Délai supplémentaire et bureau à deux [PV Owen Jensen]

Lily-Rose-Alix tapait du pied droit sur le sol. Cela faisait maintenant 1 heures qu'elle se tenait derrière les 2 derniers élèves à ne pas avoir fini le devoir pour lequel le professeur Jensen avait eut le gentillesse de repousser de quelques jours. Le diner était passer, mais elle avait sauté le repas pour surveiller les deux élèves, fort peu intéressé par les études, et qui pensait la faire patienter jusqu'à minuit, date butoir de la remise des parchemins au professeur par la sous-préfère.

Trouvant qu'elle avait mieux à faire que d'attendre le milieu de la nuit pour apporter les devoirs, elle avait fait main basse sur les deux fauteur de trouble et les menaçait de sa baguette afin de leur passer toute envie de faire des farces.*Allez bande de faignant, on s'active, je vais pas dormir là moi, ni aller vois Jensen au milieu de la nuit. On à le droit de dormir nous aussi, même si on fait des rondes dans l'école*

Et puis soyons franc, quelle élève de 15 ans ne serait pas gêner d'être obligé de réveiller son beau professeur préféré au milieu de la nuit? Elle se demanda un instant à quoi pouvait ressembler son pyjama, mais repoussa bien loin cette idée. Surtout qu'avec une éducation telle que celle qu'elle avait reçu, c'était totalement inconcevable, aussi bien de la déranger au milieu de la nuit, que le l'imaginer en pyjama, ou sans.

Elle continuait de tapoter le sol de la pointe de ses chaussures vernis noire à talon haut. Sa robe de sorcière était posé soigneusement sur un cintre dans son dortoir, pour ne pas être froissé. Collant couleur chaire, jupe droite tombant sous le genou couleur crème et chemisier à froufrou noir sur la poitrine(mais pas trop), elle avait l'air d'un professeur surveillant ses élèves. Son insigne tranchait sur le noir de son chemisier et en faisait ressortir le jaune. Ses cheveux était maintenu en arrière par un ruban beige et par contraste, ses ongles était vernis en noir.

Elle avait posé en bout de table les autres parchemins roulés qu'elle avait lié par un ruban jaune et noir pour être sûre de ne pas en perdre. Enfin l'un des garçon roula son parchemin et le tendit narquoisement à sa sous-préfète, qui pris les devant :
"Attention à ce que tu vas dire, je suis sous-préfète ne l'oubli pas!!" et elle ne se priva pas de toiser du regard l'impudent qui, bien que tenter de lui répondre, ravala ses paroles avant de quitter la salle commune. Probablement en quête des cuisines si Lily-Rose-Alix se fiait au bruit de protestation de son ventre soumis à la famine. Elle même commençait à avoir sérieusement faim, mais le devoir passait avant tout, elle mangerait plus tard.

Cela sembla motiver son compagnon, qui resté seule, écrivait bien plus vite qu'auparavant, pressé de boucler ce maudit devoir. Roulant à la hâte son parchemin, il le balança à la jeune fille et sortit en trombe de la salle commune, bousculant au passage une première année. Secouant la tête en signe de négation, il était certain que jamais elle ne comprendrait ce genre d'individu.*Et bien c'est pas trop tôt!!*

Heureusement pour elle, le bureau du professeur Jensen n'était pas loin de leur salle commune et en quelques minutes, elle avait atteint sa porte. Elle avait tout de même réussit à gronder 3 secondes années qui était visiblement en train de préparer un mauvais coup dans le couloir. Frappant doucement sur le panneau en bois, une réponse positive lui parvient et elle actionna la poignée. En 5 ans, c'était la première fois qu'elle entrait dans ce bureau. Tout de suite à sa gauche le portemanteau, vide, ensuite la bibliothèque, puis le bureau du professeur, l'armoire en face. La droite était masqué tant qu'elle se tenait sur le seuil.

