La tranquillité ? Fantasme !

Le son des chaussures qui claquent contre le sol, les capes qui bruissent, les livres qui s’entrechoquent dans les sacs, les discussions fortes... Toute cette agitation stoppa net Thélie quand elle entra dans le hall de l’établissement. Elle jeta un regard circulaire à la salle, par laquelle des élèves transitaient d’un cours à l’autre, d’un oeil las. Elle avait perdu l’habitude de cette cacophonie qui caractérisait une école. Plus précisément, l’habitude de la supporter.

Enfin, cela faisait trois semaines maintenant que cris et pleurs avaient envahi ses journées et nuits mais, au moins, Lilian était seul à faire du bruit. Et puis, avouons qu’on réagit différemment vis-à-vis de son enfant. Crevé, on déborde d’envie de meurtre quand on se voit réveillé au beau milieu de la nuit pour la troisième fois... mais voilà que le petit être se rendort dans nos bras en se serrant contre nous et on désire plus l’embrasser que l’étriper. Que c’est fourbe, un bébé.

Bref, Thélie n’arrivait à Poudlard que tard après la rentrée car la directrice lui avait accordée deux semaines de récupération avant de reprendre les cours. L’accouchement ayant eu lieu peu avant la rentrée, elles ne furent pas du luxe. Si les douleurs physiques avaient cessé de la tourmenter, la fatigue persistait bien. Néanmoins, la jeune femme ne s’en plaignait pas : elle pouvait enfin contempler son enfant. D’ailleurs, avoir dû le quitter fut très difficile. Déjà, elle n’avait confiance en personne, ensuite c’est un sentiment dur à décrire... elle avait besoin d’être avec lui. Mais elle ne pouvait pas venir directement au château avec Lilian alors que rien n’était prêt pour lui. Celui-ci était donc entre les mains de son oncle et du personnel du manoir. Loras, son oncle donc, devait l’amener à Poudlard le lendemain et ainsi, ils auraient le week-end pour s’adapter tout doucement à l’endroit – nous étions un vendredi. Seulement la fin de semaine car le lundi verrait la reprise des cours pour Thélie et la connaissance de sa nourrice pour Lilian.

En attendant, quelqu’un aboya de fermer la porte et elle s’exécuta en grommelant.
« Retournez dans votre lit si vous êtes de mauvaise humeur, ça vous évitera d’être désagréable. »

Personne n’avait parlé à personne, perdus dans la foule qu’ils étaient, et c’était tant mieux car la Poufsouffle n’avait aucune envie de discussion. Ce même si c’était pour remettre quelqu’un à sa place, pour dire.

Mine ombreuse, visage émacié que des cernes assombrissaient... Les passants en avaient sûrement pour leur curiosité déplacée. Depuis qu’un élève l’avait reconnue, les rumeurs circulaient : elle était là, celle qui s’était mariée avec Grégory, qui attendait un bébé et qui était maintenant veuve.

« Elle a pas eu de chance quand même, la pauvre... »
« Tu crois qu’elle sait pour Edana... ? »

Merlin, elle en avait déjà plus que marre. Ces regards, elle détestait ces regards sur elle, tous. Qu’ils la laissent tranquille ! Et qu’ils gardent leurs commentaires pour eux, qu’ils pensent ce qu’ils veulent mais qu’ils lui fichent la paix. La paix... serait-ce possible qu’elle l’ait un instant cette année ?

« Allez voir en cuisines si j’y suis. » répliquait-elle d’un ton venimeux à tous les curieux qui passaient près d’elle.

