de la délivrance. Ainsi l'homme découvrit qu'elle subissait aussi un mariage arrangé à son plus grand damme. Qu'il haïssait ces coutumes entre les hautes classes sociales. Il haïssait de surcroit les pressions imposées aux enfants, comme le manque de sentiments du père de son élève, ou la demande appuyée de sa mère en la faveur de l'honneur et non du bien être. Et soudain ce fut à son tour d'en prendre un coup, lui en tant que professeur. Exigeait-il la perfection? Oui surement, implicitement. Il voulait donner des armes pour l'avenir, pour que chacun trouve sa voie. Devait-il changer? ce n'était pas le moment d'y réfléchir. En tous les cas, la jeune femme acheva une autocritique périlleuse et meurtrière. L'enseignant en avait mal au coeur et au ventre pour elle.
Owen se décida, il attrapa la main de la jeune femme.Prêt à oarler et la réconforter. Non il n'avait pas pensé à l'avenir à cet instant mais bien à la personne en face de lui. Les états d'âme de la demoiselle reprirent le dessus et son corps lacha prise. Juste assez lentement pour que le professeur de botanique puisse réagir, trop tot pour qu'elle se protège seule. D'un geste rapide, et peu assuré, l'homme attrapa la taille de la femme, puis eut juste le temps de mettre la seconde sous la tête. Il l'a saisit quasiment aussitôt pour la porter complètement dans les bras, le corps ballotant de tout son long. La sécurité de Miss Blacksnow le préoccupa. Que devait-il faire? Appeler l'infirmière et se mettre dans une position délicate? La déposer sur le canapé et appeler un ami docteur pour vérifier son état de santé? Ou juste attendre qu'elle se réveille? C'était à ce moment là que la Poufsouffle se réveilla, ainsi dans les bras de son directeur. Là il devint rouge tomate, et n'hésitat plus. D'un air un peu bête, il tenta de formuler une phrase cohérente.

Hue.. ba....je voulais... Vous vous êtes...l'étagère était ...vous vous êtes évanouie...je vous ai rattrapé... Et heu.... heu...comment allez-vous?

Il se dirigea vers les fautueils de la bibliothèque où il la déposa délicatement. Se retournant, il alluma la cheminée d'un mouvement de baguette, fit venir une couverture de l'appartement et vint s'accroupir devant la jeune femme, les yeux inquiets, prêt à faire ce qu'il faudra pour l'aider.
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Lily-Rose-Alix Blacksnow
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 4 Jan - 0:04

Lily-Rose-Alix senti son corps lui revenir. Non pas qu'on lui avait enlevé. Mais elle avait momentanément oublié la sensation d 'avoir un corps pendant le peu de temps que dura son inconscience. Elle avait même l'impression que ses paupières pesaient des tonnes, que ses bras et ses jambes étaient en plombs, elle sentait le sangs lui cogner les tempes en même temps que les battements de son cœur.

Quand elle eut un peu conscience de son corps, elle se rendit compte qu'elle n'était pas à terre comme elle aurait dû l'être et qu'elle n'avait pas froid. Non pas qu'elle souhaita être à terre. Simplement elle ne s'attendait pas à se retrouver la où elle était : Dans les bras de son professeur. Ce qu'il vit assez rapidement puisqu'elle avait bougé la tête de façon à le voir. Elle avait mis la tête dans la creux de son épaule et sentait son odeur d'homme, la chaleur de ses bras, de ses mains et de sa poitrine contre laquelle il l'a maintenait. Loin d'une étreinte sensuelle, il y avait toutefois un petit quelque chose d'électrisant. Et il semblait la porter si facilement.

Elle était encore un peu ralentit par son évanouissement, et eut du mal à comprendre le sens des paroles de son professeur qui n'étaient pas des plus claires. Il cherchait à se justifier et rougit violemment. Elle même était tellement pâle et à moitié dans les vapes qu'elle ne put rougir. Elle lança un pathétique et improbable "Ça va" auquel elle même ne croyait pas. Elle ne s'était jamais sentit aussi faible, aussi bien physiquement que moralement. *Bon sang, mais pourquoi ai-je l'air aussi pathétique. Comme si avoir craqué devant lui n'était pas suffisant. Pourquoi la condition féminine nous rend si faible?*

Il l'installa confortablement dans un fauteuil, telle une poupée de porcelaine, alluma un feu, la couvrit d'une chaude couverture, et la couvait d'un regard inquiet qu'elle n'avait jamais vu pour elle chez personne. Peut être s'agissait-il d'un professeur inquiet pour son élève. Pourtant elle doutait. Et elle doutait sérieusement. Elle n'était pas exactement sûre de ce qu'il s'était passé ! Mais l'espoir était là, faisant battre son cœur plus vite dans sa poitrine - heureusement qu'il n'eut pas l'idée de vérifier son pouls - faible lueurs dans son monde obscur. Pourquoi un professeur rougirait-il de porter une élèves malades? Pourquoi lui prendrait-il la main si elle pleurait?

Prenant son courage à deux mains et après une profonde inspiration, elle se résolu à poser la question qui lui brulait les lèvres :
"Professeur, pourquoi avez vous pris ma main, avant que je ne m'évanouisse?" Sa voix n'était que murmure et douceur. Mais au fond d'elle même, elle aurait voulu pouvoir crier au ciel :*Pourquoi?pourquoi? Pourquoi?...*

Elle était quasiment certaine qu'il lui avait attrapé la main AVANT qu'elle tombe. Mais pourquoi? Ses lèvres tremblaient. D'indécision. D'anxiété. Elle aurait voulu pouvoir lui dire qu'il était cette personne inaccessible, elle avait besoin de lui, qu'il occupait ses rêves et ses pensées à chaque instant du jour et de la nuit. Un simple geste ou un mot de sa part et elle serait traitre à son sang et à son rang. Tout ce qu'elle aurait souhaité lui dire ne quitta pas sa gorge. Trop peur du refus. Il était le professeur, elle l'élève, barrière qu'elle n'osait franchir. Pourtant, une lueur d'espoir faisait briller ses yeux de milles feux, ses joues reprirent des couleurs. *Je vous en prie, dites-moi. J'ai tellement besoin de savoir,... tellement besoin de vous,...*

Sortant une main de sous la couverture, elle la posa par dessus - après avoir repoussé une mèche de cheveux qui la gênait - pour être prête. Prête à quoi? A saisir celle de son professeur? A se cacher le visage pour pleurer? Seul l'avenir nous le dira... En attendant, elle continuait de fixer le beau professeur de Botanique Owen Jensen, le coude gauche en appuie sur l'accoudoir, buste incliné vers son professeur. Espoirs. Peurs. Espérance. Angoisses. Désirs. Tourments. Transe. Hésitation. Émois. Attente,... Insupportable attente,...
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MessageSujet: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMer 6 Jan - 19:53

Accroupi face au fauteuil où siégeait Lily-Rose-Alix, le professeur recula instinctivement en entendant la question de son élève. Elle lui rappelait insidieusement son rôle au sein de l'école et à son égard. De surcroit, la demoiselle le plaça face à ses réactions, face à son choix impulsif. Ses yeux devinrent soudain un puit de doute et de peur, plantés dans ceux de son vis-à-vis. Ceux-ci étaient innondés d'une lueur nouvelle, vive et attirante. Les pommetes qui les accompagnaient, rosirent aussi par la même occasion. L'homme baissa la tête, ne bougeant plus d'un pouce. Il fallait à tout prix qu'il se sauve de cette situation. Et puis comment le faire sans blesser son élève? Réfléchissant deux secondes, sa voix raucailleuse à l'instant perça le silence de la pièce.

Je voulais vous montrer ma compassion envers ce que vous me révéliez. Je ne suis pas très doué avec les mots. Ma réaction était inadaptée, je vous prie de m'excuser.

Ne tenant plus, gêné au plus au point, l'homme se redressa sur ses pieds, n'osa plus fixer son élève. Son regard se porta sur les innombrable étagèrent remplis d'ouvrages plus ou moins anciens, récoltés lentement, lu avec plaisir, transmis de temps en temps à ses enfants. Il s'écarta du fauteuil sans lui laisser le temps de répondre.

Je vais vous préparer à manger, vous n'êtes pas en forme.

Il s'en alla sur ses mots, très vite éjectés pour fuire. Aller là où il sera en sécurtié. Là où il se perdra. Si il avait eu une nourrice, il serait surement aller boire. Oublier. Oublier sa vie. Ses fautes. Ses maladresses. S'éloigner vite de la tentation. C'était malsain. Et ses enfants. Et sa femme.

Sur ses pensées, il avait parcouru machinalement le couloir et siégeait déjà au milieu de la cuisine. Disons le coin cuisine, car en effet, il avait décidé que la cuisine, le salon et la salle à manger ne serait qu'une pièce. AInsi les enfants pouvaient etre vers lui et lui pouvait les surveiller de la cuisine. Par automatisme, il alluma les bougies qui éclairèrent aussitôt les surfaces. L'évocation de sa femme, le fit lacher prise, il explosa en larmes. Il avait réussi à résister à celles-ci depuis plusieurs mois et tout revenait. Les souvenires de l'adolescence, les conquêtes, LA conquête de Laureen, leur mariage, leur vie, leurs enfants. Appuyer sur un plan de travail, le dos vouté, les épaules tombantes, sa tristesse le submergeait, les douleurs l'envahissaient. L'élastique, qui pouvait le représenter, venait de claquer, se briser en deux. Dix minutes lui furent nécessaire, voire plus, pour se resaisir et oser penser à s'essuyer les yeux rougit par les eaux déversées.

Owen se devait de garder la tête haute, comme il le faisait depuis neuf mois. Une élève avait besoin de lui pour l'instant, enfin surtout de quelque chose de nourrissant. Il devait lui avoir causer des tortures psychiques et s'en voulait d'ores et déjà. Allait-il pouvoir la regarder encore une fois sans baigailler?

Que faire? Gratin de pates, poulet au curry, l'embrasser. NON.

L'homme tenta de se concentrer.

ALors Porc au caramel et riz. Peut etre plus sucré: tarte aux fruits. Non j'ai pas de fruits. Heu roulés aux nutella. Crepes. trop long.

Monsieur Jensen ouvrit les placards, sortit des agrédients. Il remua de la baguette et les casseroles se mirent en position, prête à servir pour la bonne cause. Une dinde aux épices mijota rapidement, cuisson accélérée par la magie. Des pâtes cuisèrent dans une casserole à coté. Puis se fut au tour d'un dessert: milshake aux speculoos.

Ho elle va pouvoir découvrir ce que c'est. Bon ce n'est pas la même que la pâte à tartiner mais c'est aussi bon.

Le quadragénaire s'arrêta soudain, se maudissant d'avoir de telle pensée pour faire plaisir à la cinquième année assise dans la bibliothèque de son appartement.

Il inspira un grand coup et se prépara à retourner dans la salle. Il ne devait pas craquer.

A petits pas, l'homme portait des assiettes , des couverts, un sous de plat et des verres sur un bras et controlait par la baguette le plat de dinde avec les pâtes dispersées sur les bords. Lorsqu'il pénétra dans la bibliothèque, il se stoppa net en apercevoit la silouhette de la jeune femme. Comment pouvait-il résister? Il n'osa plus bouger.


Dernière édition par Owen Jensen le Jeu 7 Jan - 23:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyJeu 7 Jan - 21:08

Des fois on se dit ce ça ne peut pas être pire. Et pourtant. Là difficile de tomber plus bas : En l'espace de quelques minutes, Lily-Rose-Alix avait craqué nerveusement, balancé en pleurant tout ses soucis au visage de son professeur, tombé dans les pommes et enfin réussi à se faire jeter sans avoir fait de déclaration, un vrai coup de poignard en plein cœur pour cette dernière raison. Et à ce moment précis elle pensait vraiment que rien ne pourrait être pire.

Et pourtant, elle eut l'impression qu'on lui retournait le poignard dans le cœur histoire de faire plus mal. Ce qui provoqua ce surtout de l'arme blanche? De voir son professeur bredouiller une pauvre explication sur la raison de son geste, de le voir détourner le regard gêné, de le voir fuir (pour une raison relativement bonne si on tient compte du fait que Lily venait de s'évanouir),...

C'est ainsi qu'elle se trouva de nouveau seule dans la bibliothèque.

Le temps qu'elle réalise la scène qui venait de se dérouler et dans laquelle elle n'avait pas vraiment participé, il était parti depuis plusieurs minutes déjà! Elle était resté prostré dans le fauteuil, incapable de se mouvoir ou de réfléchir correctement. Il l'avait repoussé sans même qu'elle fasse une déclaration. Son monde s'effondrait un peu plus autour d'elle. Elle savait être une de ses élèves préférés, mais là, aucun doute quand au fait qu'ils ne pourraient se retrouver seul dans la même pièce sans être embarrassé comme pas permis.