"Bonsoir professeur, excusez moi de vous déranger si tard" Elle ferma la porte derrière elle et aperçu l'ensemble de plantes et aquarium, ainsi que ce qui devait être probablement la nourriture pour les poissons et plantes carnivore (elle n'avait pas oublié la plante carnivore du premier cours de botanique de l'année).

Se dirigeant vers le bureau, elle expliqua, bien qu'il devait savoir de quoi il retournait :
"Voila l'ensemble des parchemins des 5èmes années Poufsouffle pour le devoir dont la date butoir était aujourd'hui"
Tout en parlant, elle posa respectueusement les rouleaux de parchemins, toujours maintenu par le ruban. Une idée de fille selon certain, ce qui prouvait que les filles avait un sens pratique plus développer. Et puis, tant qu'elle ne les avait pas remis au professeur, elle en était responsable. Personne n'aime refaire un devoir sous prétexte que quelqu'un à égaré son parchemin. C'est pourquoi elle n'aimait pas tellement être obliger d'apporter elle même les devoirs et préférait lorsqu'ils étaient rendu en cours.

[HJ : Libre à toi de l'assoir à son bureau ou pas XD]

Répondant à l'invitation de s'assoir, elle souleva légèrement la chaise pour la reculer sans faire de bruit et s'y installa gracieusement. Il était tellement insupportable d'entretre les élèves trainer leurs chaise sur le soll et s'y éffronder mollement comme une poupée de chiffon. Mais ils n'étaient déjà pas capable de marcher sans trainer les pieds, alors soulever une chaise requérait un effort surhumain pour ces "bandes de mollusque", comme dirait un certain professeur dans une certaine bande dessiné d'un certain garçonnet en tenu de groom.

Elle avait elle même compté deux fois les parchemins pour être sûre qu'il n'en manquait pas, mais elle ne prit pas ombrage qu'il veuille vérifier. Deux précaution vallent mieux qu'une, et au moins, elle serait certaine d'avoir mené sa mission à son terme. Elle avait encore un doute concernant les perchamins des deux retardataires, et s'attendait potentiellement à une quelconque farce. S'ils avaient osés, elle se chargerait elle même de les punir. Mais ils n'étaient normalement pas assez stupide pour se mettre la sous-préfète à dos. Car cela signifirait qu'elle ne les laisserait jamais tranquille.

"Je vais bien, même si passé mes soirées à surveiller les retardataires n'est pas de tout repos. ... J'ai eu le temps de lire le livre que vous aviez eut la gentille de descendre de l'étagère pour moi la semaine dernière. Il était effectivement très complet. *Je ne précise pas que j'ai sauté le repas du soir, ni que j'ai traqué ces deux idiots pendant la moitié de la soirée avant de mettre la main dessus.* Elle était d'un calme parfait, et même ses yeux ne reflétait pas la petite punition qu'elle comptait infligé au deux retardataires qui avaient gaché sa soirée.

Lily-Rose-Alix ne savait qu'ajouter. Il n'était déjà pas forcément évident de reparler de ce jour, alors qu'ils avaient dépasser la simple relation professeur-élève d'un cran. Elle se rappelait parfaitement avoir dit des choses qui avaient gêné son professeur. Et de se rappeler de cela faisait battre son coeur plus vite. Ou peut être était-ce tout simplement la personne du professeur présent en face d'elle qui provoquait cette réaction. Elle l'avait toujours trouvé attirant, mais depuis quelques temps, elle avait l'impression que cette attirance changeait. Pas qu'elle le trouvait moins séduisant qu'auparavant, au contraire, mais elle découvrait un peu la personne qu'il était réellement derrière son rôle de professeur et cela modifiait sa relation avec lui. Elle aurait voulu en savoir plus, mieux connaitre son professeur. Mais piégé dans leur relation prof-élève, elle ne pouvait pas poser de question sans risquer de se faire remettre à sa place. Chacun sa vie privé. Et un professeur ne raconte pas la sienne aux élèves.

