Andy Icecrown

Archives du Ministère de la Magie
Expédition organisée par le Professeur T.Icecrown
Dossier d'inscription n°42
Entretien du 27 Avril


- Nom et prénom ?

- Icecrown, Andy

- Sexe ?

- Masculin

- Age, taille, poids ?

- 15 ans, 180 cm, 77 kg

- Couleur des yeux et des cheveux ?

- Variables entre le bleu et le vert selon l'éclairage. Châtain clair tirant sur le blond.

- Baguette ?

- 34 cm en bois de Châtaignier, Écaille de Magyar en éclats.

- Et balais ?

- Nimbus 2010, que j'ai baptisé "mes ailes".

- Situation professionnelle ? Amoureuse ?

- Élève de Poudlard. Je vais sur ma 5eme année chez Gryffondor. Pour l'autre question, cela ne vous regarde pas...

- Objectif professionnel ?

- Procurer aux dragons un ciel libéré de toute menaces et surtout les libérés du braconnage organisé par certains "Riches Sorciers".

- Caractère ?

- On me dit calme, posé et toujours prêt à défendre mes amis. J'ai du courage à revendre et je n'ai peur de rien ! Par conséquent, je suis toujours le premier lorsqu'il y a une connerie à faire...Ah aussi, mon plus gros souci : une énorme timidité envers les personne du sexe opposé.

- Bien ! Maintenant, si vous le voulez bien, parlez moi un peu de votre passé.

- Je veux bien, mais...Vous voulez savoir quoi ?

- Où vous êtes né, combien de temps vous y êtes resté, tout ce que vous pourrez nous dire sur votre enfance.

- Eh bien... Je suis le 29 mai, quinze ans plus tôt, à Dorchester, une petite ville dans le Sud/Sud-ouest de l'Angleterre. J'y ai vécu trois ans avec ma mère. Mon père n'était pas là souvent à cause de ses voyages en Roumanie. Ma mère me disait qu'il faisait passer sa famille après ses recherches, mais j'ai appris plus tard qu'il cherchait à nous faire quitter l'Angleterre à cause du climat de terreur provoqué par la réapparition de Lord Voldemort. Malheureusement pour nous, mon père n'a réussi à convaincre ma mère de partir. Elle nous a quitté lors de la bataille qui eût lieu à Poudlard et qui entraina la mort de Vous-Savez-Qui. C'était une jeune Aurore et d'après ce que mon père m'a dit, elle s'est battu vaillamment avant de mourir, emportant avec elle trois mangemorts. Suite à cet incident, mon père a renoncer à son projet de déménagement et se plongea d'avantage dans ses travaux sur les dragons de Roumanie.

>> Deux ans plus tard, mon père a réussi à obtenir une dérogation, avec l'aide de son mentor et chef d'expédition, Mr Charlie Weasley, pour que je puisse l'accompagner lors de ses déplacement. C'est donc à 5 ans que je découvris le vaste monde et plus particulièrement la Roumanie et ses dragons. C'est au cours dette première expédition que j'ai fait la connaissance d'Irelia, une dragonnette Magyar, et de sa mère Jizara.

- Vous avez donc grandi parmi les dragons de Roumanie ?

- Oui, on peut dire ça comme ça. D'après mon père, la jeune dragonnelle était la plus docile de la région et donc ils n'avaient pas eu trop de mal à s'en approcher suffisamment pour se faire accepter par son compagnon. Encore d'après lui, je me suis approché d'Irelia sans que personne ne s'en rende compte. Elle était sortie de l'œuf depuis quelques semaines. Je me souviens m'être assis à côté d'elle et de lui avoir gratté sous la gueule et derrière ses oreilles, protégées par une petite crête. J'ai senti ses flancs vibrer pendant qu'elle ronronnait et je l'ai rejoint dans ses rêves.

>> Depuis ce jour, elle me considère comme un frère et je dois avouer que je la considère comme ma sœur. Grâce à elle, je comprends, ou plutôt j'interprète, beaucoup mieux le langage draconique que celui des humains. Il est beaucoup subtil et le corps en lui-même est un outil de langage.

- Et ensuite ?

- Le reste de ma vie n'est pas très palpitant. J'ai découvert ma magie à 6 ans lorsque Irelia crachait ses premières "flammes de dragon" et que je me suis amusé, inconsciemment bien sûr, à jouer avec. Anneaux, sphères, cubes, œufs, tout ce qui me passait par la tête prenait forme sous mes yeux émerveillés. Je crois que le moment où Irelia à laissé sortir ses flammes sur moi, avant qu'elle prennent diverses formes, a marqué mon père à jamais.

