répartition et retrouvailles (libre)

Poudlard, premier septembre, table des Rouges et Or. Une jeune fille brune aux yeux bleus venait de s'y asseoir sous le regard du tout Poudlard dans un silence entrecoupé de murmures.

Elle leva fièrement la tête, alors que son regard oscillait entre les deux tables où deux personnes chères à son coeur, manquaient. Son coeur se serra alors de douleur alors qu'elle pensait à ces deux vies détruites par sa faute, en même pas deux mois. Son regard s'arrêta un instant sur le visage d'un Serdaigle, qui lui ne la regardait pas comme les autres.

Adressant un faux sourire à son ami, Stanislas Parker, la demoiselle se tourna alors vers la table des professeurs, sondant celle-ci, désirant imprimer les visages de ceux qui la composait.

Des murmures de plus en plus insistants prenaient peu à peu place dans la Grande Salle. Edana ne faisait pas attention à ce qu'il se disait, bien qu'elle soit que son arrivée avait certainement du remuer les conversations de ceux qui étaient curieux de savoir ce qu'il s'était réellement passé lors de cette journée de Juin où l'on avait annoncé la mort de la jeune femme.

Elle aurait bien été embêtée de leur répondre, ne connaissant pas elle-même la réponse. En effet, durant ses deux mois d'hospitalisation, on ne lui avait pas exactement expliqué les circonstances de la mort de son meilleure ami et de son petit ami.

Grégory avait été retrouvé mort au-dessus d'elle, comme pour la protéger de quelqu'un d'autre. On n'avait cependant retrouvé personne à leur côté, aussi toutes sortes de suppositions avaient été émises.
Gabriel, quant à lui, s'était donné la mort en apprenant celle de sa bien aimée dans la presse. A partir de ce jour-là, Edana n'avait plus été que l'ombre d'elle-même, refusant presque de manger, se contentant du strict minimum.

Des phrases parvenaient à ses oreilles, la blessant encore un peu plus. Elle reposa ce qu'elle avait en main, n'y ayant pas encore touché et se décida à ne pas répondre.

Son regard se reporta sur la place vide du Serdaigle qui avait ravi son coeur et les larmes lui montèrent aux yeux, elle qui pensait qu'elle ne pourrait plus jamais pleurer. Cependant, une voix la sortit de ses pensées, une voix qu'elle aurait préféré ne jamais entendre.

" Hey May, tout va bien? J'ai lu quelque part que tu étais morte... Et pourtant tu es bien là nan? T'as été mordue par un vampire?"

La concernée se contenta de tourner un regard éteint vers le propriétaire de cette voix Nasillarde. Marco Jones, Gryffondor de son année venait de lui parler, une fois de plus pour tenter de lui pourrir la vie.

" Quoi? T'as perdu ta langue? Elle est partie dans le gosier de ton ptit ami? Ah nan c'est vrai il est mort... Bah finalement si tu réponds pas, c'est que mes prières sont enfin exaucées!"

De légers rires retentirent à la tablée, tandis que le directeur se levait pour faire un discours.

" Dis, je vais te poser une question..."

** Merci de me laisser le choix de répondre ou non si tu veux bien, ou même de vouloir t'adresser la parole...**

" C'est toi qui a tué Rickman? Tout le monde sait que vous aviez une relation assez spéciale... que vous étiez très proches, alors tu vois... on se pose des questions. On imagine que tu as du péter les plombs ou un truc dans le genre. Ca te fait quoi d'avoir causé la mort de deux personnes?"

Elle garda un visage impassible même si l'envie de lui sauter à la gorge était de plus en plus envoutante. Elle se décida enfin à parler.

" Tu viens encore une fois de prouver l'absence de ton cerveau Jones. Tu n'as pas posé une questions mais deux..."

Elle inspira profondément avant de continuer:

" Que tout le monde écoute, je n'aime pas me répéter. Oui toi aussi Emma, tu peux cesser deux secondes de parler de mascara et crayon à yeux."

Elle s'arrêta à nouveau, tentant de reprendre un maximum de courage. Elle remarqua par la même occasion qu'elle n'avait rien perdu de son côté acerbe.