Quand elle eut repris en partie ses esprits, la sous-préfète songeât qu'elle aurait aimé fuir elle aussi. Malheureusement pour elle, c'était totalement impossible. Son corps refusait de lui obéir. Quand elle tenta de se relever, elle se sentit mal immédiatement. Elle ne put que se mouvoir assez pour s'enrouler dans la couverture alors qu'elle tremblait de tout ses membres.

Elle ne saurait dire combien de temps il s'écoula alors qu'elle restait les yeux dans le vague, le cœur et l'âme en ruine, sans perspective d'avenir réjouissant, simple objet destiné à mettre bas un héritier pour perpétrer la famille. Les sentiments qu'elle avait d'accord niés avec obstination, puis enfin admis peu à peu, ne la faisait que souffrir d'avantage.

La mort, idée qui l'avait effleuré un bon nombre de fois, semblait de nouveau l'appeler comme un phare attire les navires perdu dans la tempête. Le suicide était considéré comme un acte égoïste. Mais, si on en arrive à de tel extrémité, n'est ce pas par manque d'aide? Par peur de ce que peuvent penser les autres? Par peur que cette vie ne dure jusqu'à la mort? Quelles autres solutions alors que de se donner soi même cette mort tant souhaité. L'amour des proches n'est parfois pas suffisant au vue de la tâche à accomplir.

Pouvait-elle lui infliger cela? Lui qui avait déjà perdu son épouse? Comment prendrait-il la mort d'une élève? Comme un échec personnel? Pire peut être? Probablement après ce qu'il venait de se passer entre eux. Cela ne pouvait que l'affecter d'avantage. Et elle ne pouvait pas faire ça!!!! C'était ça aimer, se contenter de voir sourire l'être aimé, même si on n'y est pour rien, même si on le regarde de loin, même si le sourire ne nous est pas destiné. *Que c'est dur d'aimer. Et c'est pour une durée indéterminée. Donner, recevoir, échanger parfois. Quand ça fonctionne bien. Parce que là, c'est clairement à sens unique.* Son cœur se serra de nouveau à cette pensé. C'était tellement dur. Bien plus que de devoir épouser un inconnu. Ou de devoir satisfaire les exigences paternelles. *Et je ne peut même pas demander à changer d'école sans être obligé de passer par un interrogatoire complet. De plus c'est la meilleur école, mes résultats son bon, je n'ai aucune raison de vouloir changer d'école. ... Sauf peut être pour faire des études à l'étranger!!Hum faudra que je me renseigne!*

Elle ferma les yeux, laissa sa tête reposer sur le rebord du fauteuil, pencha son buste sur la gauche et plia ses jambes vers la droite. Elle aurait aimé ôter ses chaussures pour garder ses jambes contre elle et les avoirs sous la couvertures dans laquelle elle était enroulé, mais ce n'était pas envisageable une seule seconde, "éducation et sérieux oblige". Elle était toujours très pâles, tellement pâlotte que ses lèvres paraissaient presque rouge, ses cheveux noir tranchaient sur le velours rouge sombre,... Immobile comme une statue, belle comme une poupée de porcelaine, mystérieuse inconnu d'un portraitiste célèbre. Elle avait fait le vide dans sa tête, refusant de penser à quoi que ce soit. Et elle attendait le retour de son professeur. Non pas de son professeur. Du professeur de botanique et directeur de la maison Poufsouffle : M.Jensen.

Elle n'avait pas de montre et n'avait aucunement conscience du temps qui s'écoulait. Chaque grain de sable du sablier s'écoulait-il avait lenteur? ou avec rapidité? Elle ignorait ce que faisait M.Jensen et ne voulait pas y penser. Il devait être en train de préparer quelques petites choses à grignoter histoire qu'elle puisse regagner son dortoir sans s'écrouler dans un couloir! *Ne pas réfléchir. Je me fais juste du mal!!*

Continuant à se concentrer sur rien, ce qui n'est pas une tâche facile, elle crut sentir un regard sur elle. Ce genre de regard insistant qui vous met à nu. N'y tenant plus, après plusieurs très longues secondes, elle ouvrit les yeux et tourna la tête pour voir la porte de la pièce. Porte ouverte, M.jensen au seuil de la pièce, les bras chargés de nécessaire de table, un plat contenant viande et ce qui ressemblait beaucoup à des pâtes. Elle fit un petit sourire contrit et annonça faiblement : "Désolé de ne pouvoir vous aider, je ne peux pas me lever sans avoir la tête qui tourne."

En le regardant plus attentivement, elle s'aperçut qu'il n'avait pas bonne mine lui non plus. Il avait les yeux marqués par la fatigue et il y avait des traces de ce qui était surement des larmes sur ses joues. Il semblait comme figé. Par quoi, elle l'ignorait. Et préférais ne pas le savoir si cela devait accentuer le trou béant dans sa poitrine. Pourtant la petite coquille vide ne put s'empêcher de spéculer sur les raisons du mal être de son aimé. Car c'est cela être amoureuse. Se soucier du moindre grain de sable qui pourrait gripper le sablier de la vie de l'être cher.*Tant que je ne suis pas la cause de son malheur, je devrais pouvoir vivre avec. Ou plutôt sans, en l'occurrence, vu qu'il ne veut pas de moi!*

Ne pouvant rester en sa présence sans que cela prolonge ses souffrances, elle fini par se résigner à dire un peu plus fort que précédemment : "Professeur?"
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyVen 8 Jan - 20:12

Debout, au seuil de la porte, les bras chargés, Owen était figé. Complètement figé. Une statut aurait été plus vivante à cet instant que lui. Même les bruits n'osaient se produirent pour ne pas arrêter le moment. L'homme fixait le fauteuil où se dessinait quelques contours de son élève, oui pas une élève mais bien SON élève. Enfin, il s'interdisait de vouloir plus, par moralité, par responsabilité, par sagesse peut-être, ou idiotie. Disons aussi qu'il ne s'était pas rendu compte tout de suite de l'attirance de la femme envers lui. De plus son deuil mais surtout sa douleur l'interdisaient de penser à ce genre de chose. Du moins jusqu'à ce soir. Pourquoi tout ne pouvait pas rester simple, elle l'élève et lui le professeur. Non la vie n'était pas comme ca. Et si les choses étaient simple, il n'aurait jamais épousé Laureen et eut trois enfants merveilleux et au final peut etre même jamais posé son regard sur Miss Blacksnow. La silouhette de cette dernière le fit se stopper immédiatement, n'ayant jamais aperçut une femme dans ses lieux. Vous allez me rétorquer: et sa femme. Malheureusement, son épouse n'aimait pas lire et ne partageait pas du tout cette passion avec lui. C'était un peu son jardin secret à lui, les enfants n'appréciant pas encore l'endroit. Cette présence féminine dans les lieux attendrit le coeur déjà fragile et prêt à craquer du professeur de botanique.

Soudain une paralisie le prit. Pas par maladie. Un mal-être le submergea. Une seule fois cela se produit dans sa vie, un genre de prémonition. Il était très rationnel et n'écoutait pas les balivernes de divination et autre cartomancie. La magie était quelque chose de scientifique, dont l'utilisation requiérait de l'entrainement et de la méthodologie. Et pourtant une vision avait eu lieu six ans auparavant. Une jeune fille solitaire pénétra la grande salle pour la répartition ainsi qu'un jeune homme bien plus mûr et avancé qu'il n'y paraissait. Cette demoiselle, bien droite affrontait les regards et ne parlait pas. De poufsoufle, elle marqua les esprit par son caractère, son savoir. La prémonition du professeur avait été de la voir enceinte, heureuse puis la rudesse de la vie, seule dans un manoir. Vous l'avez reconnue, il avait prémoni l'avenir de Thélie Ketricken, mais n'en avait jamais parlé. Pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait pas cru lui-même. Sa "prophétie" avait mis en lumière ce garçon de 11 ans, plus droit qu'un adulte, plus mûr que les sages, plus appliquées que les filles bien élevées. Son destin noir finit par la tombe, mais rendit une autre Poufsouffle heureuse avec son héritier avant de trépasser.

Enfin là, dans la situation, seules les sensations similaires importaient. Il savait qu'il avait une prémonition, bien que cela lui en déplaise. Dans la bibliothèque, il voyait Lily-Rose-Alix bouquinant Le rêve se hacha et il se vit encore dans cette pièce avec la jeune femme, étudiant ensemble les Aspics. De nouveau une coupure, un passage avec les enfants dans la grande pièce de savoir où régnait la joie et la bonne humeur quelques années plus tard. L'instant se coupa de nouveau et il vit de nouveau Miss Blacksnow à l'âge actuel qui pleurait. Dans une nuit noire, il se vit effondré, des journeaux sur la table basse, où l'annonce du mariage de son élève avec un riche homme paraissait, photos à l'appuie. Les rides se formèrent sur son visage de plus en plus fermé, et les images de la jeune femme hantait la pièce où la morosité régnait. La Poufsouffle pénétra soudain les lieux, le visage faitguée, les larmes aux yeux demandant soutien à l'homme. Le regard brisa le coeur d'Owen.

Se réveillant brutalement, les larmes prêtes à couler, il n'entendit aucunement les interventions de la cinquième année. Se resaisissant, il évacua aussitôt ses pensées, se donnant un visage reconstruit où tout allait bien. Veine tentative face à ses yeux rougis par les larmes précédentes, il afficha pourtant un sourire timide.S'avançeant jusqu'au fauteuil, il s'agenouilla pour faciliter la pose des assiettes. Puis plaça le dessous de plat, et y apposa le repas fraichement préparé. Se tournant vers la jeune femme, installée sous la couverture, il allait pour lui proposer de manger. Il rencontra un visage faitguée et triste, le même que celui de son rêve. SOn coeur toujours en émoit se fissura un peu plus.

Que devait-il faire? Suivre son instint ou les règles de la société. En y réfléchissant bien, rien ne lui interdisait sa proposition comme prétendant devant son père. Bien qu'il ne serait surement pas retenu, la demoiselle pourrait le choisir. Mais à l'instant il ne pouvait se permettre de réfléchir à cela, il fallait qu'il se décide: suivre quel avenir dévoilé (que partiellement). Rien ne lui affirmait que ce qu'il avait vu d'heureux correspondait à un choix de ce soir et rien ne lui affirmait qu'il serait si seul s'il se refusait à elle.

*tilt*
*décision prise*

Owen, toujours accroupi, déposa sa main sur celle de son élève. Baissa la tête et finalement releva pour bien plonger ses yeux dans les siens. Son coeur battait la chamade, et il avait l'impression de jouer sa vie à cet instant. Les mots avaient du mal à former des phrases et surtout à sortir de sa bouche.


JE ...Vous... heu... Je vous ai pris la main tout à l'heure pour vous soutenir, à ma manière. Mais c'était aussi pour vous montrer que je comprenais ce que vous ressentiez, car je l'ai vécu aussi.

Ne trouvant pourtant pas les mots, l'homme embrassa la main de son élève pour lui signifier d'autres sentiments qu'il ne savait exprimer.
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Lily-Rose-Alix Blacksnow
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptySam 9 Jan - 14:23

Il n'avait pas sembler l'entendre. Il en fallait toujours beaucoup pour inquiéter Lily-Rose-Alix. Il faut bien rappeler que sa mère était malade depuis aussi loin que la jeune fille s'en souvenait. Un moment d'absence, cela arrive à tout le monde, mais en général, l'expression du visage reste neutre ou béate. Là, elle voyait sur son visage une succession d'émotions diverses : stupeur, joie, douleur, peur,... Elle cru même apercevoir une larme, mais n'en était pas sûre. Il faut dire qu'il était toujours au seuil de la porte. Elle ne savait pas si elle devait ou non faire quelque chose. Et un pli d'inquiétude barra son front. Et pour une fois personne ne lui répliqua méchamment qu'elle allait être ridé comme une pomme si elle continuait à froncer les sourcils ainsi.

Enfin, il sembla reprendre possession de son corps et se dirigea vers elle. Il semblait bouleversé. Elle était totalement perplexe. Il s'agenouilla près de la table basse pour y poser avec douceur l'ensemble de la vaisselle et le plat, puis se tourna vers elle. Il posa sa main sur celle de la jeune femme. Cette main si grande, si chaude qui emprisonnait la sienne petite et froide. Elle était totalement sous le choc. Mais que ce passait-il? Son esprit était totalement embrouillé, partagé entre la joie d'un possible, la peur d'une déception, l'incompréhension du geste. Il ne la regardait pas, et c'était tant mieux car elle ressemblait à un poisson hors de l'eau.