D'une certaine façon, ils étraient lié par un sentiment de compréhension mutuelle. Jouant leur rôle à la perfection, comme un acteur de théâtre qui joue le même personnage depuis des années. Ils étaient tout deux issus de famille noble dont les concepte d'éducation n'avait pas varié au cours des siècles. A la différence que les filles étaient éduqué encore plus sévèrement que les garçons. Pourtant ni l'un ni l'autre ne savaient ou ne voulaient fuir cette condition qui les oppressaient. Peut être une forme du symdrome qui fait que les prisonniers aiment leur bourreau. Certaines langues de vipère dirons que seul l'argent les intéresses. C'est peut être l'une des raisons, mais comment fuir se monde quand les autres personnes que l'on rencontre ne comprennent pas pourquoi on l'a fuit, alors qu'eux même cherche à y entrer.

Elle inclina la tête alors qu'il s'excusait d'être la cause de sa soirée gâché. Le rôle de la méchante. C'était à la fois vrai et faux. Si sa maison avait été pénalisé par les deux retardataires, ces camarades lui en aurait voulu autant qu'au deux fautifs. Et puis elle avait seulement rempli son rôle de sous-préfète. Ce genre de sacrifice était ridicule comparé à celui qu'elle devrait faire en se mariant, probablement contre son gré, à l'homme choisi par son père, alors elle faisait ce genre de sacrifice presque avec plaisir. *C'est presque un plaisir de pouvoir vous apporter les copies et cela compense le reste* Elle rougit mentalement d'avoir penser une telle chose.

Alors qu'il vérifiait les parchemins, son ventre protesta bruyamment. Il faut croire que la jeune sous-préfète n'était pas la seule à avoir sauté un repas. Bien que le professeur fut sur le point de rire, Lily-Rose-Alix se mordit la langue pour ne rien laisser paraître même si une lueur d'amusement éclairait son regard. Elle avait beau se contrôler de façon parfaite, il y a quand même des moments où ne rien laisser paraître relève de l'exploit. Elle le vit même rougir, ce qui était craquant, même sur un homme de 45 ans.

Alors qu'il se dirigeait vers l'étagère situé derrière la porte, d'un coup de baguette le bureau se vida des papiers qui allèrent se ranger proprement dans les armoires tandis que pain, fruit et gâteaux prenaient place sur le bureau. La vue de cette nourriture rappela à notre petit rossignol qu'elle même avait l'estomac vide et elle ne put s'empêcher de dire :
"J'accepte votre offre bien volontiers. Je n'ai pas soupé non plus." Tout en parlant, elle l'avait suivit du regard, pivotant sur sa chaise d'un quart pour ne pas être obliger de se tordre le cou, une pomme bien rouge dans la main droite qu'elle avait attrapé alors que le panier passait devant elle. La pomme lui fit penser à celle de Blanche neige, mais elle ne risquait pas d'être empoisonné, elle avait remarqué avoir les bonnes grâces du professeur de botanique.

Il lui offrit également d'accéder à des livres de sa bibliothèque privé. Tout en parlant, elle vit qu'il détallait sa tenue. Cela ne la choqua pas outre mesure, elle avait l'habitude, lors des soirées auxquelles elle était obligé de se rendre d'être observé à chaque instant. Pourtant son regard la troubla. Son regard semblait différent. Comme si cela entrainait une réflexion profonde. Puis, comme s'il se rendait compte de l'inconvenance d'un tel regard, il détourna les yeux. Une chance pour Lily-Rose-Alix qui avait rougit jusqu'à la racine des cheveux.