" Vous pouvez dire ou croire ce que vous voulez, je n'en ai strictement rien à faire. J'ai ma conscience et les problèmes ou non qu'elle me pose ne regarde que moi. Pour ce qu'il s'est passé l'année dernière, ça ne regarde personne à cette table, et toi encore moins... Je me suis bien faite comprendre?"

Elle ne s'attarda pas à observer leur réaction et se rendit compte que la répartition allait débuter, comme les nouveaux pénétraient la Grande Salle. Le silence se fit, et alors qu'il s'alignaient, le choixpeau entama son chant traditionnel.

La brunette décrocha rapidement et se repassa les moments passés avec ses amis. Les sorties autour du lac, la première rencontre avec Grégory, la fois où elle avait croisé pour la première fois le regard de Gabriel. Tant de choses qu'elle ne pourrait plus vivre.

Des applaudissements la sortirent de sa torpeur, et elle se sentit poussée légérement. Quelqu'un se plaça à ses côtés et elle ne fit pas attention.

Elle fixa les nouveaux en bout de table des premières années. Mais ce qui était étrange, c'était celui qui venait de se faire répartir, et qui avait pris place en face d'elle quasiment. En le fixant elle se rendit compte qu'il ne venait pas de Poudlard, car il devait au moins avoir seize, dix-sept ans.

Cela la refit alors penser à Gabriel et jetant un coup d'oeil à la table des Serdaigles, elle se rendit compte encore plus si cela était possible que sa moitié n'était plus de ce monde.

Elle sortit de sa mélancolie lorsqu'une voix s'adressa à elle.

Poudlard : +10

Chaque année, le rituel commence. La préparation des cours, l'organisation de toute l'année. Et après ces deux semaines de travail intensif, la rentrée de tous exerçait le dernier coup de pression et en même temps l'illumination d'une journée en chacun inoubliable. Les premières années allaient découvrir leur environnement pour les sept ans à venir (normalement), leur émerveillement resplendissait dans le coeur de chacun. Cela signifiait soit des souffres-douleurs à portée de main, soit des futurs joueurs de Quidditch, des amateurs prochains de friandises ou autres objets du Pré-au-Lard. Les années suivantes sonnaient le glas des rencontres et des retrouvailles. Deux mois de vacances à se relater, les nouveautés à annoncer, les rumeurs à divulguer prenaient un temps fou, et la soirée n'était jamais suffisante. Il fallait au moins une semaine pour que la mise en route soit totale.

Pour notre professeur, cela avait moins de répercussions. En fait si, il se rappelait chaque entrée qu'il avait lui même eu et en même temps celle qu'il a pu accompagner. Se devant d'être présentable et présenté, l'homme d'âge mûr prenait sa journée pour se préparer psychologiquement et physiquement. Ce jour signifiait souvent nouvelle coiffure, rasage de près et tenue nouvelle ou rarement portée. Près à recevoir les élèves, Owen attendait dans la grande salle, avec les autres professeurs, et les élèves déjà répartis. Ensuite le défilé des nouveaux élèves, leur répartition, le mot de la directrice s'enchainaient.

Tout se déroulait à son habitude, jusqu'au moment où il apperçut des tensions sur la table des Griffondor. Cela n'était pas étonnant, miss May avait toujours était réputée pour avoir un caractère bien trempée et une langue bien acerbe. Mais sa situation n'était véritablement pas à envier. Dur de perdre son meilleur ami dans ses bras sans s'en rappeler, dur de perdre son petit-ami, dur d'être passée pour morte alors que ce n'était pas le cas.

Pour attenuer les conflits, le directeur de la maison des POufsouffles se leva lentement et parcouru la salle discrètement. Posté derrière la jeune demoiselle, son arrivée stoppa les chuchottements à la tablée.

Miss May.

Il attendait qu'elle se retourne pour continuer de parler.

Une voix profonde venait donc de s'adresser à elle. Elle se demanda un court instant de qui il s'agissait, puis se décida à se retourner afin de se rendre compte de la personne dont il était question.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir le directeur des poufsouffles derrière elle, à l'affût d'une quelconque personne à remettre en place. Avait-elle donc fait quelque chose de répréhensible.

" Professeur Owens"

Elle laissa planer un instant et considéra son professeur, avant de dégager ses jambes du banc et de se retourner totalement vers l'homme.