Thélie se forçait donc un passage ainsi, faisant taire d’un regard glacial les élèves sur son chemin. Malheureusement, cela ne suffit pas : un garçon vint à ses côtés, Serpentard à première vue. Il criait :
« Un peu d’air, allez, laissez cette chère Thélie passer ! »

La concernée s’immobilisa pour, de un, évacuer la main dans son dos, de deux le fusiller du regard et, de trois, répliquer :
« Je vous ai demandé quelque chose ? Non, alors vous allez gentiment débarrasser le plancher et vous souvenir, au cas où ça vous reprendrez, que je n’ai pas besoin de votre aide. »

Alors qu’elle allait reprendre son chemin, une main s’agrippa à son bras.
« Vous n’avez rien demandé mais ce n’est pas nécessaire, je sais que je peux vous aider. » riposta l’adolescent, un sourire se voulant rassurant sur les lèvres.

La Poufsouffle sonda le vert et argent, implacable. Que cherchait-il ? Entretemps, un cercle s’était formé autour d’eux. Certains avaient l’air de se demander pourquoi il proposait son assistance, d’autres pourquoi elle refusait mais tous étaient surpris. Thélie l’était aussi d’ailleurs mais elle préférait n’exposer que son irritation. Elle se serait bien passée de ça, bon sang.
« Voyez-vous ça... Sachez que vous savez mal. »

Elle dégagea son bras et s’éloigna avant qu’il ne la réagrippe, en intimant aux badauds de déguerpir. Quasiment arrivée aux escaliers, elle sentit à nouveau une pression dans son dos... Exaspération.
« Si je dois vous menacer pour me faire comprendre, je le ferais. » dit-elle, glaciale.

Elle attendit alors, sans se retourner, que le jeune homme s’en aille, glissant une main vers sa baguette...

Poudlard : +10

A peine eut-elle sorti sa baguette qu'une voix l'interpella. Son propriétaire l'avait enrobé de miel pour faire passer son sermon, seulement ça ne fonctionnait pas avec Thélie. Au contraire justement. Pas de chance, mon gars. De quel droit se mêlait-il de ce qu'il ne le regardait pas ?

La Poufsouffle se tourna pour voir le nouveau perturbateur et en profiter pour fusiller le Serpentard qui se tenait près d'elle. A vrai dire, le fusillage n'avait pas l'air vraiment précis, tout le monde pouvait en bénéficier. L'égalité, vous connaissez ? Enfin, de toute manière, il n'y avait pas vraiment de rapport. Hum, où en étais-je ? Ah oui, baguette dans sa main gauche, main elle-même au bout d'un bras qui pendait le long de son corps, Thélie fit face à un jeune homme de Gryffondor apparement. Celui-ci ne devait pas avoir plus de quinze ans mais le temps semblait tout de même s'être appesanti sur son visage, des cernes affirmés étant le signe le plus visible.

Le vert et argent ne bougeait plus du coup et faisait voyager son regard interrogateur entre les deux nouveaux protagonistes de la scène - comme les badauds autour d'eux. Comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre ! Les gens qui attendaient la suite agaçaient peut-être encore plus Thélie. Vie privée, intimité, respect.. Ces concepts devaient être inconnus au bataillon. Ah, mais elle oubliait : comment feraient-ils pour faire courir des rumeurs et ragots en tout genres, alimenter leurs pauvres conversations sinon ? Pathétique. Et surtout insupportable.

Seulement, il était inutile de leur exposer la futilité de leur comportement, la jaune et noire le savait. D'autant plus qu'elle devait d'abord répondre au bonhomme qui pensait la faire revenir à la raison dans son état. Si la réflexion était un systématisme, la demoiselle se révélait néanmoins impulsive lorsque le rouge envahissait son cerveau. Ainsi, elle répliqua froidement au jeune rouge et or :
"Mal avisé si j'étais maladroite. Si vous avez peur pour vous, rassurez-vous : je vise très bien."

Elle tourna ensuite la tête vers son "bon samaritain" pour s'assurer qu'il avait bien compris ce qu'elle avait sous-entendu (plus que ça même).
"Ma parole vous suffit ou vous voulez vérifier ?"