Puis il releva la tête, et Lily-Rose-Alix se morigéna afin de fermer la bouche, d'arrêter d'espérer et d'attendre les explications du professeur. Il plongea ses yeux marron dans ceux de son élèves et commença à parler. Hum. Il commença à bafouiller plutôt. Sa première phrase l'enfonça dans un puits de douleur sans fond. *J'ai bien fait de ne pas espérer, ce n'était ... qu'une marque de soutien et de compréhension* Le creux dans sa poitrine se fit plus douloureux, plus grand, plus sombre. Le froid la rattrapait malgré la couverture. Le néant l'appelait avec plus de force que jamais. Elle aurait voulu fuir cette main, ces mots, ce professeur, ... son professeur. Plus que jamais seule. La révélation qu'il avait vécu la même situation n'atteignit pas le cerveau de la jeune femme.

Ensuite tout bascula. Il déposa un baiser sur le dos de la main de la jeune femme. L'espoir et l'amour embrasa le cœur de la jeune femme, repoussant les ténèbres aux confins du corps de l'adolescente, anesthésiant sa douleur, ravivant l'espoir. Elle aurait souhaité parler, poser des questions, comprendre ce qu'il s'était passé, mais les mots se bousculaient dans sa tête, refusant de former des phrases cohérentes, refusant de franchir ses lèvres.

Alors pour être sûre de ne pas rêver, d'avoir compris ce qu'il n'avait pas dit, mais qu'il avait chercher à exprimer, elle sortie sa seconde main de sous la couverture, l'approcha avec lenteur du visage de l'homme. Du bout des doigts, elle effleura la tempe droite du professeur, puis descendit et frôla sa mâchoire en revenant vers le menton, puis elle caressa sa lèvre supérieure pour descendre vers l'inférieure. Et, après avoir frôlé son cou du haut vers le bas, comme un oiseau sur une branche, elle posa sa main droite à la base de son cou, à la naissances de ses épaules larges et solides. La main gauche toujours emprisonnée dans celle du professeur. *Non pas du professeur. De mon amour. Il n'est pas mon professeur en cet instant.*

Elle décolla son dos du dossier du fauteuil et s'inclina avec une lenteur qui devait tout à la volonté de prolonger l'instant, l'hésitation, l'inexpérience, la peur de ne pas savoir comment s'y prendre pour embrasser, l'attente à la fois délicieuse et douloureuse de la première étreinte, du premier amour, du premier baiser. La distance qui séparaient leurs visages semblaient à peine se réduire et pourtant, après de très longues secondes, ses lèvres étaient à quelques 3 ou 4 centimètres de celle de l'homme. Elle remonta sa main vers la nuque, appuyant un peu plus que nécessaire le pouce sur le coté pour sentir les pouls de son aimé, yeux clos, son cœur battant au même rythme soutenu que lui. Elle sentait sa respiration plus qu'elle ne l'entendait. Ils partageaient le même air, empiétaient sur l'espace vital l'un de l'autre,...

Soudain, alors qu'elle s'apprêtait à franchir le pas, des paroles de sa mère, prononcés quelques mois auparavant, quand il avait été question du mariage arrangé, remontèrent à la surface : "Une femme ne prend jamais d'initiative dans un couple. Ce n'est pas son rôle. Elle doit répondre aux envies de son époux. Toujours faire passer son époux avant elle même, c'est bien compris ma fille?". Et brusquement des larmes se mirent à rouler sur ses joues : *Je suis en train de faire exactement l'inverse que ce qu'elle m'a dit ce jour là. Mais est-ce mal d'aimer et d'être aimé en retour? Pourquoi devrions nous souffrir séparément si l'on peut être heureux ensemble? Lui seul me voit comme un être vivant, une femme de chair et de sang. Lui seul me désire pour ce que je suis. Mais que suis-je? Amoureuse d'un professeur veuf depuis même pas une année et fiancé à un autre homme! Je ne le mérite pas. Je me conduis comme une trainée.*

Ne trouvant le courage de poser ses lèvres sur celles de son aimé, elle inclina la tête de sorte à ce que son front repose sur le sien, s'agrippant à sa main chaude comme si sa survie en dépendait. Et en réalité, c'est bien de cela qu'il s'agissait, de sa survie. Immédiate et futur. Une ombre noir enveloppa de nouveau son cœur, crispant ses mains, elle ne s'aperçut pas qu'elle enfonçait ses ongles dans la main et la nuque de l'être aimé, tandis que les larmes redoublaient, inondant son visage et leurs mains entremêlés. Tempête de sentiments contraires et jeune fille déboussolée.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptySam 16 Jan - 14:28

Suite à ses paroles, la demoiselle assise sur le fauteuil de velours rouge sombre, les jambes repliées sur le côté et recouvert par la couverture, ne répondit pas. Elle resserra juste son entrente sur la main et sortit l'autre de la chaleur pour venir effleurer le visage d'Owen. Ses yeux avaient reflétés tellement de sentiments des lors les phrases expulsées dans l'air et la compréhension que la main du professeur sur la sienne impliquait. Du doute, à la douleur, puis de l'espoir et de l'hésitation puis finalement l'affirmation emplissaient la demoiselle aussi perdue que l'homme dans la situation. Ce dernier vit cette main avancée, ne sachant si finalement ce qu'il avait décidé était la bonne chose. Maintenant qu'il s'était autorisé, il respecterait sa ligne de conduite et ne ferait pas un pas en avant pour reculer de trois. Tel était Owen Jensen, droit et décidé, assumant ce qu'il faisait, mais se gardant de réfléchir avant d'agir. Il ferma les yeux, profitant de ce contact physique si doux, sa tempe, sa joue, ses lèvres qu'il entrevrit par désir les yeux se redéposant sur Lily-Rose-Alix. Le chemin ne s'arrêta pas là, alors qu'il allait amorcer un mouvement de vol de baiser, enfin plutôt qu'il allait offrir un baiser; La demoiselle le devança et continua d'effleurer son corps, parcourant le cou et s'y stoppant.

Miss Blacksnow se décolla du fauteuil et se rapprocha lentement, effectuant les attentions que le quadragénaire avait eu quelques secondes auparavant. S'apprétant à franchir le pas, le coeur de celui-ci s'accélera, agissant sur sa respiration plus rapide et coupée. Un éclair traversa les yeux de la jeune femme et finalement elle ne déposa que le front sur celui de l'homme; pleurant de surcroit. Owen avait fermé les yeux quelques millièmes de seconde avant, juste assez tot pour ne pas apercevoir l'éclair. Surpris de sentir soudainement le front et non les lèvres de son amour, la tension en lui qui augmentait lacha un peu et les larmes coulèrent d'elles-mêmes. Tellement bien élevée, aucun bruit ne sortait de la Poufsouffle, ne révélant en rien la situation soudaine de détresse qu'elle subissait. Chacun pleurait face à l'autre. Les ongles se plantèrent dans sa main et dans son cou, faisant rouvrir les yeux du professeur de botanique. C'était à cet instant seulement qu'il entraperçut l'eau salée couler des yeux de sa vis-à-vis. De ses deux mains, il vint essuyer les larmes et soulever le visage de cette dernière pour qu'elle le regarde droit dans les yeux.

Se redressant sur ses genoux, il était plus grand qu'elle; mais surtout ses jambes s'appuyèrent sur les siennes. Les deux mollets de la demoiselle étaient congelés, ce qui troubla l'homme, au regard soudain inquiet. Elles devaient vraiment être froides pour qu'il le ressente au travers de sa robe de sorcier (car oui Owen ne portait que des robes de sorciers, et pas ses fichus pantalons qui emprisonnaient les parties privées et surtout qui l'empêchaient d'avoir chaud dans ses serres. Adeptes fdepuis toujours, il affirmait son choix de vêtements par des robes taillées sur mesure et avec des tissus de qualité. Parfois brodées, la discretion des finitions étaient à la hauteur des prix qu'il y mettait. Mais j'arrête dans parler ce n'est pas le sujet du jour.) Il se ragenouilla et prit délicatement les jambes de la demoiselle et retira les chaussures. Puis il déposa ses mains sur ses petits pieds gelées et les réchauffa doucement, tandis que sa voix brisa le silence.

Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas protocolaire. Chacun fait ce qu'il veut ici dans la mesure où il ne gêne pas les autres. Je veux que vous soyez comme chez vous et que vous oubliez les règles stupides que l'on vous a enseigné, notamment celle de préférer la souffrance au confort.

Sur ses mots, il déposa les deux pieds sur sa cuisse et releva son menton vers Lily-Rose-Alix. La contemplant, il reconnut la fémninité, la douceur qui l'avait toujours attirée vers elle, inconsciemment. ce n'était pas pour rien, qu'il l'avait toujours apprécié. La maturité relfétait déjà son action sur les traits plus mûrs que son âge du visage de la jeune femme. Oui elle n'avait que 15 ans, mais elle avti tellement plus dans son coeur, son esprit et son âme.Il aurait surement des réflexions de pédophilie et autre, mais il n'avait pas peur d'affronter la société avec une femme qui affirmerait ses positions. Pour cela pourtant il allait devoir faire des pieds et des mains pour convaincre Monsieur Blacksnow de la valeur d'un mariage ensemnle. Dès le lendemain, il ferai ten sorte d'établir une stratégie et d'inclure involontairement sa belle-mère pour arriver à ses fins. En effet pour que leur relation soit "autorisé" il fallait détruire le mariage arrangé et prouver que son partie était plus intéressant.

Chassant toutes ses pensées, la vision de la demoiselle lui rappela pleinement sa condition d'homme. Des plaisirs charnels l'envahissaient, controlés bien entendus. Il n'était plus un adolescent et ne découvrait pas ses sentations. Elles n'étaient pourtant pas opportunes à l'instant.

Les pieds toujours sur son genou gauche, la demoiselle était assise sur le fauteuil. Il vint déposer sa main droite dans le dos de la jeune femme tandis que la gauche se glissa sous les genoux, attrapant les deux jambes ensemble. De cette manoeuvre il put faire glisser très lentement la jeune femme vers lui. Arrivée au bord du fauteuil, il la souleva délicatement pour la déposer sur ses genoux à lui. (En gros, pour bien visualiser la scène, "Owen était agenouillé et la demoiselle asise sur le coté jambes repliées sous elle). Il maintenait ses yeux plongés dans les siens. Pour le confort de la demoiselle, il fit glisser son main vers la cuisse, lui permettant qu'elle ne glisse pas sur le sol. De sa seconde main, il redéposa la couverture sur les jambes de Miss Blacksnow.

Son visage à quelques milimètres de celui si délicat et encore humide de son amour, l'homme se baissa un peu et déposa un baiser doux et très lent sur les lèvres de Lily-Rose-Alix.



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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptySam 16 Jan - 17:37

Alors qu'elle avait l'impression d'avoir à peine posé son front contre celui d'Owen, celui attrapa son visage à deux mains, la força à relever la tête, et essuya avec douceur les larmes qui coulaient sur ses joues. Même sa propre mère n'avait jamais séché ses larmes comme il venait de le faire. C'était totalement désarmant pour la jeune fille. Mais tellement agréable de sentir qu'on pouvait compter sur quelqu'un. Elle était solitaire par habitude de fille unique et aussi parce que les autres élèves ne pouvaient pas la comprendre. Elle avait trouvé - enfin - quelqu'un capable de la comprendre et de la soutenir.

Ensuite il changea de position et avant qu'elle eut le temps de comprendre ce qu'il allait faire et par conséquent de protester, c'était déjà fait. De toute façon, elle aurait été bien en peine de lui refuser quoi que se soit vu l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait. Mais cela lui fit grand bien. J'entends vos sous entendu, il n'y avait rien d'intime ou érotique cher lecteur! Il lui avait simplement ôté ses chaussures vernis et maintenant prisonnier ses pieds dans ses grandes mains afin de les réchauffer.

C'était bien le seul caprice que son père lui passait : ses écarts vestimentaires. Elle avait une passion pour les vêtements et accessoires, tel que chaussures et sac à main(même si elle en utilisait peu pour les sacs). Sa mère l'avait appuyé, car Lily-Rose-Alix se comportait comme toute fille normalement constitué et qu'être jolie ne gâchait rien au contrat de mariage (d'autant plus quand le mariage est arrangé!!). Avec ses parents, ils avaient fixé un budget annuel qu'elle dépensait comme bon lui semblait. Je ne révèle pas le chiffre ici pour éviter tout risque d'étouffement (au cas ou vous seriez en train de grignoter) ou de crise cardiaque. Mais je termine ici mon aparté.