" Puis-je savoir pourquoi vous êtes ici professeur? Sans paraitre indiscrète, votre table doit vous attendre"

Elle baissa légèrement la tête, avant de la redresser. Elle savait que par moment elle avait beaucoup de difficultés à s'adresser aux gens. Et ici avec un professeur, elle n'en avait que plus.

" Je m'excuse de mon effronterie professeur"

[HJ: désolée post minable, vraiment... j'espère que tu sauras en tirer quelque chose...]

Mr Jensen attendait patiemment que la demoiselle en question se retourna pour pouvoir proposer son aide, de façon implicite bien entendu, mais certaine. Il avait toujours été réputé comme conciliant et à portée des élèves, ce n'était pas pour autant qu'il en oubliait que les progénitures en face de lui avait une dignité et qu'il ne fallait pas la froisser. Mais de là à accepter la réaction assez provocatrice de la Gryffondor, il ne fallait pas trop en demander. L'homme de 45 ans toisa un peu sa cadette avant d'adopter le même ton qu'elle.

Miss May, je ne suis pas un élève de votre maison. Ne l'oubliez pas.

Cela sous-entendait que la demoiselle devait faire attention à sa façon de s'exprimer. L'homme savait pertinemment que la Gryffondor n'était pas la plus aimée, ainsi cette référence ferait écho plus fortement que nimporte laquelle.

Edana se fit vite excuser, devant l'affront. Non pas se jeter à genou pour implorer un péché, mais le simple fait de reconnaitre sa faute était un signe des plus réconfortant (surtout lorsque vous connaissez la famille de cette dernière. La mère est aussi terrible que la grand-mère et la fille qui a le même caractère).

J'ai eu l'impression qu'il y a avait dors et déjà des problèmes parmi les rangs des Gryffondor. Nous avons mis un point d'or à l'entraide cette année, avec les autres directeurs de maison. Je me permets de vous demander ce qu'il se passe.

[Désolée j'ai guère fait mieux]]

La rentrée. Un moment difficile à passer pour beaucoup d’entre les élèves. Pas pour Anastasia. Enfin, si on pouvait le dire ainsi. L’année précédente fut arrêtée sur d’horribles découvertes. Des corps, de la violence, des péchés, et toute sorte de chose. Elle ne devrait pas être ici, dans les couloirs de Poudlard. Elle est censée avoir terminé ses études, comme tous les autres. Mais elle ne se présenta jamais aux examens finaux, pas plus qu’au cours précédents le reste. Non, elle se devait de rester. Une noirceur profonde s’était encrée en elle et son visage n’aspirait à présent plus qu’à la froideur. Son regard terrifiait les arrivants. Les premières années, quelle plaie ! La femme de Russie ne put s’empêcher d’avoir un sourire moqueur sur le coin de ses lèvres. Arrogante, elle connaissait déjà les futures victimes. Certains se mirent à trembler, d’autres se taisaient sur son passage. On n’osait pas la défier, non, jamais. Le respect était le mot d’ordre car on savait tous, indirectement, que cette femme était prête à tout pour obtenir satisfaction. Les obstacles fléchissaient sur son passage et s’inclinaient devant elle. Qui osait alors lui dire un mot de travers ? Silence. C’était préférable s’ils tenaient tous à rester en un morceau.

La grande salle. Une sensation de déjà vue et repassée des milliers de fois. Le regard bleu ne s’y trompait pas ; elle était à nouveau prêt de ceux qui allaient constituer une armée puissante. Déjà des anciens alliés se montraient présents, pensant l’accueillir à bras ouvert. Le règne de la Préfète en Chef des Serpentards était loin d’être terminé. En réalité, il ne faisait sans doute que commencer, pour le plus grand malheur de certains. Lentement, elle s’avança sur le sol froid et propre du lieu où tous se réunissaient. Hier encore, la salle fut comblée d’un vide atroce. Des larmes fusaient et mouillaient le sol. Les plus jeunes devaient l’ignorer, mais les rumeurs circulaient à une vitesse fulgurante, n’épargnant strictement personne. Le visage sans sentiment se consterna devant certains qui semblaient anéantis. La joie n’y était pas, pour les plus âgés. La triste disparition des êtres chers se faisait sentir dans toutes les âmes, transperçant les murs de Poudlard par des échos de déchirures intenses.