La déconfiture devait être trop grande pour ce pauvre Serpy ou avait-il compris qu'il valait mieux se retirer, voire un mélange des deux, car celui-ci grommela (si bas que rien n'était perceptible) et s'en alla à contre-coeur. De nombreuses interrogations continuaient à germer dans l'esprit de Thélie face au comportement étrange du garçon mais rien ne devait franchir le rempart que formait son expression. Et ce Gryffy encore là.

"Vous vous méfiez bien d'un geste. Regardez, je range ma baguette - ce qu'elle fit en continuant à parler. Vous pouvez repartir sans crainte, conclut-elle avec une touche de cynisme."

En jetant un regard circulaire aux curieux :
"Vous aussi d'ailleurs."

Alors qu'elle allait profiter de la dispersion de la foule pour quitter enfin le hall, une phrase énoncée plus fort que la moyenne attira son attention. Une phrase ? Hum, plutôt une insulte et une menace. Thélie s'immobilisa. Quel intérêt avait-on à faire ce genre de choses ? Elle se sentit soudainement plus lasse qu'autre chose. Lasse de la société et de ses fidèles copies conformes. Son souci était qu'elle ne possédait pas d'échappatoire. Enfin, ne nous lançons pas sur un sujet philosophique, ce n'est ni le moment ni l'endroit !

Le temps qu'elle décide si elle répondait pour bien montrer qu'elle ne se laissait pas faire ou si elle partait simplement pour ne pas avoir une deuxième confrontation son premier jour de rentrée à son actif, quelqu'un répliqua à sa place. Surprise, elle chercha du regard son "défenseur". Etait-ce le Serpentard qui retentait une initiative ? Son attitude était vraiment étrange à celui-là. Mais il s'avéra qu'il s'agissait du garçon qui venait de l'apostropher. Elle décida de ne pas intervenir.

La Pouffy était là au départ pour préparer les appartements que la directrice lui avait alloué. En effet, suite à la demande de Thélie de continuer ses études, madame Taylor avait cherché des solutions pour que cela soit possible. Il fallait rendre à César ce qui était à César : le professeur Jensen avait fait beaucoup. La sympathie qu'éprouvait la demoiselle s'était ainsi confirmée, y ajoutant de la reconnaissance. D'autant plus que, ce dernier ayant subi une perte semblable à celle de la septième année, empathie et compréhension s'étaient installées. Bref, ce n'est encore une fois pas le moment de parler de ceci ! En fait, je voulais simplement dire que la demoiselle allait se diriger vers ses appartements, étant le but de sa venue.

Mais c'était sans compter... Sans compter quoi ? Elle ne savait pas trop, cependant ce dont elle était certaine c'était qu'on n'avait jamais ce qu'on désirait. Le plus souvent, c'était l'inverse qui se produisait et cette fois-ci n'échappait pas à la règle : une voix lui reprocha son comportement. Et devinez à qui elle appartenait ? Toujours à ce même Gryffondor bien sûr. De la tristesse perçait et la suite des paroles exacerba ce sentiment.

Thélie ne sut alors pas comment réagir. Sa première pensée fut qu'elle n'avait pas besoin de son accord. D'autant plus que son comportement était ce qu'il était, il avait toujours été ainsi et s'il ne lui plaisait pas, eh bien tant pis pour lui. Oui, il se trompait, ce n'était pas un effet de son veuvage. Enfin... bon, il fallait reconnaître que l'aigreur de la demoiselle avait peut-être atteint un autre niveau. Mais, voyez-vous, dans ces cas-là, on ne s'en rend pas compte. Soit.

Face à cette profonde tristesse affichée, Thélie perdait pieds. C'était comme s'il la reflétait. Oh, vu son âge, il ne devait pas avoir subi la même histoire mais le résultat était -malheureusement- le même. Un vide. Un trou béant dans lequel on voudrait plonger pour retrouver l'être perdu.

Sa morgue et sa sévérité avait laissé place à une expression plus douce, mélancolique. Bien que seule une personne attentive puisse donner ces adjectifs vu que la demoiselle gardait autant qu'elle pouvait un visage neutre.