Les paroles de l'homme furent un baume pour le cœur blessé de la jeune femme. Tout l'inverse de ce qu'on lui avait appris depuis son plus jeune âge, mais exactement ce qu'elle avait besoin d'entendre. Elle tiqua sur le "comme chez vous", elle se sentait bien plus chez elle à poudlard, dans un dortoir avec d'autre fille que dans sa "chambre-musée". Ceci dit, cela sous entendait qu'elle reviendrait dans les appartements du professeur, et son cœur s'accéléra dans sa poitrine à cet idée. (Je vous y reprend à avoir des pensés perverses, cela n'avait rien de charnel, juste le plaisir de voir son amoureux!!!)

Avec toujours cette même douceur, ils posa ses pieds, glissa une main dans le dos de la jeune fille. Cette main irradiait de chaleur tandis qu'elle avait froid. Ce contact l'apaisait. Il passa sa seconde main sous les genoux de la jeune femme et la fit adroitement glisser sur lui. L'expérience. Cela aurait pu faire mal à la jeune femme de penser à l'épouse décédé d'Owen, mais d'une certaine façon, elle était reconnaissante à la défunte d'avoir participer à créer un homme capable de la soutenir. Elle se fit elle même la promesse de prendre soin de lui, comme sa première épouse l'avait fait auparavant. Ses pensées peuvent vous paraître démodé, rare son les couples qui ne divorcent pas, pourtant la jeune femme avait la certitude que c'était lui son âme sœur.

Par réflexe, elle passa ses deux mains autour du cou de son aimé. Non pas qu'elle ne lui fasse pas confiance, mais il faut avouer que ce genre de réflexe peut être bien pratique et qu'elle ne chercha pas spécialement à s'en débarrasser à l'instant. Il replaça la couverture sur la jeune femme à moitié frigorifié et la maintenait en place d'une main sur sa cuisse. Malgré la couverture, et pour son plus grand bonheur, la chaleur humaine de sa main sur sa cuisse éveillait en elle des sensations nouvelles. Nouvelles et déroutantes. La demoiselle avait du mal à analyser toutes les informations envoyées à son cerveau. Mais cela ne la gêna pas plus que ça, puisqu'il posa enfin ses lèvres sur les siennes et que son cerveau se vida totalement.

Contact doux et très agréable, comme une brise d'été agréable qui vous caresse alors que le soleil pour cuit. Elle se blottit un peu plus dans les bras de l'homme et chercha à prolonger le savoureux contact. Mais il arrive toujours le moment ou les amoureux doivent séparer leurs lèvres, ne serait-ce que pour respirer, action au combien humaine.

D'abord, elle recula un peu son visage pour mieux voir celui de son chair et tendre. Elle n'avait pas envie de parler et n'avait rien à dire. En fait, elle avait juste envie des lèvres d'Owen. Encore. Et au diable ses parents. Elle ferma les yeux et posa ses lèvres sur celle de l'homme. D'abord, comme lors de leur précédent baisé avec douceur, puis elle se décala et laissa un baiser à la commissure des lèvres, et revient sur les lèvres mais avec de plus en plus de force et un envie de plus en plus présente. Elle était limité dans ses mouvements de par sa position, mais caressait du bout des doigts la nuque, le cou et les joues de son amoureux. Puis, elle changeant de tactique, elle lui mordilla doucement la lèvre inférieure.

Glissant une main sous son bras (à lui le bras), elle commença à lui caresser le dos, d'abord timidement, puis avec un peu plus d'assurance au fur et à mesure. C'était si agréable, le frôlement du tissus sous ses doigts, le corps chaud pressé contre le sien, mais elle aurait voulu tellement plus, toujours plus, se laissant totalement dominer par ses émotions et sa passion.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyDim 17 Jan - 19:47

Les lèvres de Lily-Rose-Alix contre les siennes, le temps s'arrêta de tourner un instant. Juste assez long pour tout oublier, trop court pour en profiter. Et ce n'était pas la demoiselle qui allait contredire cette vérité, passant ses bras autour du cou, elle se résolut à offrir d'autres caresses et baisers au quaranternaire. L'envie montait de plus en plus en lui, même s'il tentait de la controler. Il avait beau avoir de "la bouteille" dans le jargon de mon pays, mais il n'en restait pas moins un homme.

Il aurait voulu pourtant la stopper un instant. Profiter des premiers moments ensemble, parler, discuter, échanger. Donner ses envies et ses visions de la vie. Confronter les goûts et les couleurs. Découvrir les attraits de l'un et de l'autre. Il n'y avait pas que le charnel dans la vie, mais bel et bien le quotidien et ce petit quelque chose qui fait qu on se lève le matin.

Et puis à vrai dire, Owen voulait savoir si elle était prête à passer le pas. Avoir des envies ne signifie pas forcément avoir réalisé le chemin nécessaire pour les accomplir. Il avait bien conscience de la jeunesse de son amour, et des responsabilités qu'elle avait envers sa famille. Elle devait aussi se rendre compte de la famille qui l'entourait et des respinsabilités qu'il avait envers elle, envers l'école, envers sa propre famille (parents et tout ca) et sa belle-famille. Passer le pas était plus risqué que ces bisous échangés en tout impunité.

Avec douceur, il sécarta un peu de la demoiselle, enfin juste le visage puisqu'il l'avait légèrement obligé à venir sur ses genoux. Toujours en la contemplant, il se rendit bien compte que son attirance sera dur à controler et surtout à calmer tout de suite. Portant il murmura toujours aussi doucement et tendrement.

Je pense qu'il faut attendre un peu avant d'aller plus loin, au moins le temps que nous parlions tous les deux. Qu'en ...

Sa voix s'étrangla un peu. Pourquoi? parce qu'il était gêné de dire vous à la personne qui l'accompagnerait dans sa vie, mais aussi parce qu'il n'avait pas eu l'autorisation de la tutoyer. C'était extrêmement vulgaire de passer outre cette politesse, même ici dans ses appartements où la plupart des règles sont abolies.

Qu'en penses-tu? Si tu me permets de te tutoyer.

Devenu rouge pivoine, il en put s'empêcher de déposer un baiser tendre et rempli de sentiment sur les délicates lèvres de sa chère et tendre. Les envies reprirent de si belles. Il ne put résister à continuer un peu le moment des embrassades, plus prononcées, plus confirmées et surtout plus explicites. La petite voix dans son esprit lui dictait d'arrêter, mais son coeur et son âme préfèrait la faire taire, la sagesse du fond de la pensée. Sa main glissa sur le corps de la lady tout en ressentant le froid intense qui la recouvrait. De ses deux bras, il l'entoura pour lui offrir le plus de chaleur possible. S'écartant un peu il lui laissa la possibilité de répondre.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyDim 17 Jan - 21:15

Il semblait apprécier le câlin autant qu'elle. Pourtant, il finit par s'écarter - enfin autant que leurs positions respectives le permettait, c'est-à-dire en réalité bien peu - pour lui annoncer de façon tout à fait simple qu'il devrait se calmer, au moins pour le moment. La suite fut un peu plus étrange pour Lily-Rose-Alix car il ne termina pas sa seconde phrase. Il se reprit rapidement et rougit comme un adolescent. Il est vrai qu'en général les couples se tutoie, au moins dans l'intimité. Les parents de la jeune fille se vouvoyaient en public, mais elle avait surpris plusieurs échanges quand ils étaient sensé être seul et savaient qu'ils se tutoyait dans ce genre de cas. Elle avait aussi remarqué qu'il était très tendre avec son épouse dans ces moment là.

Mais ne nous égarons pas. Pour masquer sa gêne et surement aussi en partie par plaisir, il posa de nouveau ses lèvres sur celles de la jeune femme. Cela n'avait plus rien à voir avec leur premier baiser doux et timide, mais plus affirmé et plus passionné. Il parcourait son corps, réchauffant la jeune fille de par leur simple contact mais également par des sensations plus voluptueuses et intimes.

A regret, la demoiselle admit qu'il avait raison. Quand il libéra leurs lèvres de son étreinte, elle annonça mi-sérieuse mi- rieuse :
"Bien sur que l'on peux se tutoyer,... Si on y arrive. Quand à la première partie, il est vrai que les choses sont un peu précipité. D'abord, on devrait s'assoir sur ces confortables fauteuils, parce que si ma position est relativement confortable, il ne doit pas en être de même pour v... TOI. Ensuite il serait dommage de gâcher le repas que tu as préparé, d'autant plus que je suis incapable de préparer quoi que ce soit de comestible,... il faudra m'apprendre." Ce n'était pas vraiment de sa faute, son éducation était plus de diriger une horde de domestiques, et elle n'avait jamais cherché à apprendre. Elle préférait prendre la chose avec humour et se contenta d'embrasser à nouveau son amoureux pour clore le débat.

Détachant à regret les bras d'Owen de son corps, elle se releva tant bien que mal à cause de ses vertiges - sans se prendre les pieds dans la couverture, ce qui relevait du miracle - afin qu'il puisse faire de même, et alla s'installer avec son aide dans le canapé et s'enroulant de nouveau dans la douce couverture presque totalement (seule la tête dépasse de la couverture XD).

Elle repris enfin la parole :
"J'imagine que je peux utiliser TON prénom également. Et j'ai une première question, puisqu'il faudra bien commencer et qu'on risque de ne pas savoir par où commencer.". Elle attendit son assentiment avant de se lancer : "A quel âge avez vous ... à TU donner ton premier baiser?" Elle avait l'air mutin et partiellement amusé, comme une gamine sur le point de faire une bêtise. Mais il faut rappeler que peu d'élèves peuvent poser des questions sur la vie intime de leur professeur.

Question de peu d'importance en réalité, mais c'était la première qui lui était venu à l'esprit et elle ne voulait pas qu'ils se regardent de façon gêné sans savoir par quoi commencer, ce qu'elle trouvait totalement ridicule. Elle avait juste envie d'être bien avec lui, dans ses bras. Savoir ce qu'avait été sa vie avant elle, entre autre, même si c'était à ses yeux moins important que leur vie futur, quels étaient ses goûts,...
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Owen Jensen

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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 18 Jan - 14:02

Miss Blacksnow était toujours dans les bras du professeur de botanique, tandis qu'il calmait un peu leur embrassades. Oui ils avaient craqué; mais il fallait rester tout de même responsable et mesuré. Enfin, surtout; l'homme ne voulait pas effrayer la demoiselle et la forcer à faire quoi que ce soit. Le temps était très important dans une relation durable, autant le prendre et mieux profiter de chaque instant.

La Poufsouffle consentit et répondit avec un air plus ou moins rieur, plus ou moins sérieux. Owen, la fixait à cet instant, contemplant toujours la beauté qui émanait d'elle.

Je pense que nous pouvons y arriver, c'est une mission à notre hauteur.

Hé oui, une particularité très peu connu des élèves est que le directeur des Poufsouffles avait un grand sens de l'humour et des plaisanteries. Quelques farces par-ci par-là ne le dérangeaient en rien, et il se plaisait à les rendre aux propriétaires (que ce soit les autres professeurs, ses amis, ses enfants). Enfin cela restait gentillait, car certains ne possédaient pas son humour. A sa blague il ria un peu puis continua de répondre avec un grand sourire (il avait très bien compris le ton plus ou moins ironique de la demoiselle, enfin c'est comme ca qu'il le prit).

Confortable, oui assez pour pouvoir y passer quelques heures en lisant. Quant à la cuisine, ce serait un plaisir de t'apprendre -le tutoiement restait tout de même difficile, bien qu'il essayait de ne pas le montrer- Tout dépend si vous..tu..vous..bref, je préfère la cuisine façon moldue. Les aliments sont travaillés directement avec les mains et ont une saveur différentes en cuisant plus lentement.

Puis la demoiselle l'ambrassa et se releva doucement pour ne pas tomber. Remarquant les difficultés qu'elle avait, Monsieur Jensen la tenait par les hanches jusqu'à son complet maintient debout. Là il se permit de se lever rapidement et la soutenir avec une main sur ses hanches et un bras sous son bras (à elle). La jeune femme put s'asseoire, s'enrouler dans la couverture. Lorsqu'il la vit ainsi, il rigola un peu.

Attention je vais finir par vous chercher partout dans la couette. Euh enfin te chercher partout.

Il se retourna pour commencer à servir le plat, mais avant tout pour examiner la température et du coup peut etre devoir réchauffer un peu le tout. En même temps, sa lady continua à parler.

Bien entendu, et inversement je t'appelerais par Lily-Rose-Alix, enfin surement par Lily tout court. Je suis plutot fainéant parfois.