Enfin, elle rejoignit sa place. Attablée avec les Serpentards de septième année qu’elle connaissait, elle ne parlait pas. Les paroles ne semblaient pas de bonne foi. On chuchotait sur elle sans jamais oser prononcer son prénom, de peur d’attiser ses foudres et ses yeux sur sa personne. La mort ; elle avait se goût en elle. Pourtant, on dénichait encore cette beauté infernale. Les soupirants se prosternaient à ses pieds comme de vulgaires insectes. Anastasia avait le choix de les écraser sans qu’ils n’osent se plaindre, car ils furent souiller du pied de la belle. On l’admirait autant qu’on la craignait ; on la haïssait autant qu’on l’aimait ; on s’approchait d’elle autant qu’on la fuyait. Alors que le bruit se faisait sentir, elle perçut au loin les gens qui connaissaient Grégory Rickman, décédé il y a fort peu.

A la table des Serdaigles, il y avait ce cloporte de Stanislas. Jamais les deux êtres ne purent se parler sans s’envoyer valser. C’était presque maladif, mais ils ne se supportaient pas. Sans doute que le jeune homme était trop coincé pour accepter qu’Annya se fasse autant d’amants et maîtresses. Cela le répugnait. Dans l’autre sens, elle ne supportait pas tant de droiture et d’honnêteté. Impossible de corrompre un être pareil. En même temps, il était encore insignifiant pour elle. Depuis la dernière fois qu’elle lui eut adressé un sourire moqueur, la guerre fut déclarée. C’était au mariage de Grégory, après une dispute avec ce dernier, qu’ils se croisèrent.

Les Poufsouffles. Voilà une table forte morne. Pourtant, elle semblait être la plus complexe. Depuis que Rickman y fut invité, le premier jour de sa rentrée, Anastasia ne put s’empêcher de se questionner sur cette Maison. Son regard se porta sur la veuve de dix-sept ans, ou presque, prénommée Thélie. Enceinte jusqu’au cou, d’ailleurs, de son défunt époux dont Anastasia était la maîtresse incontestée. Le savait-elle seulement ? Probablement qu’elle eut des doutes. Mais Annya n’en tenait pas rigueur et porterait même un brin de compassion si on eut prétendu d’elle qu’elle avait un cœur. Chose impensable, et personne ne doutait qu’elle n’avait pas de compassion à offrir. Anastasia était une véritable femme tyrannique, sournoise et sans âme. Une diablesse pire que Satan. On tentait d’être allié avec elle, mais il fallait encore être doté d’un quelconque intérêt pour elle : chose difficile.

Elle retira son regard de la jeune veuve pour tomber sur la table des Gryffondor dont le raffut était immense. Edana May semblait se prendre la tête avec Jones. Prêtant une oreille attentive à la conversation, Anastasia ne put s’empêcher d’entendre cette confrontation. On lui balançait des choses horribles. La jeune femme avait perdu son meilleur ami, mais aussi Gabriel, son petit-copain. Où était-ce Lou ? Anastasia s’en moquait, car elle était elle-même très libertine. Pourtant, elle ne put s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Une once de tristesse l’envahit, mais elle la fit taire rapidement. Le silence fit place aux hurlements car les plus jeunes entraient dans les diverses Maisons.

Malgré cela, Annya vit un professeur bouger discrètement pour se rendre vers Edana May, qui semblait fort découragée par tout ce qui s’était passé. Elle était même censée être morte, c’est pour dire ! La jeune femme alors se leva à son tour, lentement, sans un mot. Elle se dirigea vers les Gryffondor. Le professeur Jensen était présent, aux côtés d’Edana May. La Serpentard arriva à leur hauteur. Par politesse, elle salua le professeur.

- Monsieur Jensen...

dit-elle en inclinant légèrement la tête.

Mais très vite, son regard se porta sur le jeune Marco. Un regard froid et perçant, avec une lueur sadique dedans. Un sourire en coin qui en disait long se dessina sur ses lèvres. La peur se faisait sentir. Dans une grace folle malgré cette froideur obscure, elle se pencha vers le jeune Gryffondor qui eut la malchance d’embêter Edana May. Pourtant, les deux femmes n’étaient pas amies.