Ne lui laissant pas le temps de répondre quoi que ce soit, le cinquième année enchaîna sur un salut qui n'avait plus rien à voir avec le ton précédent. Comment arrivait-il à passer de l'un à l'autre ? Et si... Et s'il mentait ? Et si, comme le vert et argent, il voulait s'approcher d'elle pour une raison inconnue ?

"Que me voulez-vous ?" demanda-t-elle, méfiante.

Cependant, elle n'avait plus le courage de le rembarrer.

Pourquoi se sentait-elle coupable ? Ce n'était pas elle qui l'avait poussé à entreprendre une conversation après tout. Elle ne lui avait pas fait croire qu'il était le bienvenu. Au contraire, elle faisait plutôt fuir les gens. Elle l'avait même explicitement invité à partir, on ne pouvait être plus franche, non ? Alors pourquoi s'en voulait-elle de le voir partir aussi abattu ?

Détournant le regard de la silhouette du Gryffondor, Thélie commenca à gravir les escaliers. Non, lui seul était fautif. Lui seul se donnait des illusions. Elle n'allait quand même pas s'occuper de toutes les personnes qu'elle rembarrait ! Elle n'en aurait jamais fini et, surtout, leur état d'esprit lui importait peu à vrai dire. Personne ne pouvait être accepté par tout le monde, la sensibilité devait faire avec.

La jeune femme arrivait au premier palier quand elle s'interrogea sur l'accablement du garçon. On pouvait être déçu, certes, mais à ce point... Poudlard regorgeait de centaines de connaissances potentielles, pourquoi s'en faire pour un échec ? Surtout venant d'elle, depuis le temps qu'elle était là, il devait être connu que l'approcher était délicat. La choisir pour cible était d'autant plus étrange. Si sûre d'elle qu'elle était, la Poufsouffle ne pensait tout de même pas que telle situation doive décevoir autant.

C'est en repensant aux paroles échangées qu'elle comprit sa sensation de culpabilité. Celle-ci fut dès lors décuplée et elle s'en mordit les lèvres. Du regard, elle chercha après le jeune homme pour le retrouver sur les escaliers montant à l'étage supérieur.

Un peu de courage et de résolution, elle devait quand même emprunter cet itinéraire. "Ouvrant" un petit peu son visage, lui donnant une expression plus neutre qu'autre chose mais au moins la colère avait-elle disparue, la jeune mère avança jusqu'à arriver au niveau du Gryffondor et synchroniser son pas au sien.

Excusez-moi, je ne vous ai même pas remercié pour avoir pris ma défense.

Non, ce n'était bien sûr pas cela qui causait sa culpabilité mais il fallait bien trouver une manière pour renouer à la discussion. Le regardant, elle ne put s'empêcher de revoir les yeux emplis de chagrin à l'évocation de sa perte et son propre regard se fit alors plus distant - et plus proche à la fois. L'ombre qu'elle verrait peut-être un jour dans ceux de son fils. Elle murmura, plus pour elle-même qu'à l'intention de son compagnon de marche.

Est-ce que l'Angleterre vaut ceux qu'on a perdus ?

A sa surprise, le garçon répondit à sa réflexion plus théorique qu'autre chose. Néanmoins, sa réponse s'accordait avec l'avis de Thélie qui se contenta de hocher la tête sans tourner son visage vers Roméus, les yeux toujours dans le vague. Vague. Adjectif adéquat quand on prenait le temps de contempler ses iris, bleu mouvant au gré des émotions. Seule fenêtre vers son coeur, elle exigeait toutefois un grand savoir-faire pour déchiffrer et interpréter les tempêtes qui sévissaient de temps à autres. Dans le genre de "transe" dans laquelle elle se trouvait, la jeune femme répondit sans qu'il n'y ait vraiment volonté de locuteur.

Une vie prise et des avenirs volés. Irremplaçable, irréversible. Venger. Se venger pour retrouver son indépendance, pour jouer le destin... Il le faut ! Je ne peux pas rester les bras croisés !