Elle bégaya lamentablement :
"Hum, ... Je serais ravie de, hum,... pouvoir accéder à des livres que même notre école ne possède pas." Ses joues la brulèrent et elle sut qu'elle était plus rouge qu'un tomate ayant murit au soleil tout l'été. Non pas qu'il soit gênant d'emprunter les livres du professeur, mais s'il lui laissait le choix du livre qu'elle souhaiterait lire, il serait plus simple qu'il l'amène dans ses appartements privés pour faire un choix. Et allez comprendre pourquoi, cela mettais notre jeune demoiselle dans cet état de nervosité.

Pour se donner contenance, elle se replaça correctement sur sa chaise et fixa la pomme rouge. Aussi rouge que ses joues, comme si la pomme la narguait. Ne supportant pas cette idée, elle croqua dans la pomme qui se révéla juteuse à souhait et parfaitement sucré.*Tu fais moins la maligne maintenant hein!* Elle aurait presque jubilé d'avoir le dessus sur la pomme, ce qui n'est pas difficile au demeurant, mais cela lui permis de reprendre confiance en elle et d'être capable de supporter et soutenir le regard de son professeur quand il reprendrait place à son bureau.

Alors qu'il constatait que le repas serait juste un encas Lily-Rose-Alix haussa les épaules. Elle avait toujours suivi les règles des repas chez elle. Mais quand elle était à l'école, elle mangeait ce qui lui faisait plaisir. Et en l'occurrence un simple encas en bonne compagnie était bien plus agréable que tout ces soi disant mets délicieux mais que l'on mange en compagnie de gens important mais que l'on trouve sans intérêt. La sous-préfète apprécia donc l'invitation à sa juste valeur.

Elle ne put toutefois prévoir la question du professeur, qui bien que peu personnelle en réalité, la laissa désemparé. Son père avait été très claire quand à ses activités para-scolaire : Tout sport pouvant porté atteinte physique ou morale à elle même, ou à sa famille était proscrit. La seconde raison ne mérite pas de s'y attarder. La première un peu plus. Dans ce genre de famille, on ne se marie jamais pas amour mais toujours par intérêt. Hors un minois disgracieux ou gâché par un cicatrice peu désavantager l'un des contractant. En se protégeant elle même, elle protégeait les intérêts de son père. Et elle en était tout à fait consciente, ce qui rendait la chose encore plus difficile à supporter. Il lui était déjà arrivé plusieurs fois de penser à se mutiler ou tout simplement disparaître définitivement pour ne plus avoir à supporter toutes ces contraintes, car à quoi bon vivre une vie qu'on ne contrôle pas? Seule l'amour et la maladie maternelle l'en avait empêché. Elle savait pertinemment que sa mère ne lui survivrait pas si elle venait à disparaitre dans de telles conditions. Quand au quidditch en tant que tel, on lui avait très vite fait comprendre qu'il n'était pas bon pour une demoiselle bien éduqué de pratique ce genre de sport. On était juste bon à encourager ces messieurs pendant qu'ils jouent.
"J'ai eu l'aspiration de devenir plus qu'une simple spectatrice il y a bien longtemps. Mais devenir attrapeur de l'équipe de Poufsouffle ne faisait pas partie des projets de mon père à mon égard. Enfourcher son balai et se donner en spectacle comme dans les fables moldu n'est pas à proprement parlé une activité pour une futur grande Dame. Et pour avoir essayer plusieurs fois, je peux vous assurer qu'aller à l'encontre de mon père n'est jamais une excellente idée. Par chance, et par l'intervention de sa mère, ses petites rébellions n'avaient pas eut de conséquence dramatique pour notre petit rossignol. Juste de quelconques punitions bien vite oubliées.

Revenant à son offre livresque, il se leva alors qu'il venait de s'assoir, et lui tourna le dos pour vérifier le contenu de sa bibliothèque. *Comme se doit être rassurant de pouvoir se nicher dans le creux de ses larges épaules lorsque cela ne va pas. * Pensa-t-elle en détaillant son professeur vu de dos. Lily-Rose-Alix pensait qu'il était un bon professeur, calme et posé, expliquant autant de fois que nécessaire. C'était aussi une oreille attentive pour ceux qui souhaiter lui parler. Il n'hésitait pour autant pas à donner des punitions quand c'était nécessaire, sans être pour autant sévère.