- Jones, pauvre petit. La prochaine fois que j’entends ta langue de serpent dire de telles insultes, tu vas t’en souvenir. Et je ferai en sorte qu’on te coupe l’envie de parler. Est-ce bien clair ?

Ce genre de menaces n’était jamais une bonne chose. Elle se redressa avec un visage aussi sombre que possible, sans aucune émotion. Elle fit alors un tour sur sa personne et regarda la Gryffondor qui entrait en dernière année, ainsi que le professeur Jensen. Elle fit une légère salutation de la tête, comme pour se retirer, et partit sans un bruit en leur tournant le dos. Pourquoi avait-elle agit ainsi ? Qui comprendrait ? En tous cas, il y en a certains qui tremblent encore.

Poudlard : +5

" Non professeur, ne vous en..."

" Vous voyez professeur, je pense que vous ne devriez pas douter de l'entente entre les maisons. Les problèmes viennent bien souvent de l'intérieur et nous recevons plus de soutien des gens auxquels on s'attend le moins, qu'aux personnes qui devraient vous épauler."

" Merci pour ton soutien"

Comme de nombreux élèves, Lily-Rose-Alix n'avait rien raté de la scène. L'attaque directe essuyé par Edana et lancé par un griffondor dont elle ignorait le nom quelques minutes auparavant (et ce n'était visiblement pas dramatique vu le personnage. Encore un imbécile comme Lily-Rose-Alix les détestait); l'intervention de son professeur de botanique et responsable des Poufsouffles, Monsieur Jensen, qu'Edana renvoya dans ses buts vertement avant de se rendre compte de sa maladresse; l'interruption de la serpentard que tout le monde fuyait, Anastasia Eva Arwed, dont même ses propres troupes avait peur.

Il n'avait pas fallu une demi journée avant que Lily-Rose-Alix sache qu'elle la serpentard était de celle qu'il valait mieux ne jamais croiser et encore moins se mettre à dos. Elle en aurait presque plain le griffondor, si elle n'avait approuvé la réaction de la verte et argent. Le pauvre garçon ne connaitrait jamais plus le repos. Mais peut être était-ce tout simplement ce qu'il méritait. *Non en fait c'est tout ce que mérite cet abruti*

Mais à la différence des autres élèves, notre petite rossignol était au premier rang pour voir le spectacle. Elle avait croisé l'un de ses professeurs dans le couloir et avait parlé avec, contre son gré mais elle ne pouvait se départir de son masque de gentille et polie jeune élève, ce qui fait qu'elle était en retard à la répartition.

Quel étrange tableaux se présenta à elle quand elle entra dans la salle. Les deux griffondors, la serpentard et le professeur. Cela aurait fait un bon titre. Et cela le serait peut être pour la gazette de l'école!

Personne n'avait remarqué son entré tardive dans la salle, et personne n'avait d'yeux pour les nouveaux venus qui attendaient, anxieux, leur répartition dans les différentes maisons qui composaient Poudlard. Car bien que conscients que la cérémonie était perturbé, ils n'en connaissaient pas la cause. Pas encore. A peine réparti dans leurs maisons respectives qu'ils interrogeraient avidement leurs aînés pour connaître le fin mot de l'histoire.

Mais ce n'était pas le moment de penser à cela. Pour rejoindre sa table, notre brunette devrait passer entre les protagoniste. Aucun d'entre eux n'avait fait attention à la Poufsouffle qui se tenait à quelques mètres d'eux. La tension était palpable. Lily-Rose-Alix en était presque figée.

La réaction tranquille d'Edana désamorça d'un cran cette tension, et c'est ce moment que choisi notre poufsouffle pour se remettre en marche, ne laissant au professeur le temps de répondre à la griffondor, alors qu'elle se trouvait derrière lui :
"Pardon Professeur Jensen, je crois que nous sommes attendu pour le début de la cérémonie. Surtout vous d'ailleurs."