>> Quelques mois plus tard, mon père profita d'une de ses conférences sur Londres pour m'emmener sur le chemin de traverse. Je me souviens que je n'avais pas voulu y entrer parce qu'il y avait trop de monde et que je n'ai jamais lâché la main de mon père, et j'avais les jointures blanches tellement je serais fort. Heureusement pour moi, nous sommes rapidement entré dans un magasin ou il n'y avait personne : Chez Ollivander. Je garde un très bon souvenir de cet instant.

>> Lorsque je suis entré, il m'a examiné des pieds à la tête. puis il a mesuré mon bras et, sans dire un mot, est retourné dans son arrière boutique. Puis il est revenu vers, moi 10 minutes plus tard, avec une petite boite. Il m'a demandé de me saisir de la baguette à l'intérieur et de faire le geste. Quand je l'ai eu en main, un frisson m'a parcourut l'échine et je me suis sentie bien. Une étrange chaleur m'a envahi le bras et une petite flamme s'alluma sur le bout de la baguette. Il m'a alors énoncé les propriétés de la baguette que j'avais en main : 34 cm, bois de châtaignier et écaille de Magyar.

- Une écaille de Magyar à pointes ?

- J'ai été aussi surpris que vous et mon père m'a demandé si je me sentais bien avec la baguette en main. Lorsque je lui expliqué ce que je ressentais, il m'a alors souhaité un joyeux 7e anniversaire après m'avoir dit que l'écaille à l'intérieur était une écaille d'Irelia. Mr. Ollivander m'a alors expliqué qu'il avait eu du mal à exploiter totalement l'écaille et qu'il ne savait pas comment réagirait cette baguette car la puissance des sentiments qu'éprouve Irelia pour moi la rend presque inutilisable par quelqu'un d'autre. Il a rit et avouer à mon père que c'était la première fois qu'on lui demandé de fabriquer une telle baguette.

- Quelle expérience ! C'est une bien belle baguette en tout cas... Bien maintenant, abordons vos premiers vols sur balais. J'ai entendu parler de votre incontestable talent. Pouvez vous m'en parler ?

- Je suis monté sur mon premier balais dans la même année. Comme mon père me l'avait assez souvent rabâché, j'ai découvert à quel point il était enivrant et exaltant de voler. Et le faire en compagnie des créatures les plus majestueuses que le monde porte ne peut que rendre la chose la plus magique. Je n'ai encore rien trouver qui puisse égaler le sentiment de bien-être et de liberté que mon premier vol en compagnie d'Irelia à fait naître en moi.

>> Et c'est à partir de ce moment que je suis devenu un membre à part entière du corps expéditionnaire. Bien entendu, j'étais chargé des corvées. Je ne me plaignais pas. Cela me laissé pas mal de temps pour voler avec Irelia. C'est à elle que je dois mon adresse au vol et mon poste de poursuiveur dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Le nombre de courses poursuites que nous avons effectuées en rase-mottes, entre les montagnes, doit dépasser la centaine. Je vous assure qu'il n'y a rien de mieux pour aiguiser réflexes et adresse au vol. J'ai fini par avoir mon propre balais pour mes 9 ans : un Nimbus 2010, que j'ai baptisé "Mes ailes".

- Avez vous d'autres choses à dire avant que nous passions à vos années à Poudlard ?

- Hum... J'ai appris mes premiers sortilèges au cours de ma neuvième année : Le charme de bouclier et un sortilège de résistance au feu que mon père et son mentor ont mis eux-même au point, Ignifugus.

>> Après ça, j'ai essayé de créer mon propre sort... Un échec... Ma puissance magique n'a jamais été très élevé et mes sorts n'étaient pas aussi efficaces que je le voulais. Je possède quelques brûlures dans mon dos et sur mes bras qui le prouvent. D'ailleurs, ça me fait penser à ce que répétait souvent ma mère, d'après mes professeurs et mon père : "La puissance magique n'est pas définie par le sang et le lignage. C'est ce que porte le sorcier dans son cœur qui la définie."

- Votre mère était une Serdaigle, non ?

- Tout à fait.

- Alors maintenant, pouvez vous me parler de votre arrivée à Poudlard.

- [à suivre : répartition, impressions sur Poudlard, essais de quidditch...]