La raison lui serait-elle revenue ? En tout cas, Thélie se rendit compte qu'elle parlait à haute voix et s'arrêta. Les couloirs étaient par chance presque vides, l'heure des cours ayant sonné, et personne d'autre que le Gryffondor ne l'entendit. Elle pivota finalement son regard vers lui.

Dites-moi, n'avez-vous jamais songé à venger vos proches ? Débusquer le coupable, le maîtriser et le torturer pour qu'il ressente d'une certaine manière le mal qu'il a provoqué ? Le tuer à petit feu, le descendre plus bas que terre, lui faire regretter d'avoir voulu diriger la vie des autres, reprendre le dessus...

Finalement non, la raison ne lui était pas revenue. La fièvre encensait sa voix, perçait dans son regard si réfléchi d'habitude et exposait peut-être la démence de ses paroles. Mais bien sûr, la jaune et noire ne s'en rendait pas compte, parlant, se dévoilant plus qu'on pourrait le croire. Comme si elle était devenue, en l'espace de quelques secondes, une autre personne. Comme si une part d'elle avait pris possession des commandes, empêchant l'autre de la tempériser.

J'avoue en rêver toute les nuits.

Thélie fixait le rouge et or. Comme concentrée sur ses paroles et pourtant elle en était aussi éloignée que leur opinion respective. Plongée dans un abîme irrepérable pour quiconque, dans son rêve qu'elle venait de citer peut-être. Ou peut-être son coeur lui interdisait-il d'écouter une sagesse qui ramènerait la raison souveraine. Cela faisait longtemps que celui-ci n'avait pas eu le droit à l'expression - pour ne pas dire pratiquement jamais, pourquoi voudrait-il que ça s'arrête ? Seulement, il avait tellement été bâillonné toutes ces années qu'il s'exprimait à présent avec ardeur et disproportion. Avec fièvre et démesure. Sans discernement ni logique.

Pourtant, sa dictature s'effrita quand des mots le touchèrent. "Il ne faut pas le trahir en s'exposant à ce à quoi il ne voudrait pas nous exposer." Le doute s'insinua en lui. Comme souvent, l'hésitation était une faiblesse : l'esprit en profita pour défaire son emprise et revenir au premier plan.

Une lueur de conscience et le regard précédement fixé sur le garçon se baissa. Comment avait-elle pu dire toutes ces choses ?! Comment avait-elle pu se montrer ainsi en spectacle ?! Etait-elle folle ou possédée ? Thélie se gifla mentalement, et pas doucement. Elle ne devait pas ! C'était si... si ridicule, si stérile, si faible, si nuisible ! D'autant plus qu'elle ne le connaissait pas. Et elle ne voulait pas le connaître. Elle voulait qu'on la laisse tranquille, que chacun vive sa vie de son côté... qu'on ne lui dise pas ce qu'elle devait faire et encore moins ce qu'elle devait penser !

De quel droit ce gamin lui dictait-il la conduite à prendre ? Elle ne dépendait en rien de son jugement. Et il énnonçait ça comme la sainte parole ! Mauvais ou bon conseil, la Poufsouffle souhaitait à tout prix s'isoler, partir loin de cet individu qui avait dépassé ses barricades. Parce ce qu'elle n'appréciait pas sa façon de lui parler mais surtout parce qu'elle voulait se resaisir. Fuir était également adéquat mais elle ne voudrait pas se l'avouer.

Entre deux sermons qu'elle se faisait mentalement, elle retrouva son attitude habituelle. Visage fermé bien qu'on pourrait comparer l'agitation de ses prunelles à des étincelles, elle s'adressa à Roméus avec froideur. Enfin autant qu'elle pouvait car le trouble restant perçait insidieusement.
Tu es tellement sûr de tes paroles que tu regardes tes pieds... Je pense que je peux très bien me passer de tes conseils.

Et elle se retourna, décidée à s'éloigner.

Rp terminé,
Merci Roméus =)