*Pardon professeur, mais cela ne vous regarde pas!! De plus vous ne pourrez pas resté collé à ses basques toute la journée pour intervenir en cas de problème. Là, c'est le moment idéal pour faire comprendre à tout ces imbéciles de lui foutre une paix royale jusqu'à la fin de l'année.*

Sa voix cristalline résonna dans toute la salle. Elle n'avait pas parlé fort pourtant, mais le silence qui régnait dans le reste de la salle avait permis, même aux plus éloigné d'entendre la fin de la conversation, à défaut d'avoir écouté le début. Elle qui préférait l'ombre à la lumière, était, à présent, au centre de l'attention générale.

Consciente que ces paroles était très osées vis-à-vis de son professeur préféré, elle ne pouvait cependant pas faire grand chose d'autre pour que la cérémonie reprenne son cours normal. Il est des fois où il vaut mieux les élèves régler leurs comptes entre eux, du moment que cela ne conduit pas à des débordements. Et en l'occurrence, bien que ne connaissant pas totalement la situation d'Edana (cela relavait de sa vie privé et elle se méfiait des bruits de couloirs qui amplifiait et déformait à loisirs la réalité), s'était pour elle une façon de la soutenir, ainsi que l'effrayante serpentard.

Poudlard : +5

Beaucoup de personnes intervinrent soudain. Au moins, le professeur pouvait constater que l'entraide était de mise, surtout face à des abrutis comme il pouvait y avoir de tout temps ou de tout âge. Il ne pouvait se permettre de dire ce qu'il pensait mais son regard sur les jeunes perturbateurs se faisaient bien sentir. Il déposa son regard sur Annastasia qui continua su sa lancée en face des élèves. En tant que professeur et directeur, Owen ne pouvait laisser faire les choses même s'il aurait aimé être à la place de la verte et argent.

Miss Arwed, attendez au moins que je ne sois pas là pour proférer vos menaces.
Au moins implicitement, il lui donnait un accord mais ouvertement il montrait un pseudo-refus. Le message fut bien compris par l'élève qui blanchit encore d'un cran.

Edana ajouta son grain de sel mais cette fois face au professeur. Bon il était patient mais commençait à vouloir s'insurger devant le caractère impétueux de la rouge et or.

Bien, je suis content de constater que les plus grands font respecter l'ordre au pès de chaque niveau.

L'homme de 45 ans allait s'en aller quand une jaune et noire intervint et pas de la meilleure façon. Le regard encore un peu noir, le professeur retint une mauvaise réflexion car il s'gissait d'une élève favorite. Le silence se fit soudain dans la salle de repas.

Je vous remercie pour votre rappel. La cérémonie n'a pas besoin de ma participation surtout si je la juge importante ailleurs. Mais allez donc vous asseoire, ainsi que vous Miss Arwed. Quand à vous, miss May, n'hésitez pas à me voir même si vous ne le jugez pas nécessaire actuellement.

Sur ces mots, le directeur des Poufsouffles commença à repartir vers la table des professeurs. La répartition avait repris son rythme.

La brunette acquiesça face à la remarque de son professeur, ne sachant quoi faire d'autre. Il fallait aussi avouer que ce n'était pas la chose la plus aisée que de répondre à un professeur lorsque le type qui est en face de vous vous jauge d'un oeil goguenard.

Loin d'être amusée la demoiselle se promit de rendre elle même la monnaie de sa pièce et à ce Marcus Jones.

La verte et argent ne lui répondait toujours pas et Edana ne savait pas très bien quel comportement adopter avec elle. La jaune et noire qu'elle ne connaissait pas, ne lui parlait pas...

Elle se tourna donc vers elle, et cordialement lui demanda:

" Excuses moi, il ne me semble pas te connaitre... Tu es?"

Elle sourit légérement comme la situation le recquérait et considéra son professeur.

" Je n'y manquerais pas monsieur, mais vous remarquez vous-même que la situation ne suggére pas d'intervention de votre part, aussi me semble-t-il inutile de vous inquiéter par de futiles disputes d'adolescents... d'autres choses sont bien plus importantes"

Elle eut un regard vers le bout de la table, vers ces nouvelles têtes que personne ne connaissait.

" Je vois cependant qu'il y a du changement à Poudlard. Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qu'il se passe?"

HJ:désolée du post minable mais j'ai beaucoup de mal à rôler^^

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