Tout en cherchant un livre qui pourrait potentiellement intéresser son élève, il marmonnait les noms des ouvrages présent dans sa bibliothèque. La recherche ne semblait pas particulièrement fructueuse. Il trouva un livre qui contenait des informations sur les phénix et le posa devant la jeune fille avant de s'installer à son bureau. Il lui annonça ce qu'elle soupçonnait déjà : Les étagères présentes dans son bureau ne contenait qu'un mince échantillons de sa bibliothèque personnelle et avait ici un rôle de support pour ses cours.

Ayant croisé un nombre de fois incalculable le professeur dans la bibliothèque, elle en avait rapidement déduit qu'il était comme elle, un lecteur passionné. Elle avait commencé à aimer les livres peu de temps après avoir appris à lire. Cela avait rapidement comblé ses après midi solitaire et apaisait à soif de connaissance, d'aventure, de peur, de larme et d'amour aussi. Elle n'avait pas de préférence particulière, du moment que sa lecture était agréable, car s'était avant tout un moment de détente et non une obligation, comme pour la plupart des autres élèves de l'école.

Sa pomme dans une main, elle ouvrit l'ouvrage de l'autre et le feuilleta à la recherche des pages qui l'intéresseraient. Elle croqua délicatement dans sa pomme et survola rapidement les quelques paragraphes qui parlait des phénix. Aucune information nouvelle ne semblait être contenu dans les lignes et elle referma le livre. Elle secoua la tête en signe de négation pour indiquer que le livre ne lui convenait pas. Puis elle répondit à la question qui n'en était pas une :
"Je n'ai plus d'obligation pour ce soir et je dois dire que le livre que j'ai lu à plus attisé qu'apaiser ma curiosité" Le livre, bien que de taille respectable n'apportait pas énormément de réponse aux questions qui étaient soulevé, bien au contraire. Toutes sortes de questions l'avait assailli pendant sa lecture, et elle avait passé presque toute une nuit à retourner les éléments qu'elle avait appris et les interrogations qui en découlaient.

Cela faisait quelques années déjà qu'elle souffrait d'insomnie, mais elle ignorait si c'était parce qu'elle réfléchissait trop où au contraire si elle réfléchissait plus parce qu'elle n'arrivait pas à dormir. Elle avait vite appris à masquer les cernes qui grandissait sous ses yeux car plusieurs personnes l'avaient interrogé à se sujet. L'avantage c'est qu'elle en profitait pour lire ou pour faire ses devoirs dans la salle commune sans être dérangé par personne. Il lui était même arrivé de s'endormir dans la salle, mais ne dormant que très peu, elle se réveillait avant que les élèves ne commencent à sortir des dortoirs.

Pour le moment, elle ne se sentait pas fatigué du tout, bien au contraire, la présence du professeur la stimulait, elle se sentait revivre. Elle était galvanisé par l'énergie se dégageant du professeur, comme un soldat par son commandant avant la bataille.

Elle le regarda étaler une pâte à tartiner de couleur marron clair sur une tranche de pain. Elle connaissait la pâte à tartiner au chocolat et noisettes des moldus car elle en avait mangé pendant ses vacances en France. Elle avait même vu une pâte noir et blanche qui s'était révélé être au chocolat noir et blanc. Mais elle ignorait l'existence d'une troisième sorte de pâte à tartiner. Désignant le pot, elle demanda :
"Qu'est ce que c'est?"