Puis la jeune femme continua par une question directement osée. Enfin c'était un bien grand mot, mais la demande restait tout de même portée sur la vie intime du quadragénaire. Il s'arrêta un instant, se retourna légèrement pour dévisager la demoiselle, savoir si c'était intentionnel ou pas. Il vit surtout l'air mutin pris et le sourire en coin. Celui-ci sourit aussi, sourire qui s'étirait jusqu'aux deux oreilles, et continua à servir les deux assiettes.

Hum, si je me rappelle bien....je dirais vers 13 ans. Oui, j'étais en troisième année.


Tendant une assiette, il conserva son sourire mais surtout prit un air malin aussi.

Alors une question pour une question....

Tout en attrapant son essiette et en s'assayant sur la place sur le canapéà coté de son amour, il réfléchissait à ce qu'il pouvait demander.

Quelles sont tes occupations secretes? Parce qu'entre nous, entre ce que nos parents nous ont autorisé à faire, et ce que l'on accomplit vraiment, il y a une marge d'action.

Bien entendu, il se souvenait parfaitement de ses premiers moments de découvertes nocturnes du chateau, du petit trafic d'objet de farces et attrapes, d'alcool; puis il y a eu les jeux et paris lancés entre amis à réaliser, puis les paris avec des jeune filles, des balades en amoureux enfin plutot des balades pour fleurter. Il passait aussi son temps sur son balai, dans la forêt, bien qu'interdite elle regorgeait de plantes merveilleuses.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 18 Jan - 17:02

Découverte d'importance : il avait le sens de l'humour, et pas qu'un peu. Cela ne surprenait pas tellement la demoiselle, mais c'était une facette de lui qu'il ne montrait jamais en cours. C'était agréable de pouvoir ainsi parler avec lui sans pour autant rester guinder et sérieux.

Elle balaya la question sur la cuisine. Elle n'était pas difficile pour manger et à vrai dire n'aimait pas trop les plats dit "raffinés" qui avait souvent des goûts étranges.

Heureusement pour la jeune femme qu'il la maintient par la hanche le temps qu'elle se stabilise sans quoi elle serait déjà tombé. Il la guida par la taille et en profita pour se moquer tandis qu'elle disparaissait sous la couverture. Après une moue boudeuse, elle décida de ne pas se laisser faire et de jouer sur le même terrain que son cher et tendre :
"Me chercher partout, je ne pense pas!! Me rejoindre sous la couette surement!!" C'était dit avec une ironnie mordante et sur un ton de défit, le tout accompagné d'un sourire moqueur. Elle n'avait pas peur. Comment avoir peur d'un homme doux et attentionné quand on peut tomber sur un époux brutal et barbare?

Après l'avoir installé confortablement, il se tourna vers son plat pour les servir. Elle nota au passage qu'il pouvait être fainéant, ce qu'elle n'avait jamais imaginé de sa part vu le soin qu'il apportait à la préparation de ses cours et goutta le plat qui s'avéra totalement délicieux. Ce qu'elle eut à peine le temps de dire avant qu'il ne réponde à sa question après avoir jaugé la jeune femme du regard.

Elle rigola "Et précoce avec ça" Elle avait du mal à l'imaginer adolescent de 13 ans, mais il devait déjà avoir beaucoup de charme à cet époque là. Ceci dit, elle ne l'aurait probablement pas apprécié. Elle détestait les don juan!! Et avec son humour et son physique, il avait du rentrer dans cette catégorie.

Et se fut au tour de la jeune femme d'être confronté à une question. Question à laquelle il y avait en réalité bien peu de réponse car Lily-Rose-Alix avait peu d'activité, et encore moins des activités secretes. Il faut rappeler qu'elle était surtout d'une nature calme et posée.
"Je n'ai pas vraiment d'activité secrète. De temps en temps je dessine des vêtements, mais comme j'ai besoin d'être tranquille personne ne le sais, et sinon à par quelques livres au contenu disons 'très adulte', je n'ai rien fait de très exitent ou interdit. Si on exclus ce que nous sommes en train de faire, bien sur." Elle avait pris cela sur un ton léger et amusé, mais était très consciente des risques qu'ils prenaient l'un et l'autre. Si son père l'apprenait, même pour ses simples baisers, elle finirait enfermé dans le château familial dans le meilleur des cas. Et elle ne préférait pas penser à la punition qu'il lui infligerait. Pour le reste, elle était persuadé qu'Owen subirait pire qu'elle. Sur l'ile elle éviterait en parti la déchéance sociale et vu qu'elle serait enfermé ne subirait pas la méchanceté humaine.

Pourtant, elle souhaitait cette relation plus que tout au monde. Elle avait besoin de lui. Ses mains, ses lèvres et tout ce qu'elle n'avait pas encore goûté. Fixant le contenu de son assiette qui diminuait avec régularité, elle porta une nouvelle fois la fourchette à ses lèvres, se laissant le temps de réfléchir à une nouvelle question.

Enfin, elle se décida à parler, mais n'empêcha pas pour autant ses jours de virer à l'écarlate :
"Qu'aurais-tu fais, ou qu'aurais tu eu envie de faire, si on n'avait pas décidé de se conduire en adulte civilisé?"La question avait le mérite d'être directe. Elle savait ce qu'il se passerait très certainement lors de sa nuit de noce, et avait peur de tomber sur une brute insensible tel que la jeune femme dont elle avait été la demoiselle d'honneur l'été précédent. S'il n'avait rien dit, elle n'aurait probablement rien fait pour l'arrêter, elle n'avait pas envie qu'il arrête et n'avait accepté que parce qu'elle était dans un sale état. Elle savait que lui la traiterait avec douceur. Elle sentait encore sur sa peau le contact de ses mains. Aurait souhaité que cela ne cesse jamais. Rien que l'idée en soi la réchauffait. Et après avoir manger, elle se sentirait bien mieux, elle avait déjà beaucoup moins froid et se dégagea un peu de la couverture. De fait, elle libéra le haut de son corps et se cala doucement contre l'épaule d'Owen.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMar 19 Jan - 22:07

Enfin assise et au chaud, la demoiselle ne répondit pas aussitôt à la moquerie de son professeur. Celui-ci s'occupait de servir le repas. Pourtant la rétorque de la jeune femme était implaquable et surprenante. Un point mordante et surtout provocatrice, elle avait le mérite de faire une allusion franche. Tournant juste la tête un instant, le sourcil surélevé, Owen ne savait comment répliquer. Non seulement il n'avait pas pensé à ce genre de chose depuis plus de 1 an(avant la mort de sa femme, sa douleur était telle qu'il osait à peine la toucher). Et puis, pour une personne de l'aristocratie, il avait l'habitude que les demoiselles ne sachent même pas ce que signifie fantasmes, enlacement, bécotage et autres préliminaires. Alors imaginer l'acte en lui-même. Celà lui évoqua clairement les deux trois réceptions à laquelles il avait assisté, pour chercher (à contre-coeur) une seconde épouse. Un temps de deuil était important mais trop long, c'était signe d'attachement, donc mal vu. Là-bas, il avait parlé (tenter, mais les sujets de conversations sont restreints) avec des demoiselles plus ou moins de son âge, enfin la trentaine d'années minimum. Mais pour que des demoiselles restent célibataires alors qu'elles ont cet âge, il fallait qu'elle soit stupide, soit trop dépensière, soit laide à en vomir, soit très mal éduquée. La plupart faisait partie de la première catégorie. Et pour cela Monsieur Jensen était intransigeait, il voulait discuter de tout et de rien et qu'elle puisse assumer une éducation correcte à ses enfant. Et puis il n'était même pas sûr de les laisser à une inconnue comme cela.

Enfin il regardait Lily-Rose-Alix, enroulée dans sa couverture. Puis avec un sourire en coin, il formula sa réplique tout en se reconcentrant sur le plat et la découpe de la dine.

Hum la deuxième proposition est un conséquence de l'autre....

La phrase resta en suspens dans l'air. Et oui, le professeur de botanique ne donnait pas l'impression d'être "humain" pendant les cours, mais il restait très farceur et aimait passer des moments chalheureux avec ceux qui l'entourent. Et disons que les plaisirs charnels pouvaient faire partie de ces moments. Malheureusement seule Laureen en profita ses dernières vingtaines d'années. Mieux vaut pas parler d'avant leur rencontre, pour préserver la délicatesse de vos oreilles.

Suite à sa réponse à sa question, la jeune femme s'éclama sur l'âge assez jeune du premier baiser. Cela avait été un tout innocent, enfin pas trop avec une cinquième année. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Il sourit, avec un peu les joues roses.

Précoce tout dépend pour qui!

Il ne voulait pas trop s'étendre sur le sujet. Chaque chose devait venir en son temps. Elle en saurait bien assez tot sur son compte et surtout elle aura vite l'occasion d'entendre parler de lui lors des réceptions. Il avait toujours été demandé et se permettait de choisir les rendez-vous. Enfin il courtisé facilement et laissait miroiter un peu les demoiselles sous l'emprise des parents. Sa réputation n'était plus à faire, même si depuis qu'il vivait en couple, son role de père et de mari avait été mis en avant et plus ou moins apprécié. Souvent il était dit qu'il était trop impliqué pour un homme. Peu importait.

Assis au fond du canapé, il mangeait doucement son assiette à moitié remplie. Il mangeait en général peu voir pas du tout le soir. Entre deux bouchées, il s'étonna des activités restreintes de sa demoiselle.

Hum..- il finit ce qu'il a dans la bouche- rien de plus téméraire. Pas un peu de promenade vers le lac au clair de lune? Pas de paris avec les filles de ton dortoir?.Pas de fête improvisée chez les Poufsouffles? Il va falloir que je remédie à tout ca.

*Se tournant vers elle, et plongeant ses yeux dans les siens*

Profite de la jeunesse et du fait que tu sois dans le château. Ton père a beau être puissant, il n'arrive pas encore à percer les murs pour s'y introduire...

La question suivante, lui étant destinée, fut on-ne-peut-plus-clair. Là ne pouvant réagir autrement, Owen rougit complètement. Il ya certaines choses comme ça dont il n'avait pas l'habitude de parler. Alors c'était très bouleversant de le faire. Et puis il se voyait mal faire un dessin pour expliquer aussi. Il y a des sujets comme ça difficilement explicables. Le temps de sa réflexion pour reformuler ses pensées, Miss Blacksnow se colla à son épaule. Il prit l'assiette des mains de sa lady, délicatement, et déposa les deux assiettes sur la table. Se tournant vers elle, il enroula la jeune femme de son bras et l'embrassa tendrement.

Es-tu prête pour le savoir?

Le rose n'était pas parti de ses joues, mais ses yeux s'enflammaient et ses mains (une sur la taille, l'autre sur les mains de Lily) réchauffaient déjà la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyMer 20 Jan - 20:53

Plutôt que de répondre franchement à la boutade de la jeune femme, il répondit par une autre boutade, assurant que le fait de la chercher dans les couvertures lui permettrait de l’y rejoindre. C’était joliment tourné et elle acquiesça d’un signe de tête et d’un sourire, s’abstenant de répondre là il où ce n’était pas nécessaire.

Puis le monde s’inversa. Il trouvait qu’elle ne profitait pas assez de sa vie au château, de ses camarades de classe et de chambrée, de ne pas faire de fête improvisé,… Le monde à l’envers. Elle ne put s’empêcher de rire : « C’est totalement illogique. C’est toi le professeur qui me suggère de faire des choses interdite alors que mon rôle de sous préfète est justement de calmer les ardeurs de mes camarades de classe – elle secoua la tête en signe de négation, le regard amusé et un immense sourire jusqu’aux oreilles – ceci dit on viole déjà assez d’interdiction sans que je ne m’amuse à faire des âneries en dehors de nos rencontres et des cours. » Et sur ses mots amusés, elle l’embrassa de nouveau. D’abord doucement, ensuite avec plus de passion. Elle ne parla pas de son père, elle n’en avait pas envie. Préférant le laisser là où il était : loin. Pour lui indiquer, elle fit un petit geste de la main. Parler de son père était loin d’être plaisant alors qu’ils avaient tellement de chose à se dire, des années pendant lesquels ils n’avaient pas vraiment parlé d’eux, mais des cours et des devoirs.

Comme prévu, il rougit lorsqu’elle posa la question concernant ses intentions. Se laissant le temps de la réflexion, il prit leurs assiettes pour les poser sur la table, glissa un bras autour de sa taille, l’embrassa tendrement et lui demanda si elle était prête.
La question la surpris. Si elle posait la question c’est qu’elle était prête à entendre la réponse. Logique, non ? Plutôt que d’essayer d’argumenter pendant de longues minutes sans réussir à convaincre – elle était certaine de ne pas y parvenir- elle changea de tactique.