La sous-préfète ajouta au crédit de son professeur sa franchise. Même si franchise n'était pas le mot qui convenait. Il lui parlait comme à un proche ou un ami, comme un égal, et non pas comme à une élève. Et le tout, sans faire passer papa Blacksnow pour un tirant ou Lily-Rose-Alix pour une pauvre cruche. *Je ne pense pas pouvoir obtenir un jour ce qui me tiens le plus à coeur. Avoir un jour LE choix de choisir n'est qu'un rêve lointain* Elle soupira intérieurement. Pourtant il ne s'arrêta pas là. Il faut croire qu'il la voulait dans l'équipe Poufsouffle de Quidditch.

*Comment ça il m'imagine parfaitement sur un balai??Ça signifie qu'il pense à moi?? - se gifla mentalement - Calme toi ma fille, c'est ton professeur et responsable de maison, tu es sous-préfète, normal qu'il pense à toi!*

"vous vous trompez sur un point : Ce n'est pas tant le fait qu'il vole qui m'intéresse. C'est loin d'être le seul animal volant et du reste nous autres sorciers avons nos balai. C'est sa capacité à renaître de ses centres qui m'intéresse. Il meurt de ses blessures pour mieux renaître. Alors que nous, pauvres mortel, sommes condamnés à souffrir, à dépérir avant que le repos ne nous emporte définitivement." Elle n'osa pas ajouter que lui mieux qu'un autre savait de quoi elle parlait. Comme beaucoup de personne au sein de Poudlard, elle savait la mort de sa femme et ne pouvait qu'en imaginer la douleur. Il avait commencé à la déshabillé et elle s'était mise à nue. Pas dans le sens physique du terme, mais Lily-Rose-Alix voyait la renaissance du phénix comme un miracle et une malédiction. Si elle venait à renaître, renaîtrait-elle comme la fille de son père? Elle se posait la question. Mais savait au fond d'elle que seule la mort la libérerait de sa cage dorée.

Quand à la fameuse pâte marron, il ne semblait pas disposer à vouloir lui dire ce que c'était. Mais il lui tendis carrément un bout de tartine prélevé directement de la sienne et la petite voix dans sa tête se fit de nouveau entendre *Tu vois qu'il te traite différemment des autres élèves. Combien de professeur partage leur repas et plus précisément une tartine avec leur élève?*Elle pris délicatement le morceau qu'il lui tendait et frôla sa main involontairement. Elle retira vivement la sienne, comme si elle s'était bruler, elle sentait encore le bref contact sur sa peau, comme électrisé. Ses joues lui cuisait tellement elle était devenu rouge. Tout ça c'était la faute à cette maudite voix. Dommage qu'elle ne puisse pas la punir comme elle punirait les deux retardataires.

Alors qu'elle portait la précieuse tartine à ses lèvres, une lettre passa sous la porte du bureau et vient presque atterrir dans les mains du quadragénaire. Posant sa propre tartine et s'essuyant les mains, il l'ouvrit. Alors qu'elle mordait un petit bout de sa propre tartine, des fois qu'elle n'aime pas, il lu la missive et se leva d'un bond, faisant sursauter sa jeune élève.

Elle ne l'avait jamais entendu jurer, même quand les élèves avait un comportement ignoble. Mais là, cela rattrapait bien toutes les fois où il ne l'avait pas fait. Il prononça même des injures que jamais au grand jamais notre petit rossignol serait capable de répéter. Légèrement sous le choc, et ne sachant si elle devait refuser la proposition vu les sentiments coléreux auxquels il laissait libre cours, elle fini par croasser un misérable "oui". La curiosité l'avait emporté sur l'impression forte qu'il venait de lui faire. Elle fut debout en moins de temps qu'il m'en faut pour l'écrire (et pourtant je saisie vite), posa sa tartine à regret sur le bureau et se tient prête à suivre son professeur dans ses appartements privés, à ses risques et périls.

Perché sur ses talons hauts, elle avait déjà ouvert la porte. Difficile de précéder quelqu'un quand on se sais pas précisément où l'on va. Alors qu'il saisissait ses dernières affaires, elle trouva que même la colère lui allait bien, trop bien,...