Se relevant, elle s’agenouilla sur le canapé face à Owen, se laissant glisser, elle cala sa hanche gauche contre son amoureux, attrapa ses mains d’homme qu’elle place sur sa taille, comme pour lui indiquer de reprendre ses caresses. Ensuite avec douceur, elle l’attira à elle par le cou, effleurant tour à tour et du bout ses lèvres, son cou, ses joues, sa bouche… Caressant son torse, son cou, sa nuque, passant sa main dans ses cheveux,… Puis, plus entreprenante, elle glissa sa langue entre les lèvres du l’homme pour un baiser plus sensuel, plus explicite, plus adulte, enivrant. Caresse intime du bout de leurs langues. Sa mains gauche glissa le long de sa taille, puis de ses hanches, pour longer sa cuisse avant de remonter et de la passer dans le dos, pendant que de l’autre elle continua d’attirer son torse contre le sien par une douce pression tout en lui caressant le dos. (Elle se trouve à la gauche d’Owen, mais de face)

Les secondes et les minutes se confondirent. Elle n’avait plus aucune notion du temps. Pourtant, elle se décida à lâcher les lèvres de son amour pour répondre en un souffle à sa question par une autre question : « Ai-je l’air de ne pas l’être ??? » Ses yeux brillait, son cœurs battait plus vite, sa respiration était heurté, saccadé, mais un sourire lumineux éclairait ses traits. Et chose qu’il ne pouvait ni voir, ni savoir, cette sensation de chaleur irradiant dans tout son corps, l’envie qu’il la caresse toujours plus, qu’il explore chaque recoin de sa peau, qu’il fasse d’elle l’objet de ses fantasmes et de ses envies grandissait à chaque instant, prenant une place de plus en plus importante dans son cœur, son corps et son âme. Elle caressa du bout des doigts le visage de son aimé, glissant sur sa mâchoire, sa tempe, ses lèvres tout en continuant de le regarder dans les yeux en attente d’une réponse à sa question. Ses ongles noir tranchait sur la peau rose pâle du professeur et elle même devait paraître bien pâle dans son chemisier noir. Elle voulait lui appartenir. Et qu’il lui appartienne. Pas forcément dans l’immédiat, même si son envie était présente, et même très présente, il n’était pas nécessaire de brusquer la chose. Ils auraient le temps de se découvrir, mais connaitre les désirs de l’autre permet aussi de les attiser ou de les calmer si nécessaire.

De plus, au delà du plaisir intense qu’elle éprouvait en sa présence, elle avait envie, et même besoin, d’entendre de sa bouche qu’il la trouvait belle, qu’il la désirait, qu’elle était celle dont il avait besoin, qu’elle comptait pour lui comme il comptait pour elle. Après toutes ces années de solitude, à fuir le sexe opposé pour ne pas souffrir de son mariage arrangé (dont elle avait consciente avant même que son père lui annonce l’été précédent), elle avait juste besoin d’être rassuré pour se donner toute entière à l'être aimé !
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MessageSujet: q   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyJeu 21 Jan - 23:06

L'homme assit,lui conseillait de profiter . Il ne fallait pas croire, mais il connaissait presque tout ce qui se passait dans les dortoirs, dans sa maison et même en dehors. Beaucoup d'amis dans les tableaux, des amis parmi les créatures de la forêt, et puis d'autres réseaux lui rapportaient les évènements dans les heures qui suivaient leur accomplissement. Pour vous dire, il savait même toutes les aventures et amouraches de ses élèves. Bon ca il préférait ne pas savoir. Vous savez, les peintures parlent beaucoup, pour une fois qu'on prenait le temps de les écouter...

La demoiselle fut stupéfaite par les dires de son professeur. et le manifesta. Elle n'était pas plus dérangée,elle le signifiait par son sourire et son ton. D'une manière elle avait raison, ils violaient assez de règles comme cela. Se tournant vers elle, il lui sourit tout en prenant un ton sérieux.

Tu sais, je ne t'ai pas choisi comme sous préfète que pour ton sérieux. Je voulais que tu puisses profiter d'un autre monde, celui de la nuit autant pour particiciper aux extra de tes amis mais aussi pour les calmer. Je voulais que tu puisses changer de la vie que ton père te mène. J'ai été sous-préfet, pourtant je n'étais pas le plus calme de la maison. Disons que je permettais d'assagir les autres, et de contrôler les situations. J'avais des principes sur le respect envers les autres, que j'ai toujours soit dit en passant, et donc qui assuraient que les limites ne seraient pas dépassées.

*caressant son visage*

Je vais devoir te montrer ce que tu peux profiter si tu ne le fais pas de toi même.

D'un geste de la main, elle balaya le sujet sur son père. Le temps viendra où ils devront en discuter et bien plus vite que cela y parait.

Elle ne répondit pas plus à sa question comme lui l'avait fait. Préférant se caler contre lui, à moitié sur ses genoux, elle attrapa ses mains et les déposa sur ses hanches. Ses yeux s'écarquillèrent un peu, parce que la réalité était là: oui elle était prête et elle n'hésitait pas. Non pas qu'il trouve cela choquant, mais il fallait que lui aussi soit prêt. Et les caresses que Lily-Rose-Alix lui prodigua, sur son cou, sur son torse, dans ses cheveux et partout où ses mains pouvaient le toucher l'aidèrent à se décider, bien qu'une petite voix interne protestait.

*Ce n'est pas bien. Tu ne devrais pas*

Ses mains n'avaient pas encore bougé. Et la demoiselle continuait ses caresses, et même lui offrit un baiser digne de ce nom. Leurs langues s'effleurèrent, se caressèrent, se frôlèrent. Et ses mains s'exécutèrent: montèrent dans le dos.

*Elle est trop jeune*
*Mais elle est prête*
* En es-tu si sûr?*


Ses mains descendirent doucement sur les fesses, puis effleurèrent sa taille. Tout en continuant à l'embrasser.

*Tu es rouillé, tu ne sais surement plus comment le faire.*

Et elle répondit à sa question, alors que ses caresses se firent un peu plus prononcées, froissant les vêtements, rapprochant encore un peu plus vers lui son amour. Plongeant ses yeux dans les siens, sa voix en tête se tut. Les réponses étaient là dans les prunelles. Plus besoin de se poser des question. Il murmura.

Tu es bien plus que ce que tu veux paraitre.

Sur ses mots il continua de la caresser, s'arrêtant sur la taille, sur le dos, ne parcourant pas plus le corps de la jeune femme. Il voulait profiter de chaque seconde de l'instant. Elle devait savourer, ce qui était surement sa première fois (il en était sûr par la droiture de comportement et d'attitude de miss Blacksnow, même si ce qu'ils faisaient, prouvait le contraire)

Ouvrant un instant les yeux, ceux -ci se posèrent sur une photo siégeant sur la cheminée: sa famille complète réunit. Non il ne pouvait faire cela ici. Cela n'était pas confortable, et pas devant les yeux innocents des enfants. (Bon là ils n'étaient pas dans le cadre, ils étaient partis dormir) Mais de les savoir normalement dans la photo, cela gênait l'homme.

Owen arrêta ses caresses, s'écarta un peu de la Poufsouffle et plongea ses yeux dans les siens.

Allons dans ma chambre!

Se levant, en la prenant dans ses bras, il aperçut le repas sur la table. Et là, tilt, le chat de sa femme -qu'il déteste soit dit en passant- allait profiter d'une dinde si elle était pas rangée. Les seules fois où il était visible, c'était pour manger et l'homme n'allait pas lui laisser le plaisir de prendre un repas qu'il avait préparé. Déposant la demoiselle sur le sol il prit les plats, et embrassa de nouveau de manière prononcée sa bien-aimée.

Suis moi, ma chambre est vers l'entrée.

De son pas léger, il parcourut le couloir et se retrouva dans la grande pièce servant de salon, salle à manger et cuisine. Les bougies allumées, ils pouvaient avancer facilement. Dans la cuisine, il ouvrit un placard où un sort de froid éternelle conservait les aliments au frais, et déposa le plat. Les assiettes furent rapidement déposées dans l'évier.

Se retournant il attrapa la main de sa lady et l'attira à lui, l'embrassant tendrement, puis plus sensuellement. Les yeux fermés, il éteignit les bougies d'un coup de baguette et les emmena tous les deux dans la chambre. Là d'un autre coup de baguette, il alluma celles de la chambre permettant d'avoir une ambiance tamisée.

Un lit en baldaquin trônait sur le mur opposé à celui de l'entrée, aux draps vert émeraude. Sa femme avait conservé un esprit de princesse et aimait ce genre de détails qui n'étaient pas forcément du goûts d'Owen. Il avait eu raison sur la taille de l'armoire de style plus moderne. Une coiffeuse siégeait aussi contre un mur et en face une immense fenêtre encadrée par des rideaux.

Toujours l'embrassant, l'homme ferma la porte et reprit ses caresses. Au creux de ses oreilles, il lui murmura quelques mots doux.

Lily, tu es si belle.



Dernière édition par Owen Jensen le Lun 25 Jan - 22:17, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyVen 22 Jan - 23:47

Elle pensait avoir été nommé préfète pour son sérieux et son calme. Apparemment non. Il est vrai que cela lui permettait de se promener dans les couloirs tard le soir sans qu'un professeur viennent lui demander le pourquoi du comment. Et elle appréciait tout particulièrement la salle de bain qui leur était réservé. Mais quand il fallait calmer tout ce monde bien excité après un match de quidditch ou énervé après un examen, ce n'était jamais évident d'éviter les débordements. Ceci dit, elle se voyait mal lancer une soirée dans la salle commune comme ça, juste pour le plaisir. Cela surprendrait tout le monde, c'était la seule chose dont elle était sûre.

"Tu es décidé à me faire vivre intensément n'est ce pas?" Elle trouvait cela amusant, car non content de débaucher une élève qui était un modèle de vertu cité en exemple, il l'incitait à faire des bêtises, avec son concours en plus. Situation totalement incongru.

Il répondit à son baiser, jouant avec la langue de la jeune femme, comme elle avec celle de l'homme. C'était tellement grisant comme baiser, elle sentit ses mains s'activer dans son dos, puis descendre doucement vers ses fesses, comme pour lui laisser le temps de stopper ses mains baladeuses, puis leur objectif atteint, elles remontèrent vers sa taille, procurant de doux frissons à la demoiselle.

Il faut croire qu'il ne jugea pas nécessaire de répondre à la question? Au lieu de quoi, il lui fit un compliment qui la fit rougir de plaisir. Puis, ils reprirent leur plaisante activité constitué de caresse et d'embrassades, à la fois calme et passionné, mais de part leur position, ils étaient limités dans leurs caresses, ce qui n'empêchait pas la poufsouffle de descendre de plus en plus bas pour ses caresses, autant de dos que de face.

Puis, il stoppa ses caresses, s'écartant en douceur de son élève pour faire une annonce qui la surprit avant de lui faire extrêmement plaisir."Allons dans ma chambre!". La chambre était en général LA pièce intime de chacun, Lily-Rose-Alix étant une exception, mais elle n'avait pas eu le choix dans la décoration ou les meubles. Il avait vécu dans cette même pièce avec son épouse! Le fait qu'il la fasse entrer dans cette pièce signifiait qu'il était vraiment près à faire entrer la jeune femme dans sa vie. De savoir cela fit battre le cœur de la demoiselle plus vite. Elle se contenta d'acquiescer tandis qu'il se levait en la portant, puis la posa avec douceur au sol, avant de rassembler plat et assiettes et de l'embrasser à nouveau. Elle prit sur elle pour ne pas glisser sa langue entre les lèvres de son professeur. C'eut été dangereux pour la vaisselle.

Alors qu'il lui suggérait de le suivre, elle attrapa ses chaussures aux pieds du fauteuil avant de le rejoindre et de laisser derrière eux la bibliothèque. Elle le suivi dans la principale pièce à vivre de la famille, qui servait à la fois de cuisine, de salle à manger et de salon. Il se débarrassa rapidement des assiettes et du plat, respectivement dans l'évier et dans le placard réfrigéré, avant d'attraper la main libre de la jeune femme pour l'attirer à lui et l'embrasser. Puis, il la guida à travers le couloir jusqu'à sa chambre.

Il y avait incontestablement une touche féminine dans la pièce aux lumières tamisées. Le lit à baldaquin qui trônait sur le mur du fond et la coiffeuse notamment. Le reste de la pièce était plus moderne et plus pratique pour l'utilisation quotidienne. Mais elle n'eut pas le temps de noter plus de détails tandis qu'il fermait la porte d'une main tout en l'embrassant.

Elle avait laissé tomber ses chaussures sur le coté dès qu'elle avait passé le seuil de la porte. Reprenant possession du corps de la jeune femme, il balada ses mains sur elle tout en lui murmurant au creux de l'oreille " Lily tu es si belle." tandis qu'elle continuait ses douces caresses et qu'elle osait enfin passer ses mains sur les fesses de son futur amant.

Elle murmura "Owen, mon amour!" d'une voix plus grave et enroué par le désir, qui la surprit elle même. Car oui, elle l'aimait. Elle même n'aurait su dire depuis combien de temps, même si elle était certaine qu'elle avait nié le plus possible. Il était marié. Elle savais qu'elle ferait un mariage arrangé. Alors pourquoi se compliquer la vie? Pourtant elle l'aimait comme elle n'avait jamais aimé personne. C'était aussi simple que ça. Aussi simple que ces trois petits mots!!

Elle se détacha de lui, le tirant par la main vers le lit en marchant à reculons. De sa main libre, elle ôta le ruban qui lui tenait les cheveux légèrement en arrière et une mèche rebelle lui tomba devant les yeux. Elle l'écarta rapidement, un geste machinal.

Marchants toujours à reculons, elle lâcha sa main et entreprit de défaire les premiers boutons de son chemisier noir tout en le regardant dans les yeux. Subtile invitation. Arrivée au bord du lit, elle tendit le bras vers la table de chevet pour y déposer le ruban, avant de se hisser sur le bord du lit haut (j'imagine le lit à peu près à la hauteur d'une table). Le corsage défait jusqu'au niveau de la poitrine laissait apercevoir une petite partie du soutien-gorge blanc avec quelques motifs brodés en noir(Et 'non' cher ami lecteur, le soutien gorge n'est pas transparent. Navré de réduire ainsi vos illusions au néant).

Ses joues rougirent d'avoir osé commencer à se déshabiller de la sorte, et elle tendit la main vers Owen.

[HJ : C'est à ce moment là que je ne sais pas si il continu d'avancer quand elle le lâche, ou s'il patiente là où il est XD]
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyDim 24 Jan - 21:19

Dans la chambre, les deux protagonistes étaient collés l'un à l'autre, s'embrassant sensuellement. Les mains de chacun frolèrent le corps de l'autre, avec envie et désir. Les yeux fermés, Owen s'enivrait pleinement de la demoiselle, plus si fragile que cela, entre ses doigts. Son odeur emplissait l'air d'effluves délicates, chaudes, suaves, pansant les plaies et les coeurs endeuillés. Ses mains réchauffaient sa peau, si froide par l'environnement des serres (même s'il était dans son bureau quand elle est venue lui rendre les copies, il n'avait pas eu le temps de retrouver une chaleur normale). Son coeur palpitait, ses joues rougissaient, ses yeux flamboyèrent. Le temps s'était arrêté à l'instant même

Une parole soufflait, un coeur prêt à exploser. Les yeux de l'homme croisèrent ceux de son élève. La suprise, l'hésitation, la libération, la joie se lurent tour à tour. Oui, il était heureux de retrouver une place dans le coeur de quelqu'un. Perdre l'être aimé représente finalement la fin de tout un monde, celui où l'on se sent reconnu, protégé, aimé, différencié des autres. Laureen partit, il devait survivre seul sans reconnaissance particulière. Vous allez répondre "Et ses enfants?". Ce n'est pas la même chose: ce sont les enfants qui ont besoin de ce regard pour se développer. Dans un couple, chacun offre ce petit quelque chose de singulier à l'autre. Maintenant il pouvait revivre, une personne le considérait comme un être unique. Son regard se remplit d'une reconnaissance incommensurable.

Puis doucement Lily-Rose-Alix s'écarta de lui, lentement. Elle lui tenait toujours la main tandis qu'elle reculait vers le lit, l'entrainant pas à pas. Se détachant les cheveux, elle les replaça machinalement. Pourtant elle était si belle avec ses pointes de vie sauvage, avec ses cheveux se libérant du carcan familial et social. Débout au milieu de la pièce, le quadragénaire observait la jeune femme, mais surtout contemplait cette créature de rêves. N'exquissant de mouvement, il pouvait paraitre figé comme pétrifié par l'instant. Pourtant, ce n'était pas du tout le cas. Il profitait juste de ce qu'elle lui offrait.

Non seulement elle l'attirait vers le lit, mais elle commença même à se déshabiller, délicatement et sensuellement. Elle défit juste les premiers boutons, mais assez pour percevoir le haut de la poitrine et le soutien gorge qui l'ornait. Sous son chemisier noir, la jeune femme arborait un sous-vêtements blanc avec des ornements noirs. Son geste envoutait complètement l'homme. Il aurait voulu l'arrêter; faire tout cela lui-même. La découvrir lentement à son envie, la faire découvrir son corps. Pourtant, il ne pouvait avancer et admirait simplement. Sa voix avait peut-être raison, il se pourrait qu'il ne soit plus capable d'assurer ce genre de situations. En fait il venait de faire un bond en arrière, dans son adolescence, au même moment où c'était à lui de découvrir les joies d'un corps à corps avec une demaoiselle, plus âgée.Se ressaisissant, il réinsserra le présent.

Le temps que miss Blacksnow monte sur le lit, le professeur de botanique détacha rapidement ses chaussures, et les retira ainsi que ses chaussettes. Ce n'était certes pas la partie la plus intéressante de la situation, mais fortement nécessaire pour la suite. Puis il s'avança du lit tandis qu'il déboutonnait sa robe de sorcier

Comme tout à chacun dans Poudlard, il se devait de porter sa robe de sorcier, recouvrant l'uniforme, munie de multiples poches. Elle était le siège d'inombrables objets: baguette, potions, clefs, parfois gâteaux, argent et j'en passe des meilleurs. Enfin, obligé de la porter et surtout indipsensable pour avoir chaud dans les serres, Owen ne la quittait que chez lui. Pourtant cette fois-ci il n'eut le temps de le faire. Trop d'évènements s'étaient déroulés et il n'avait pas pris le temps de s'installer. Bref, il la déboutonna et la laissa glisser sur le sol tandis qu'il parcourait le chemin jusqu'au lit.

Il pouvait surprendre ceux qui le voyaient pour la première fois sans cette robe. Owen s'habillait différemment que la plupart des hommes. Ne supportant pas le port du pantalon, il préférait se vêtir de jupes d'homme. Toutes noires ou de couleurs très sombres, elles passaient souvent inapperçues sous la robe de sorcier mais elles étaient mises en valeur sans elles. Ce jour-là, il en portait une avec le pan supérieur se fixant sur le coté droit par trois attaches en lanière. Par dessus, il vêtissait une chemise blanche, suivant ses courbes naturelles, dévoilant des pectoraux dessinés, des bras fermes et une harmonie corporelle.

Ne songeant pas un instant à sa tenue, le directeur des Poufsouffles rejoignit la jeune femme sur le lit. S'assayant à ses côtés, il vint l'embrasser intensément. Tout en glissant sa langue entre les lèvres délicates de la cinquième année, il prit les mains de celle-ci pour les poser sur son propre corps. Cela lui permettait d'accéder plus facilement aux courbes de la demoiselle. Tandis qu'il caressait sa taille et ses seins, il glissa sa bouche vers son oreille gauche. Mordillant doucement le lobe de celle-ci, il retenait sa respirations. Que cela pouvait être désagréable le souffle de quelqu'un dans les tympans.Puis il vint lécher son cou lentement, descendant toujours un plus avec ses mains et sa bouche. S'arrêtant un instant sur son épaule, il continua de détacher son corsage, boutons après boutons. Ses lèvres effleurèrent sensuellement chaque courbe du corps de la jeune femme: ses épaules, ses bras, ses mains, sa poitrine toujours couverte par le bout de tissus. Complètement ouverte, il fit glisser délicatement le chemisier de la demoiselle de ses épaules, le balançant dans la pièce.

Revenant déposer ses lèvres contre les siennes, il plongea ses yeux marrons dans ceux vers éblouissant de sa bien-aimée. Le désir s'y lisait clairement, ainsi que l'amour. Désormais libéré des pensées de l'homme, il s'exprimait totalement. Pendant que les langues se cherchèrent, jouèrent ensemble, les mains abîmées par le travail caressèrent toujours le torse de Lily-Rose-Alix. Il appuya ses caresses sur sa taille, revenant sur ses seins, les touchant à peine. Descendant, il vint taquiner ses cuisses. Glissant jusqu'aux pieds, il remonta doucement de ses mains. Il entraina sur son passage la jupe crème, la racourcissant de moitié. Ses lèvres se détachèrent de la bouche de sa lady pour vérifier que sa bien aimée ne soit pas perdue, ou bien terrifiée.
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyLun 25 Jan - 23:46

Les trois petits mots prononcé par Lily-Rose-Alix déclenchèrent une myriade d'émotions dans les yeux de l'homme. La surprise d'abord. Mais qui ne l'aurait pas été de s'entendre dire ces mots doux dès le premier soir? Une micro seconde d'hésitation, puis l'acceptation de ce qu'elle venait de lui murmurer. Et enfin la joie simple et pur de ce savoir aimé. Son regard en avait été adouci. Comme si entre ses quatre murs plus rien ne pouvait les atteindre. Libre des contraintes de la vie courante. Seuls dans leur oasis de bonheur.

Il ne rata aucun des mouvements que la jeune femme venait de faire. Ses cheveux, chaque bouton de son chemisier. Il n'en manqua aucun, spectateur attentif et hypnotisé. Ses yeux brillait, non pas d'un regard lubrique d'homme célibataire et en manque, mais d'un regard d'enfant émerveillé devant le cadeau de noël qu'il n'avait pas imaginé avoir.

Ensuite la scène s'accéléra, elle eut à peine le temps de le voir ôter chaussure et robe de sorcier qu'il était assis à coté d'elle. Elle avait tout de même remarqué la tenu, peu banale de son p'ti ami de professeur. Voila qui devait être pratique à enlever si l'on comptait les 3 attaches extérieurs et probablement une à l'intérieur. Moins pénible qu'un pantalon à enlever, surtout quand on prend en compte la mode des slims, qui non content d'être difficile à mettre et à enlever, font passer les hommes pour des crevettes!! Le plus terrible, c'est qu'il était diablement sexy dans cette tenu, sa chemise mettant parfaitement en avant sa musculature fine.

Puis la demoiselle n'eut plus l'occasion de penser à la tenue de son chéri. Il avait poser les mains de la jeune fille sur son corps et promenait ses mains sur le sien, comme un échange, passant pour la première fois la main sur la poitrine de son aimée, glissait sa langues entre les lèvres de la jeune femme pour un ballet érotique, l'enivrait de baiser tendre déposé partout où il en avait l'occasion, lui mordillant le lobe de l'oreille, elle ouvrit la bouche de surprise mais retient un gémissement. Gémissement qui franchi ses lèvres quelques micro secondes plus tard quand il lui passa sa langue dans le cou tandis que ses mains caressait avec douceur sa poitrine à travers le fin tissus du soutien-gorge. Elle avait l'impression de bruler de l'intérieur, chaque seconde passée comme une enivrante torture à la fois trop longue et trop courte.

Ses caresses l'empêchait d'être elle même aussi active, mais elle en profita pour continuer de caresser son torse et son dos. Bien qu'elle ne la gêna pas vraiment, elle décida de lui ôter sa chemise tandis qu'il la déshabillait. Il s'était attaqué au corsage de Lily-Rose-Alix, défaisant les boutons restant, le faisant glisser les épaules de la jeune femme pour une caresse supplémentaire. Pendant ce temps, elle avait, de manière totalement inconsciente, pivoté légèrement sur elle même vers Owen, plaçant finalement ses jambes sur celles de son amour.

Elle avait un mal fou à se concentrer sur ses mains, et à défaire les minuscules boutons qui séparaient leurs chairs, et elle avait à peine défait les deux premiers boutons qu'il lui ôtait sa chemise. Situation passablement frustrante quand on souhaite sentir la peau de l'autre sur la sienne. N'y tenant plus, elle stoppa les mains de son aimé afin de rassembler ses capacités mentale et de réussir à se débarrasser de cette maudite chemise : "Juste une seconde, le temps de me débarrasser de ta chemise, parce que j'arrive même plus à réfléchir quand tu poses tes mains sur moi! - elle avait enfin défait le dernier bouton, passa son indexe du bas ventre vers le haut et admira sa musculature avant de se décider à faire glisser sa chemise vers ses épaules et ses bras, en profita au passage pour le caresser, avant de balancer la dite chemise blanche sur la sienne - Pas que ce soit, désagréable au contraire, mais il aurait été injuste que je sois seule à être dévêtu!" Elle avait de nouveau son petit sourire mutin, un tantinet coquin.

Il faut préciser qu'elle dévorait des yeux son p'tit ami. Autant de perfection et de beauté aurait été insupportable pour une personne ayant peu confiance en elle. Mais à la façon dont il la regardait, ce désir qu'elle lisait dans ses yeux, cet amour inconditionnel, lui interdisait de se sentir dévalorisé.

De nouveau leurs lèvres se rejoignirent, leurs langues se mêlèrent, leur souffle de plus en plus saccadé, les mains de Lily-Rose-Alix caressaient presque tout ce qui se trouvait à sa porté, ne voulant pas brusquer trop les choses, elle se contentait du postérieur, poussant parfois ses caresses jusqu'au bas ventre, mais se gardant d'aller trop loin. Lui descendait ses mains de plus en plus bas, s'attardant sur ces cuisses à travers le tissus de la jupe, il glissa des pieds de la jeune femme pour remonter sa main avec douceur, emmenant la jupe sur son passage. Yeux clos, blottit dans ses bras, elle savourait cette caresse nouvelle, douce et porteuse de promesse. Quand soudain la main s'arrêta à mi-cuisse. Elle ouvrit les yeux pour voir le regard attentif de son presque amant.

Elle fit volontairement une petite grimace mi-sourire, mi-sérieux et annonça : " Owen, je te dirais si ça ne vas pas, alors s'il-te-plait fait toi plaisir,... et à moi aussi par la même occasion!!" Elle avait doucement caressé la joue de l'homme d'une main, puis alla attraper celle qui se trouvait sur sa cuisse pour la faire remonter. Il entrerait bientôt en contact avec sa peau car elle l'avait laissé sa main presque à l'extrémité de son bas.

Puis, délaissant la main baladeuse qui enflammait sa peau, elle déposa une myriade de baiser sur son torse, avant de laisser une petite marque violacé au dessus de sa clavicule, comme pour dire qu'il lui appartenait, puis elle s'allongea doucement entrainant Owen à faire de même. Elle entreprit alors de défaire les attaches du vêtement de son amour, défaisant l'une après l'autre les lanières, le tout en continuant a jouer avec leurs langue. Et elle se retrouva coincé, ne pouvant accéder à l'attache intérieur, un gémissement de mécontentement lui échappa. Elle n'avait qu'une envie : se débarrasser de sa jupe! Mais de la jupe de qui allez vous me demander? En fait des deux! De sa propre jupe qui l'entravait et dont elle souhaitait qu'il la débarrasse et la sienne à lui qui la gênait de par sa simple existence, le but du jeu étant de finir aussi nu que le jour de leur naissance. Le fait est qu'elle avait également très chaud, car chaque caresse augmentait son désir, irradiait dans tous ses membres, attisait le feu de son bas ventre, ses joues étaient rouge, comme enfiévré,...

Elle songea aussi que leur position n'était pas des plus confortable : "Que penses tu d'ôter tout ces vêtements superflu et de s'installer confortablement sur le lit?"murmura t-elle dans un souffle alors qu'elle avait libéré ses douces lèvres. Il faut bien dire qu'à elle toute seule, elle portait plus du double des vêtements qu'il avait, à savoir sa jupe, ses bas, son soutien gorge et sa culotte qui était en réalité à mi chemin entre la culotte et le shorty, très taille basse et relativement minimaliste, qui arborait les mêmes motifs que son soutien gorge, alors qu'il n'avait plus que la jupe et ce qu'il avait en dessous. Ne me demandez pas ce qu'il y a en dessous, moi même je l'ignore, mais mon petit doigt me dit qu'on le saura lors de la prochaine réponse!

En fait elle mourrait d'envie qu'il lui enlève tout ses vêtements, qu'il la caresse, qu'il l'embrasse, qu'il fasse tout ce qui lui passerait par la tête et enfin qu'il fasse d'elle une femme en la déflorant sur l'hôtel de l'amour et de la passion! Elle ne savait comment dire toutes ses choses, alors elle les transmettait dans chaque caresse, chaque baiser, chaque regard,... et dans deux petits mots, murmuré au creux de son oreille : "Je t'aime"
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MessageSujet: Re: Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix]   Colère et découvertes [PV Lily-Rose-Alix] EmptyVen 29 Jan - 13:34

Au fur et à mesure des caresses, la peau de la demoiselle était parcourue de légers frissons, juste assez pour être perceptibles par les doigts de l'homme, mais trop peu pour être dûs à une sensation de froid. Chaque contact avec les courbes de Lily-Rose-Alix accroissait le plaisir et le désir du professeur de botanique. Il transmettait ses émotions par son baiser langoureux, puis par la descente lente et appuyée dans le cou. Lorsqu'il entendit le gémissement de plaisir de sa bien-aimée, il sut qu'elle partageait complètement le moment avec lui, qu'ils étaient en symbiose. Une chaleur indescriptible envahissait complètement le corps d'Owen, il oublia tout. Le temps disparut de la situation, l'espace n'avait plus lieux d'être. Il n'y avait qu'eux deux, là, ici, et maintenant.

La jeune femme tenta de détacher la chemise de son partenaire, tandis que lui finissait d'ôter totalement la sienne, admirant la morphologie parfaite de celle-ci. Les courbes se succédaient avec la plus parfaite des harmonies. Trouvant leur position inconfortable, elle pivota, déplaçant ses jambes sur celles masculines. Il les accueillit par quelques caresses, avant de reprendre les baisers sur le doux visage de son ange.

La tendre Poufsouffle attrapa les mains de son directeur de maison, pour les stopper. Murmurant une phrase, elle exprimait clairement ce que la situation faisait sur eux deux: un laché complet de la vérité. La regardant dans les yeux, il lui sourit.

Fais ce que tu veux- dit-il en levant les deux mains sur les côtés, signe de sa futur non-intervention.

Elle put ainsi défaire les quelques boutons, si problématiques et provocateurs, sujets de son agacement. Toujours le sourire aux lèvres, il se rapprocha tout de même discrètement d'elle et l'embrassa sur la joue au départ, puis descendit dans son cou. Il ne la caressait plus, enfin plus avec les mains.

Elle se justifia, chose forte inutile en l'instant, mais qui permit un sourire coquin de sa part. Celui de l'homme n'était toujours pas parti, et s'aggrandit avec cette parole.

Ils purent continuer les caresses là où ils les avaient arrêtés. C'est à dire, elle sur son torse, lui sur ses pieds, remontant sur les cuisses. Même si il se laissait aller, il gardait en mémoire cette première fois à ne pas gâche, à la chance qu'elle lui offrait à l'instant de partager cet instant ensemble, sans avoir à subir les protocoles de l'aristocratie. Se stoppant, il fixait la jeune femme à la recherche du moindre signe de souffrance ou de désaccords avec ce qu'il lui faisait. Lily-Rose-Alix manifesta plutot une désaprobation avec l'arrêt des caresses et voulu le rassurer. Parce qu'elle l'avait compris, il se préoccupait beaucoup de ce qu'elle pouvait ressentir à l'instant.

Sa main fut remontée par celle de la cinquième année, délaissée sur le collant du bas, tout en dentelle couleur chair. Il lui sourit pleinement et décida de vraiment s'abandonner dans les bras de sa dulcinée. Une douce et échaudée embrassade, avant de redescendre vers une oreille pour taquiner un peu plus les sens de la jeune femme. Celle-ci effleura son épaule et susca un peu la peau au niveau de la clavicule, marquant son passage sur le corps de l'homme. Revenant vers les exquises lèvres de sa bien-aimée, il se sentit tirer vers le lit, pour s'allonger. Il sentit qu'ils étaient près du bords, mais pour l'instant s'en soucia guère, submergé dans la situation.

Sur son côté droit, le vide sur le coté gauche, Lily-Rose-Alix entreprit de défaire la jupe d'homme, tandis que le directeur des Poufsouffles parcourait le peu de chemin qu'il restait sur la cuisse, délaissant le bas, et effleurant la peau. Il buta sur un sous vêtements en dentelle, assez fin pour le parcourir rapidement sur le côté. Redescendant la main, il caressa la cuisse par dessus la jupe. Non pas que le contact était désagréable, mais il recherchait la fermeture éclaire pouvant libérer les jambes de sa lady. Un gémissement de mécontentement se fit entendre alors que Miss Blacksnow s'évertuait d'atteindre l'attache cachée de la jupe d'Owen. Celui-ci sourit un instant. C'était donnant-donnant, les vêtements de femme recélés souvent de pièges, impossible à défaire si les yeux ne les fixaient pas.

Mécontente des vêtements, la demoiselle exprima clairement son envie de se débarasser d'eux et de se libérer de ce problème rapidement. Ce n'était pas qu'ils entravaient les caresses mais presque. Enfin le quadragénaire aimait bien faire languir un peu et prendre son temps pour tout ôter. C'était un des meilleurs moyens pour amplifier le désir de l'autre et de savourait la récompense après l'attente.

*Plongeant ses yeux dans les siens*

Tout vient à point, à qui sait attendre.

Il ne dit rien de plus, préférant de ses lèvres parcourire le corps de la jeune femme, descendant de nouveau sur le cou; sur ses seins, s'y arrêtant un instant, avant de continuer d'effleurer le ventre, passant à proximité du nombril, détanchant en même temps la fermeture éclaire de la jupe crême. Avec ses deux mains, il fit glisser lentement cette dernière tout en caressant de ses lèvres, la dentelle recouvrant les parties intimes de le jeune femme, puis sur la peau des jambes jusqu'au bout des pieds, retirant définitivement le bout de tissus. D'une main, il défit sa propre jupe (enfin la dernière lanière) qui glissa sur le sol au passage, il remonta jusqu'au bas ventre, et refit le même trajet, prenant cette fois-ci un bas au passage. Il refit le trajet une troisième fois afin de retirer le deuxième bas.

Dépourvue de la moitié des vêtements, la demoiselle resplendissait de nature et de douceur. Owen remonta en contemplant le corps, et en l'effleurant d'une main, pour atteindre le visage de sa bien-aimée. L'embrassant de nouveau, ils réalisèrent un second ballet luinguistique. S'apprêtant à repartir retirer un vêtement, Lily-Rose-Alix prononça trois mots qui fixèrent net l'homme dans le temps et l'espace. Ses yeux reflétèrent ses pensées.

Ces trois mots évoquèrent le moment le plus douloureux de son existence: celui de la mort de sa femme. Ils étaient à l'hôpital moldu. La nuit, tout était paisible. Et elle lacha prise. Pris le temps de conseiller Owen sur sa nécessité de reprendre une femme, de s'occuper des enfants, de se fier à sa mère (celle de Laureen). Tout avait été dit entre deux crises de douleur pour elle, et deux crises de larmes pour lui. Et cette phrase, si porteuse de bonheur d'ordinaire, fut la dernière prononcée par la douce épouse et la dernière qu'elle eut le temps d'entendre.

UN frisson le parcourut et il se détourna. Se levant du lit, il réussit à parler un peu, les larmes s'écoulant de ses yeux. (il n'émit aucun bruit)

Non je ne peux pas les dire. Pardonne moi, c'est trop dur.

Il se rapprocha de la porte, prit sa baguette et alluma un feu dans la cheminée de la chambre (faut bien un moyen de chauffage tout de même). Déposant sa baguette sur le bords de la cheminée, il s'appuya dessus, vêtu d'un simple boxer noir.

Ne me demande pas de le faire. Je ne les prononcerais plus de mon vivant.
Le feu commencer à surchauffer la peau d'Owen qui rougit intensément. Les larmes coulèrent d'elles-mêmes. Quelques minutes se passèrent avant qu'il ait de nouveau la force de parler.

J'ai peur que ce soit trop rapide. Peut-être ne devrions-nous pas? Et si ton père te refusait après de moi? Comment ferons-nous? J'ai des enfants, je ne peux pas me permettre d'être le simple amant d'une femme mariée, ce serait la honte pour eux.

*Sa voix s'étrangla un peu*

J'ai des sentiments inimaginables pour toi, je serais prêt à t'offrir le monde et la lune. Tu es la seule femme que j'ose de nouveau contempler, que j'ose désirer. Ta présence me réjouit que ce soit pendant les cours ou que ce soit dans les moments où nous n'étions que tous les deux. Maintenant elle est indispensable.
*pause de quelques secondes*

Puisses-tu me comprendre et me pardonner. Je suis perdu.

Ses derniers mots furent extrêmement douloureux.
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